De 17 à 85 ans, quatre générations d’une même famille sautent en parachute à Bondues

De 17 à 85 ans, quatre générations d’une même famille sautent en parachute à Bondues






Quatre Halluinoises et Linselloises d’une même famille, quatre générations, de l’arrière-petite-fille à l’arrière-grand-mère, ont sauté en parachute, en tandem, du même avion, à Bondues. Une expérience inoubliable à l’occasion des 85 ans de Danièle, qui rêvait de vivre ça depuis quelque temps déjà.   Danièle, 85 ans, rêvait de sauter en parachute. C’est chose faite à Bondues. Photos Florent Moreau  

Par Bérangère Barret
Publié le 21/09/2022 à 16:28

Un petit crachin accompagne le briefing en famille. Mais rien de grave. Pas de quoi atténuer la motivation de Maya, 17 ans, Anne-Sophie 28 ans et Véronique, 63 ans. Ces trois représentantes de la famille Depuydt, venues d’Halluin et de Linselles, font bloc autour de Danièle. C’est en grande partie pour elle qu’elles sont là. Danièle, venue d’Arcachon où elle vit depuis 30 ans, a fêté ses 85 ans mercredi. Pour célébrer ça, la famille a décidé de faire le grand saut. Ensemble.
 
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C’est Anne-Sophie qui avait donné l’idée. Elle a fait un saut en tandem il y a peu. Le frisson lui a plu. Alors, pourquoi ne pas recommencer, en famille ? « Mamie voulait le faire depuis longtemps », souffle la jeune femme. Danièle confirme, du haut de ses fringants 85 ans, sourire malicieux accroché aux lèvres : « Mais oui, dans la vie il faut tout essayer ! J’aime bien les sensations fortes. » Sa fille, Véronique, fait légèrement la moue : elle est la seule que le saut en parachute, même en tandem avec un moniteur accroché à son dos, tentait moyennement. « J’étais pas trop fan, je le fais uniquement pour qu’il y ait quatre générations ! »

« Je recommence l’année prochaine »

Faire sauter en tandem une personne de plus de 80 ans n’est pas une première à Bondues. « Il y a trois semaines, j’ai eu une personne de 84 ans », sourit le moniteur de Danièle. Un certificat médical est obligatoire, comme pour tout saut en tandem. Et un minimum de condition physique, ne serait-ce que pour monter dans l’avion. Pas de quoi faire peur à Danièle, dans une forme olympique.
Chacune des membres de la famille a son moniteur : elles sauteront du même avion, quasiment en même temps. Le ciel se dégage, l’avion est prêt au décollage trente minutes après l’arrivée de la famille. Chacune équipée d’un harnais, elles montent dans le Cessna Caravan, accompagnées de leurs moniteurs. C’est l’heure du frisson, que chacune a géré sans heurt.

« Le plus impressionnant, c’est quand il ouvre la porte de l’avion. » C’est Maya, la plus jeune, qui parle après le saut. Dans le ciel, elle a aperçu les trois autres, sous voile. Quant à Danièle, elle affiche toujours son grand sourire. « C’est une sacrée expérience ! », s’exclame-t-elle. Prête à recommencer ? « Oui, l’année prochaine je recommence ! À Arcachon, j’ai d’autres petits-enfants là-bas ! »