un 1000e saut pour ses 76 ans

Cahors. Le parachutiste s'offre un 1000^e saut pour ses 76 ans

Jean Yves Girard-Genestoux a réalisé cet exploit avec es amis du CEP de Cahors.



En plein dans le mille pour ce vétéran du parachutisme.

Si l'homme oiseau existe, nous l'avons rencontré au Centre Ecole de Parachutisme de Cahors. Jean Yves Girard-Genestoux vient de fêter ses 76 printemps et il s'est arrangé pour faire coïncider cette date d'anniversaire avec le cap symbolique de son millième saut.

« Je fais désormais partie des anciens paras mais pour rien au monde je n'aurais voulu manquer ce rendez-vous avec mon millième saut », nous confie ce « papy volant ».

« J'ai effectué mon premier saut à 17 ans à Alger en 1950, dans un trimoteur allemand avec des parachutes militaires qui ne vous faisaient pas de cadeau.

Pourtant, que d'émotion à la porte de l'avion. Aujourd'hui, presque 60 ans ont passé mais je ressens la même montée d'adrénaline au moment de me jeter dans le vide. » Neuro-psychiatre à la retraite, le docteur Jean Yves Girard-Genestoux a eu une carrière bien remplie.

« J'ai sauté avec les paras du 11e Choc quand j'étais sous les drapeaux. Rapatrié en France lors des évènements, j'ai poursuivi le parachutisme dans de nombreux centres civils dans le Midi et le Centre de la France. Désormais je suis souvent le « doyen ».

Plus vieux compétiteur de para-ski, une discipline qui allie les deux sports ou premier à réaliser une étoile avec 9 autres parachutistes de plus de 60 ans peu m'importe j'ai toujours beaucoup de plaisir à partager ces expériences avec d'autres passionnés. »

Médecin fédéral auprès de la Fédération Française de Parachutisme, Jean Yves Girard-Genestoux n'a pas choisi de sauter à Cahors par hasard. « J'ai eu le bonheur de faire ce millième saut avec mes amis du CEP de Cahors. Ce sont des parachutistes chevronnés, très sympathiques et surtout qui ne se prennent pas la tête. Le parachutisme c'est aussi une histoire de convivialité et d'amitié.» Même si le poids des ans commence à se faire sentir, Jean Yves garde bon pied, bon œil et n'est pas encore prêt à accrocher. « Un jour, il faudra bien arrêter, mais ce moment là je ne veux pas trop y penser.

Le parachutisme c'est une sensation indéfinissable, impossible à expliquer à ceux qui n'ont jamais sauté.

Les paras ont un dicton qui dit que eux seuls savent pourquoi les oiseaux chantent...

J'aime bien cette formule, là haut, je vole, je suis libre, un homme entre ciel et terre au pays des oiseaux !»

Bravo........... et respect à cet ancien

Bravo à ce Monsieur :cheers: :cheers: