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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Avant les paras,mon adolescence,l'occupation allemande

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junker
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junker



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MessageSujet: Avant les paras,mon adolescence,l'occupation allemande   Avant les paras,mon adolescence,l'occupation allemande EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 21:34

Histoire N° 1
Avant les Parachutistes, mon adolescence, l'occupation allemande.

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Né de père breton de Quimperlé, et d'une mère des charentes, le 15 septembre 1936, à mille mètres de l'océan Atlantique, dans un petit village des environs de La Rochelle, ( Nantilly ), rattaché à la commune de Marsilly. La mer, les marins, les parcs à huitres, les bouchots ,( culture de la moule ), tout les paysages côtiers, je les connais.
A la maison, la famille est très proche de la mère, un frère ainé de dix ans et trois sœurs intermédiaires, voilà de quoi occuper une journée à la campagne pour une maman, surtout en temps de guerre.
A sept ans, je vais à la caserne Allemande voir ce qui si passe, se sont les cuisines qui m'intéresse, la nourriture ce fait rare à la maison, la viande, le lait, les œufs sont pour l'occupant.
J'ai connu l'occupation allemande et les privations, j'allais rôder autour de la caserne ou de vieux Allemands et Polonais s'affairaient aux cuisines je m'étais fait un ami, un vieux cuisinier teuton, qui après avoir su mon prénom se trouvait avoir le même prononcé en Allemand ( Gustaf ), donc une certaine complicité, il me donnait du chocolat provenant de boites de rations rondes Allemandes , qu'il ouvrait devant moi, tout étonné de voir cela, nous étions tant privés mes sœurs et moi de toute ses choses, un brave type, malgré nos différents, il avait certainement l'âge de la retraite et aurait pu être mon grand-père.
Quand les bombardements grondés sur la côte ,et que les vagues d'avions venant d'Angleterre, pilonnaient les fortifications atlantique , les blockhauss , la base Sous Marine de La Rochelle-Pallice, abritant les Sous-Marins de poches qui torpillaient les navires de l'Atlantique, parfois les bombes étaient larguées n'importe ou, jusqu'aux alentours de mon village, l'alerte finie, ma mère et deux de mes sœurs n'hésitaient pas à aller à la recherche de gibiers , lapins ou lièvres foudroyés par le souffle de l'explosion des bombes , c'était plusieurs repas d'assurés en viande, dont nous manquions terriblement à cette époque. Il faut préciser que les armes étant prohibés et les champs minés autour des fortifications du Mur de l'Atlantique interdit sous peine de mort, les lapins , lièvres et autres gibiers, pullulaient dans ces zones.

Ma mère à réussi en 1944 à faire passer des prisonniers, en clandestinité, provenant d'aviateurs abattus par la Flack Allemande ou autres, ils étaient dans une ferme à 500 mètres de chez nous. Avec une cousine, ma mère récupérait un évadé est le remettait au réseau de résistants, elle n'a jamais demandée une récompense à la fin de la guerre, pour elle c'était son devoir.
J'ai donc grandi avec la guerre et le sentiment du devoir et de l'obéissance, de connaître la faim, la peur, et le dénuement des plus pauvres, les fermiers , réservant leurs produits, (œufs, lait ) à messieurs les officiers de la Wermach, pour nous, que nos yeux pour pleurer.

J'ai fait des bêtises comme tout les gosses confrontés dans cette période trouble,j'avais trouvé des fusées provenant des allemands, ils tiraient ces fusées éclairantes à chaque alerte semant la confusion dans l'aviation allié. Coincée dans un angle de porte une fusée que j'avais vidée de son contenu, je récupérais le parachute qui servait à retenir la luciole,
et je faisait péter l'amorce de la fusée avec une pointe, mais je reçu la fusée dans le visage et les yeux brulés par la poudre, laissant ma mère dans un affreux doute, pour mes yeux.
,
Donc avec mes galoches aux pieds, j'allais à l'école communale. Entre mon père et ma mère le torchon brulait, la séparation fut un coup dure, déménagement à dix kilomètres de mon village, en pleine campagne, au lieu dit « Le Payaud » partagé par trois villages, Saint-Xandre, Puilboreau et Nieul sur Mer, été comme hiver, je faisait trois kilomètres et demi pour aller à l'école de Saint-Xandre, parfois, quatre parcours dans la journée ,école -maison quand on n'avait pas de casse-croute, en culotte courte dans l'hiver 1946 ou le froid fut rude.

Bof !! j'étais jeune et plein d'insouciance, puis vint l'époque du Certificat d'Etude Primaire en 1949, douze ans et demi ,juin 1949, mon frère qui naviguait sur un gros pétrolier de la Shell, faisait des chargement au Koweit, pour la France et me dit un jour: »si tu réussi ton CEP, moi qui n'ai pas pu aller à l'école normalement,je t'achète un vélo demi-course ! » quelle joie d'avoir mon premier vélo!, affaire conclu, je réussi mon CEP et ma mère m'emmena à La Rochelle , et je revint avec mon demi-course!!.

Pendant ce temps, la guerre est finie, c'est le temps des Américains dans de grandes bases sur la région Rochelaise,et mon entrée dans la vie active comme apprenti ardoisier-zingueur puis plombier -chauffagiste, treize kilomètres kilomètres aller et autant à revenir, été comme hiver avec un casse-croute que me préparait ma mère, toujours aux petits soins pour moi.

C'est le début de la guerre d'Indochine ou ce bat un cousin, engagé dans les Paras.

Je travaille avec de vieux ouvrier,qui m'apprennent les ficelle du métier en ardoise, beaucoup de toiture sont en ardoises, les édifices publiques, monuments, gare, églises, etc,,pendant trois ans alterné avec le lycée technique, mais en parallèle je rêve de faire comme mon frère !. Marin au commerce au long cours ( international ) sur un gros pétrolier de 300.000 tonnes, il va jusqu'à Bornéo-Sumatra-Java ou des gisements de pétrole tourne à plein régime, c'est la fièvre du pétrole, son gros tanker passe à chaque fois par le Canal de Suez que je vais voir en 1956 pour la 1er et la dernière fois en tant que parachutiste, triste fin pour la France, Suez et l'Algérie !!.

Je m'inscris aux affaires Maritimes, j'ai trouvé un petit patron pêcheur, qui veut bien me prendre comme novice ( apprenti marin ) dans mes jours vacants, samedi/dimanche, sur une petite pinasse (bateau de petite taille, huit à dix mètres ) pêcher le poissons côtier, bar,sole,anguille,raie etc..,plus les huitres et les moules . Je ferais cela durant deux années pour prévaloir mon inscription maritime, qui m'ouvrira la porte pour embarquer sur un pétrolier. Ce sera un travail dure, c'est la marée haute et basse qui décide du départ à la pêche,n'importe quelle heure, n'importe quel temps, été comme hiver .

Durant deux ans, je fais de la pêche tout les week-end, pour faire prévaloir une activité maritime, afin de trouver un embarquement sur un gros transport, soit un pétrolier ou un cargo à la Shell entre autre. A seize ans j'arrète la pêche, cela devient trop dure, de plus j'ai deux ans d'activités maritime , qui me donne droit de travailler et de naviguer sur des bateaux. Il faut que je passe mon CAP pour cela, j'ai besoin de me concentrer sur l'examen dans un an.

Avec le temps de disponible, je m'inscris à un club de judo de La Rochelle, où je suis très assidu, ce sport me plait, pour parfaire ma musculation je fais de l'haltérophilie. Avec mes 1m60et mes 64 kg, ces deux sports mon apportés de l'assurance.
J'avais un comportement timide, je passe vite au stade du gars qui a du muscle, endurci par deux ans de travaille comme marin et mon métier de couvreur-ardoisier, nécessitant une attention de tout les instants, ne pas avoir le vertige, être souple, endurer le froid l'hiver et la chaleur l'été sur de l'ardoise brulante. Je passe mes ceintures de grade en judo, en trois ans je monte de la ceinture jaune de débutant à la orange puis verte et enfin la bleu juste avant la ceinture marron,et des petites compétitions en haltérophilie ou je développe 85 kg.

A dix huit ans, je suis ouvrier qualifier depuis un an et demi, mon travail est bien rémunéré, ma paye est pour ma mère, je trouve cela normale, elle a tant souffert et fait de sacrifices pour subvenir à nos besoins. Avec mes copains ont fait des sorties a vélos, tous sont des sportifs, dont, Ido Fincato, qui ira au championat de France de boxe et deviendra champion de France dans sa catégorie , un autre de la lutte et du catch, des gars sérieux, pas d'alcool ni de cigarettes, c'est à l'armée que j'ai commencé à fumer et à boire (modérément).

On parle entre nous des évènements, l'Indochine, l'Algérie,nous sommes en 1954, et nous avons tous un parent, un frère ou un cousin, appelé ou engagé, pour ma part, mon frère c'est engagé en 1944 dans les Fusiliers Marins, et c'est retrouvé à la base d'Hourtin puis la guerre contre les Allemands toujours dans la poche de résistance de Royan. J'ai changé de patron, le salaire ne me donnait pas satisfaction, ce patron était comme l'autre ne payant pas plus ses ouvriers.

Les copains avec leurs l'aventures ou de leurs problèmes de coeur, une Nana qui lâche un pote, l'autre qui à des accrochages avec la femme avec qui son père à refait sa vie, des mésententes entre demi-frère de famille reconstituée après la guerre de 1939/45..
C'est mon cas, ma mère à refait sa vie avec un veuf ayant trois enfants, deux sont élevés le 3ème de deux ans mon ainé; Ma mère s'est remarié et j'ai deux demi-sœurs nées de cette union plus jeunes de neuf et dix ans. Avec ce beau-père , rien ne va plus, il est gentil, mais je n'ai pas la préférence, loin sans faut, il travaille dur dans la maçonnerie.

Avec un copain, Nono, de La Rochelle, qui veut absolument faire Para, et n'arrête pas de me raconter des histoires d'aventures parachutistes, si bien que je le prend au mot. Et nous voilà un beau jour du mois d'août 1955, dans un bureau de recrutement parachutiste, de la place de Verdun à La Rochelle, pour prendre des renseignements plus précis. J'ai suivi à la radio les évènements de 1954 en Indochine, c'est la fin de notre domination, avec le désastre de la bataille de Diên Biên Phu, la capitulation de la France,nos prisonniers la longue marche de la mort vers des camps d'exterminations, c'est le mot à employer vu l'hécatombe de nos pauvres prisonniers, les paras, la Légion, les troupes de tout les corps d'armées, tout est parti en poussière, ceux qui reviennent de labàs, sont hués par des communistes hargneux au débarquement du bateau à Marseille, quel tristesse de voir tout ces gars descendrent comme des pestiférés du bateau.

Ma mère doit vivre en paix dans son ménage, sans avoir à subir les accrochages entre son nouveau mari et moi, les désaccords sont de plus en plus fréquents entre nous deux, c'est en parti ce qui ma poussé à prendre une décision capitale par la suite.
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