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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Ce souvenir qui hante l'ancien para de Pamiers- Édouard, témoin de l'explosion de l'immeuble «Drakkar» en 1983

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Rivoil
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Ce souvenir qui hante l'ancien para de Pamiers
Publié le 21/10/2013 à 07:57 |

Édouard, témoin de l'explosion de l'immeuble «Drakkar» en 1983
Ce souvenir qui hante l'ancien para de Pamiers- Édouard, témoin de l'explosion de l'immeuble «Drakkar» en 1983 201310211225-full
Edouard Tabaka, devant les photos qu'ila prise quelques heures après l'attentat auquel il a assité depuis son immeuble voisin./Photo DDM, JPHC.
Ce souvenir qui hante l'ancien para de Pamiers- Édouard, témoin de l'explosion de l'immeuble «Drakkar» en 1983 Zoom
Mercredi, à Pamiers, sera célébrée la date anniversaire de l’attentat de l’immeuble «Drakkar» à Beyrouth, meurtrier pour les paras de Pamiers. Édouard Tabaka fut certainement parmi les premiers témoins et les premiers secouristes. Ancien du 9e RCP, il raconte ces instants terribles.
23 octobre 1983, immeuble Drakkar à Beyrouth en proie à la guerre civile. C’est là que logent les hommes du 1er RCP alors girondin, et du 9e RCP de Pamiers. Aux premières lueurs de l’aube, il va être détruit par une gigantesque explosion. On relèvera 58 parachutistes tués. Parmi les témoins, Édouard Tabaka, aujourd’hui retiré à Pamiers, ancien du 9e RCP. Il a été parmi les premiers, sinon le premier, à grimper sur les ruines du Drakkar. Il s’en souvient, avec une immense émotion tant la scène fut forte et le marque encore aujourd’hui. Édouard Tabaka, chef de la section des canons de 20 mm, était installé à une dizaine de mètres du Drakkar, dans l’immeuble baptisé Catamaran. «On était rentré de patrouille de nuit du côté des camps de Sabra et Chatila, on était fatigué. Pour ma part, je m’étais allongé. Tout à coup, il y a eu une forte explosion. Je me suis levé, je suis passé sur le balcon et, juste en face de notre immeuble, mais assez loin, une grosse fumée s’élevait du camp américain !» La première explosion venait de se produire visant les Américains. Et puis tout à coup, ce fut la seconde, beaucoup plus près. «Je regardais depuis le balcon, quand soudain, j’ai été couché par une explosion énorme. C’était l’effet de blast ! Des éclats volaient partout. Je me suis relevé, j’ai alors constaté qu’en face de moi, il n’y avait plus rien, plus d’immeuble Drakkar. Il n’existait plus !» Édouard Tabaka reprend ses esprits, appelle par radio son capitaine. «Je me souviens avoir dit : c’est le 1er RCP, ils sont tous morts ! Est-ce que j’y vais ? Le capitaine m’a dit : oui, vas-y !»
«Tout était gris»
Et là, c’est le second choc, une montagne de débris, de la poussière comme au Word Trade Center, qui se dissipait dans le petit jour. «Tout était gris. On est arrivé les premiers sur les ruines du Drakkar. Il y avait des morts partout, des cadavres, couverts de poussière. Et tout en haut des décombres, ce gars qui était coincé à mi-corps, blessé, il souffrait beaucoup. Il devait être sur la partie la plus haute de l’immeuble quand s’est produite l’explosion. On a grimpé sur les déblais pour le dégager. Et puis on a ramassé les cadavres...» Édouard Tabaka cherche ses mots. La scène lui revient en mémoire avec violence. Trente ans après ,elle le hante toujours. Et ce qui l’a particulièrement marqué, au-delà de l’horreur de la situation, c’est le calme et le grand professionnalisme des jeunes appelés qu’il commandait : «Ils ont été très courageux, très volontaires. C’était pourtant des jeunots de 19 à 20 ans, il n’y a pas eu un seul défaitiste parmi eux. Ils ont voulu aller au bout de leur mission. Ces types ont été extraordinaires !»
De ces témoins de la fin du Drakkar, on en compte un certain nombre en Ariège, anciens appelés, anciens cadres du 9e RCP où ils ont fait souche. Comme ont fait souche ceux du 1er RCP après leur installation définitive à Pamiers.

Hier et aujourd'hui
58 parachutistes français ont trouvé la mort dans l’attentat du Drakkar. La compassion fut grande et le soutien de tous aida à traverser les événements. Mais aujourd’hui pourquoi sont-ils morts ? Le monde est toujours plus instable, violent, dangereux et les foyers de tension et confrontation très nombreux. Nos soldats ont encore payé le prix du sang, «Afgha», Mali, et le 1er RCP a payé très cher. Nous leur devons ce devoir de mémoire qui leur sera rendu le 23 octobre, au quartier Beaumont. Les vivants du XXe siècle sont les mêmes que ceux du Drakkar, d’«Afgha» et du Mali. Du commandant Thomas, adjudant-chef Bugnis qui furent mes stagiaires au CNEC, aux Corréa, Gauvin, Marsol, Morillon, Hugodot et le dernier Charenton. Le mémorial du 1er RCP garde leurs noms à jamais. Ils sont toujours détenteurs de cet esprit para qu’ils transmettent à leurs successeurs, courage, honneur, force et la foi. Au moment où trop de questions se posent, où la surinformation noie dans l’indifférence et l’oubli leurs missions extérieures, toutes accomplies au service des idéaux de la France, paix, justice, humanité, les missions extérieures cherchent-elles en un ciel ignoré des étoiles nouvelles. Qu’en est-il de ces consensus mous ? Gardons en mémoire et faisons souvenir et commémoration des paras du 1er RCP et 9e RCP mais aussi tous ceux qui servent les armes de la France.»
Michel Astié, président FNAME-Ariège
source: La Dépêche

_________________
« On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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