CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
 

 Réintégration de la France dans l'Otan

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Réintégration de la France dans l'Otan Empty
MessageSujet: Réintégration de la France dans l'Otan   Réintégration de la France dans l'Otan EmptyLun 16 Mar 2009 - 17:11

Par Jacques Trappler
Peut-on affirmer que le général dg s’est servi de cette autonomie pour s’affranchir de la tutelle américaine de défense ? On peut le penser. Quoi qu’il en soit, cet acte conforta notre indépendance tant diplomatique que militaire. Du moins tant que la notion de défense « tous azimuts » avait un sens. On peut aujourd’hui s’interroger sur le prolongement du bien fondé de cette émancipation et répondre sans trop phosphorer que nous ne sommes plus en mesure d’assurer seuls la sécurité de nos intérêts. L’imbrication de ces derniers avec ceux de nos alliés est telle, que toute menace concernant les uns, est immédiatement l’affaire de tous. Notre concept de défense s’effondra avec le mur de Berlin et l’éclatement de l’URSS, puisse-t-il s’adapter à la globalisation de la menace.
Un des motifs concret de menace est déjà à nos portes : l’implosion de nos modèles économiques et notre incapacité à en gérer, seuls, les effets. Imaginons un paroxysme de situation nécessitant une intervention militaire sur les lieux de production, d’acheminement et de stockage des énergies - gaz et pétrole. La réponse sera indubitablement conduite avec des alliés dont les intérêts, n’en déplaisent aux réfractaires du modèle atlantiste, sont liés. Nous ne pourrions, dans un tel contexte, que choisir le camp de ceux avec qui nous partageons les valeurs. ce même raisonnement s’applique pleinement à la lutte anti-terrorisme que nous menons avec nos alliés.
Quelle place pour la France dans l’espace occidental de défense ? OTAN en particulier


Nous sommes présents sur pratiquement toutes les zones de conflits, sous l’égide de l’ONU et co-intervenants de l’OTAN. Ce qui provoque quelques interrogations quant à une obstination à rester hors de ce commandement intégré dont notre exclusion, choisie, ne fait que nous marginaliser, nous privant d’une juste présence dans les centres de décision de l’alliance. Nous y sommes où nous n’y sommes pas ? Nous n’avons plus les moyens des atermoiements et encore moins les moyens d’un leadership attendu d’une défense européenne écartelée dans ses choix partisans et dont l’OTAN représente, de facto, le seul pivot opérationnel et (encore) sûr. Les « nouveaux européens » sont plus enclins à penser OTAN qu’à rêver d’une défense assurée par leurs pairs, dont ils n’ont pas vraiment foi. Histoire oblige. Nous devrions, nous, français, y réfléchir et enfin admettre que l’intégration n’altérera en rien notre indépendance et crédibilité tant que notre outil de défense sera à hauteur de nos ambitions.
Le format actuel de nos armées représente un apport substantiel au dispositif atlantique. Sa réduction, quelque soit la légitimité du motif, pourrait conduire à une perte d’influence, voire d’indépendance si nous venions à placer nos forces terrestres sous le seuil vital dont la définition ne peut encore être formulée du fait de la non désignation de nos objectifs de défense pour la décennie à venir


Il convient certes de repenser l’organisation territoriale, obsolète, de nos forces - nous y sommes - mais en aucun cas d’en réduire la voilure opérationnelle. Préconiser une force de projection rapide de 15.000 hommes est une hérésie, alors que l’on revendique le leadership d’une défense européenne ! Heureusement que le chiffre a été réévalué à un niveau décent qui, à défaut d’être crédible nous apaise plutôt qu’il nous rassure.
L’OTAN doit s’interroger sur ses missions et concepts d’intervention de demain et surtout, sur la qualité de ses relations avec ses partenaires, dont la France.


En revenant dans le Comité militaire nous avons repris pied dans l’alliance mais sans « fauteuil décisionnel ». Notre participation devient plus active et Nicolas Sarkozy laisse la porte ouverte à toute réintégration. Ne serait-ce qu’une formalité ? Pas sûr. Nos relations avec l’OTAN restent teintées de méfiance, et la participation aux opérations communes ne se fait pas toujours dans l’esprit de concorde attendue.
Si la France doit repenser sa réintégration, sa mission et responsabilité dans l’OTAN, cette dernière doit en faire de même quant à son évolution.


Gageons que Nicolas Sarkozy saura, en heure, le formaliser. Une redéfinition de l’alliance est indispensable et il serait légitime que la France en redevienne acteur . En s’engageant en Afghanistan, nous renforçons non seulement un dispositif militaire mais notre crédibilité en matière de gestion des affaires internationales au côté de nos alliés, comme si Sarkozy venait de redécouvrir l’importance de la composante militaire dans le jeu diplomatique mondial. Mais, épine dans le pied du président, la décision risque d’obéir non pas à des impératifs stratégiques et opérationnels mais à des motifs budgétaires dont les impacts risquent d’affaiblir nos forces et donc notre diplomatie en matière d’arbitrage des crises internationales. Le serpent qui se mord la queue.
Revenir en haut Aller en bas
 
Réintégration de la France dans l'Otan
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» décès du Général (er) NAJEAN Jacques dans sa 96èmeannée, du Capitaine (er) SERGEANT Claude dans sa 95ème année, du Caporal GAGNEUX Claude dans sa 92ème année et du Parachutiste RACZAK Fernand dans sa 82ème année.
»  Toan est né au Vietnam d'un père soldat dans l'armée française, dans une famille exilée et parquée dans le Nord après la défaite de Dien-Bien-Phu. «On nous considérait comme des traîtres au régime en place avec un seul droit, celui de nous taire»,
» Un militaire du 1er RIMa grièvement blessé en Afghanistan
» Christophe: "Je suis un peintre sonore..." À l'armée, dans les paras, j'étais dans le 13e RDP,
»  La vague "bleu Marine" dans les sondages va-t-elle déferler jusque dans les urnes ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES :: ACTUALITES DIVERS :: VEILLE ACTUALITE MILITAIRE-
Sauter vers: