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 « J'ai vécu ici deux années extraordinaires » Le colonel Éric Vidaud quitte le 1er RPIMa après deux années passées à sa tête

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MessageSujet: « J'ai vécu ici deux années extraordinaires » Le colonel Éric Vidaud quitte le 1er RPIMa après deux années passées à sa tête   « J'ai vécu ici deux années extraordinaires »     Le colonel Éric Vidaud quitte le 1er RPIMa après deux années passées à sa tête EmptySam 8 Mai 2010 - 14:13

SUD OUEST samedi 8 mai

« J'ai vécu ici deux années extraordinaires »

Le colonel Éric Vidaud quitte le 1er RPIMa après deux années passées
à sa tête


« J'ai vécu ici deux années extraordinaires »     Le colonel Éric Vidaud quitte le 1er RPIMa après deux années passées à sa tête 86008_13017744_460x306

Éric Vidaud : « Quitter ce régiment et cette région est un déchirement ». photo jean-daniel chopin


Arrivé en juillet 2008 à Bayonne, le colonel Éric Vidaud va prochainement quitter le 1er RPIMa, à l'issue du « contrat » habituel de deux années de commandement. Son successeur, le colonel Bruno Baratz,qui arrive de l'état-major des armées à Paris, prendra ses fonctions le 22 juillet prochain. Mais en l'absence du colonel Vidaud qui rejoindra la semaine prochaine l'un des théâtres d'opérations extérieures sur lesquels les commandos du 1er RPIMa sont engagés. Une destination « chaude » sur laquelle il doit conserver le secret, dû aux activités particulières des forces spéciales.
À l'issue de cette période opérationnelle, le colonel Vidaud intégrera pour un an à Paris vers le prestigieux Institut des hautes études de la défense nationale qui devrait lui ouvrir, pour la suite de sa carrière, les portes des cabinets ministériels.

« Sud Ouest ». Comment ces deux années bayonnaises se sont-elles déroulées pour vous ?

Éric Vidaud. J'ai vécu ici deux années extraordinaires. J'avais déjà servi à Bayonne dans les années 1990 comme jeune lieutenant chef de section, puis comme capitaine. Mais ce commandement, un rêve nourri pendant 20 ans, constitue le sommet de ma carrière sur le terrain. Ici tout est extraordinaire : la région, le régiment. Pour ma famille, partir est un déchirement. Pour le colonel aussi, qui quitte son commandement, ses amis. Je sais que je n'aurais plus jamais de régiment à commander. Mais c'est comme ça.

Comment le régiment a-t-il évolué pendant ces deux années ?

Lorsque je suis arrivé, le taux d'engagement sur les théâtres d'opérations, était très faible, car il n'y avait pas de missions pour les forces spéciales. Aujourd'hui, en revanche, il est très élevé, car des missions pour les commandos ont été créées. Nous avons en permanence 220 hommes sur le terrain, auxquels il faut ajouter les 220 qui se préparent pour les relever, et les 220 qui se reposent au retour de mission. Car le régiment assure lui-même la relève de ses hommes tous les quatre mois. En réalité, la quasi-totalité de la capacité opérationnelle du régiment est projetée.

Quel a été votre apport personnel au cours de ces deux années ?

Nous étions en déficit d'opérations, nous sommes aujourd'hui en bénéfice. Mais nous sommes également en déficit de personnel. Nous n'avons pas assez de commandos, si bien qu'il a fallu diversifier le recrutement. Auparavant, le recrutement des commandos se faisait à l'intérieur des unités de l'armée de terre. Mais cela est insuffisant et j'ai dû l'ouvrir aux jeunes engagés. Soit qu'ils commencent par intégrer le régiment dans des missions de soutien, pour ensuite intégrer les commandos, soit qu'ils entrent directement en formation commandos, en fonction bien entendu de leurs capacités. Mais nous n'avons pas baissé le niveau de recrutement. Nous préférons recruter moins nombreux que moins bien.

Comment expliquez-vous cette difficulté à recruter ?

Il y a beaucoup de chômeurs en France, mais aussi beaucoup de métiers qui ne trouvent pas de personnels. Les métiers de l'armée sont peut-être exigeants, même s'ils sont financièrement bien valorisés. Mais ils réclament de la mobilité, et exposent à des risques. Il y a peut-être moins d'aventuriers dans notre jeunesse.

Comment avez-vous agi pour aider à la reconversion des hommes en fin de contrat ?

J'ai créé un forum armée-entreprise qui se tient tous les ans au mois de juin. Il regroupe des anciens du régiment qui se sont reconvertis, des chefs d'entreprise et des militaires sur le départ qui cherchent une reconversion. Une quarantaine de militaires part chaque année. il s'agit d'hommes et de femmes de 35 à 40 ans environ, qui ont vécu une aventure humaine, savent manager, qui ont un acquis, une rigueur intéressante pour les entreprises. Je dois dire qu'il y a peu de chômeurs à la sortie, car nous savons accompagner nos hommes lorsqu'ils nous quittent.

Le 1er RPIMa vous semble-t-il bien intégré dans son environnement ?

Je me suis efforcé de développer les liens entre le régiment et l'environnement social, humain et politique. Afin que le régiment soit d'avantage présent dans la vie de la cité. C'est pour cela que l'Aviron Bayonnais _mais je l'ai également proposé au Biarritz-Olympique_ vient régulièrement bénéficier de nos installations pour s'entraîner. J'ai ouvert les portes de la citadelle et du château vieux. Les gens ne savent pas toute la richesse de ce régiment. Ils sont surpris de découvrir une armée moderne à la pointe de la technologie. Surtout ceux qui ont conservé en mémoire l'époque révolue des corvées de patates.


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