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 La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique"

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2 participants
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Pérignon
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Pérignon



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MessageSujet: La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique"   La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique" EmptyVen 10 Nov 2023 - 22:05


La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique" Image43
   Le général Frédéric Danigo commandant la 11e BP      
                                                                 

Citation :
Ancien chef de corps du 8e RPIMa de Castres, le général Frédéric Danigo commande depuis cet été la 11e Brigade parachutiste, à Toulouse. "Brigade de l'urgence", elle est actuellement en pleine modernisation et transformation face aux enjeux et menaces actuelles et à venir.
Interview :


Vous avez pris cet été le commandement des 7500 parachutistes de la 11ème BP. Quelles seront les priorités de votre mandat dans les deux prochaines années ?

Mon objectif principal est d'inscrire la brigade dans le mouvement de transformation qui a été décidé par le chef d’état-major de l’armée de Terre et donc de la mettre à la pointe de " l'armée de Terre de combat ". Face aux enjeux actuels de guerre à haute intensité mais aussi de multiplication des menaces et dans le prolongement de ce qui a été fait par mon prédécesseur, le général Desmeulles, nous devons continuer à augmenter la réactivité de la brigade.

Qu'entendez-vous par « augmenter la réactivité » ? La 11e BP est déjà la brigade de l'urgence avec 650 parachutistes déployables en 48 h avec l’alerte Guépard, les premiers décollant sous 12 h...

Oui, mais nous sommes aujourd’hui dans un système d’interdépendance avec d'autres acteurs qui ne sont pas sur le même niveau de réactivité que nous. L'idée, c'est de gagner en capacité de transport, par exemple, pour pouvoir réagir encore plus vite avec une force parfaitement adaptée au type de crise sur lequel nous pouvons être envoyés, de l’Afrique à l’Europe orientale, notamment, où, on le comprend bien, les conditions d’engagement sont très différentes.

Côté réactivité, cela signifie-t-il le retour d’une base aérienne à Toulouse-Francazal, avec l'A 400 M ?

Très clairement non. C'est un mouvement de transformation qui est interne à l'armée de Terre et les avions sont gérés par l’armée de l’Air, les A400M étant " centralisés " à Orléans. Nous, ce que nous consolidons, c’est notre Pôle national des opérations aéroportées à Toulouse, la base de départ idéale pour une projection dans l'urgence, qui nous permet de planifier, de préparer nos charges avec le 1er RTP et d'accueillir des aéronefs pour embarquer directement.

Entre 2015 et 2017, vous avez commandé le 8e RPIMa, à Castres. Opérations Barkhane à l’extérieur et Sentinelle, à l’intérieur, contre le terrorisme, à l’époque... Qu'est-ce que cela représente pour vous de commander aujourd’hui la 11e BP, dans l’actuel contexte international, très tendu entre puissances ?

À titre personnel, c'est un très grand honneur et une fierté. Comme pour l'ensemble de mes prédécesseurs, c'est aussi, en quelque sorte, la consécration d’un attachement viscéral à la brigade et au monde des parachutistes. Prendre la tête de la « 11 », c'est retrouver un environnement, un état d'esprit, des hommes qu'on a côtoyés depuis qu'on est jeune officier et avec lesquels on a grandi. Après, dans le contexte actuel... C'est aussi une grande responsabilité. La période qu'on connaît est marquée par une incertitude très forte, avec un changement de cycle historique décrit par le CEMAT : une nouvelle ère s'ouvre dont les contours ne sont pas très clairs, mais dont on sait qu'elle sera marquée par une augmentation de la conflictualité et une permanence des tensions. On est clairement passé d'une époque durant laquelle on intervenait pour résoudre des " crises " à une ère de compétition permanente, de contestation, voire d’affrontement, avec une frontière de plus en plus floue entre ces trois stades. C’est le triptyque au cœur duquel nous devons maintenant nous inscrire.

De fait, le combat à haute intensité est réapparu dès 2018 dans vos schémas de préparation...

Pour la brigade, cela veut effectivement dire à la fois se préparer à des engagements potentiellement plus durs et pour moi, c'est la responsabilité d'avoir des paras dont les corps et les esprits sont prêts à cette éventualité. Mais c’est aussi être capable de travailler sur tout le spectre : on prépare activement aussi la sécurisation des Jeux Olympiques de 2024. C’est donc très, très large avec la nécessité d'avoir des parachutistes les plus adaptables possible et vous imaginez la complexité que cela peut revêtir quand il s'agit de s'entraîner à toutes ces hypothèses.

Où en est la modernisation, côté matériel, avec le programme SCORPION ?

En ce qui concerne la " scorpionisation " de la brigade, la priorité du moment, c'est l'arrivée du " Serval " qui a été livré au 3e RPIMa, à Carcassonne. Lorsqu’on reçoit ce type de matériel qui nous fait faire un bon technologique et capacitaire significatif, il faut un temps d’appropriation pour ceux qui s’en servent comme pour les mécaniciens. Quand on parle de SCORPION, il faut comprendre que derrière ces nouveaux matériels, l’évolution, c’est la capacité des véhicules à communiquer entre eux quasi instantanément des informations sur la géolocalisation de nos troupes et de l’adversaire, ce qui nous permet d'aller plus vite que l'ennemi dans le combat. Outre la vingtaine de Serval déjà livrés au " 3 ", il y a aussi le Grizzly en cours de déploiement au sein du 1er RHP à Tarbes où une quinzaine de véhicules a été livrée.

Tchad, Estonie, Roumanie, Irak… Quels sont les théâtres d'opérations sur lesquels vous êtes prioritairement en alerte aujourd'hui ?

Dans la mesure où nous assurons la capacité de réaction immédiate des armées 365/365 jours, nous nous préparons en permanence et pour tous les théâtres potentiels qui se multiplient. La transformation de l'armée de Terre, c’est aussi d’adapter son dispositif d'urgence en définissant une alerte qui corresponde aux besoins spécifiques de chaque théâtre, une composante blindée plus importante pour le centre Europe, un dispositif plus léger et mobile pour le Sud, le Levant.

Vous avez évoqué votre préparation pour la sécurisation des Jeux Olympiques. mais dans le cycle des opérations qui reviennent tous les deux ans, il y a aussi Daman, la force de paix de l’Onu au Sud-Liban. Le 1er RHP y était en 2022. 2024 arrive. Comment s’aborde cette échéance dans une région tenue par le Hezbollah ?

Comme vous le disiez, il y a un cycle. Et dans cette séquence de transformation de l'armée de terres, ce cycle est en train d'évoluer suivant une logique géographique. L'idée est que chaque division, chaque brigade, se voit prioritairement confier la tâche de connaître un théâtre potentiel, d'y mener des exercices, d'y entretenir des liens avec les partenaires de chaque zone. Tout cela se met en place et la 11ème BP est en charge de l'Afrique, mais sans exclusive. Pour l’heure, le Sud-Liban n’est pas encore inscrit sur notre calendrier, mais notre métier reste de nous préparer à toutes les possibilités.

L'opération Sentinelle renforcée consomme beaucoup de moyens humains. Combien de personnels de la 11ème BP sont-ils mobilisés actuellement ?

En l'état actuel des choses, ce sont entre 700 et 800 parachutistes engagés.

C'est un handicap en période de transformation et de préparation ?

On ne peut pas le qualifier de handicap dans la mesure où la protection des Français est le cœur de nos missions. Après, c'est un paramètre qui complique et qui complexifie bien évidemment la préparation de nos opérations et cela demande une grande disponibilité de nos parachutistes.

2023 a été marquée par l'exercice Orion, de très grande ampleur. Quels en sont les principaux enseignements ?

Parmi les éléments les plus déterminants, il y a le fait que le champ de bataille est de plus en plus transparent. On s'y cache de plus en plus difficilement. Tout élément statique, sur le terrain, a sa signature, électromagnétique ou visuelle. Il est extrêmement vulnérable. Il faut donc travailler la protection de notre logistique comme de nos postes de commandement. Cela imposera des systèmes de PC qui soient plus légers, plus discrets, pour rester efficace. Nos actions dans les champs immatériels sont à conforter aussi : l'information circule très vite et la fausse information parfois encore plus vite. La bataille se déroule donc aussi dans le champ des perceptions. Les manœuvres de diversion, la ruse, le camouflage, les leurres reviennent au premier plan : toute chose qu'on va continuer à développer
.

https://www.ladepeche.fr/2023/11/10/la-11e-brigade-parachutiste-face-a-un-changement-historique-11571741.php

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MessageSujet: Re: La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique"   La 11e Brigade parachutiste face à "un changement historique" EmptyDim 12 Nov 2023 - 17:57

Citation :
La 11e BP est déjà la brigade de l'urgence avec 650 parachutistes déployables en 48 h avec l’alerte Guépard, les premiers décollant sous 12 h...
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