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 A l’entraînement avec les gendarmes mobiles

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2 participants
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Philippe MULLER
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Philippe MULLER



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MessageSujet: A l’entraînement avec les gendarmes mobiles   A l’entraînement avec les gendarmes mobiles EmptyMer 24 Nov 2010 - 20:49

leparisien.fr
De notre envoyé spécial à Saint-Astier (Dordogne) Jean-Marc Ducos | 24.11.2010, 09h51 | Mise à jour : 16h25

Depuis quarante ans, les gendarmes ont investi un vaste terrain militaire à Saint-Astier (Dordogne) où ils s’entraînent à affronter les violences urbaines en France, Outre-mer et à l’étranger. Il ne manque rien dans cette petite ville reconstituée à l’image d’un décor de cinéma vieillissant : ni la banque, ni le garage auto, ni la gare routière, ni la cité.

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Diaporama : Des conditions d'exercice très réalistes

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«Apprendre une utilisation graduée de la force»

C’est dans cet univers de béton, traversé par des avenues encombrées de barricades faites avec de vieilles carcasses de voitures, que les gendarmes mobiles viennent suivre un stage intensif de remise à niveau pendant quinze jours. Chaque escadron y passe.

Pendant deux jours, nous avons suivi ces manoeuvres aux côtés des «moblo» - le surnom des gendarmes mobiles - plongés dans les gaz lacrymogènes, les incendies et les émeutes.

Robocop

Première étape, le matériel. Sur un comptoir en bois, le fourrier aligne les gants en cuir épais, les jambières pour protéger les tibias, un blouson noir sans poches pour éviter que les manifestants ne s’y agrippent, un solide pantalon bleu indéchirable et un sous-pull ignifugé au cas où, un casque à visière bleu lourd, censé stoppé les petits calibres, et un masque à gaz. Sans oublier les épaulières qui transforment n’importe qui en Robocop d’occasion.

Jeu de rôles

Au briefing du soir, Michel Pidoux, le patron du centre d’entraînement, prévient les troupes : «Notre mission est de faire face à la radicalisation des comportements contestataires en faisant le moindre usage de la force.» Le scénario est lancé. Les escadrons de gendarmerie viennent de Blois (Loir-et-Cher), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Moulins (Allier) et Satory (Yvelines). Chacun va endosser tour à tour le rôle du «gentil» et du «méchant».

Boules de pétanque, bouteilles de gaz et électroménager

«Les gendarmes sont harcelés et victimes d’agressions de toutes parts. L’ambiance se durcit, les embuscades deviennent une habitude. Les forces de l’ordre sont bombardées, depuis des terrasses d’immeubles, de boules de pétanque, de bouteilles de gaz et même d’appareils électroménagers» , résume le lieutenant-colonel François Mézières, le directeur adjoint. Son credo : «Interdire les actions individuelles toujours dangereuses.» La bavure est proscrite, les instructeurs surveilleront la manoeuvre et observeront le comportement des commandants d’escadron. S’ils ne font pas l’affaire, les stagiaires seront invités à refaire leurs preuves.

«Tu mets ton masque, ça va camphrer»

Il faut s’équiper dans l’urgence sous la pluie battante. Mettre les jambières sur le pantalon bleu est un art. Les fixations serrent les articulations devenues d’un coup aussi raides que celles d’un pantin Le casque pèse sur les vertèbres cervicales . Les dés sont jetés : des casseurs ont investi la gare routière de Saint-Astier et se livrent à des exactions. L’escadron reçoit l’ordre de bouger. Les gendarmes doivent escorter des pompiers pour éteindre des voitures en feu et protéger une ambulance.

Dans le fourgon, neuf gendarmes au gabarit impressionnant m’attendent . «Tu mets ton masque, ça va camphrer (NDLR : jet de grenades lacrymogènes) et tu suis. Surtout, tu fais attention à ne pas tomber», prévient l’adjudant-chef devenue mère poule pour le bleu. Le sol est jonché d’éclats de verre et d’obstacles : des bidons, des arbres couchés. Des cocktails molotov (des vrais) sont projetés à proximité et l’onde de chaleur des flammes se ressent.

Sirènes hurlantes et fumée aveuglante

Boucliers en avant, les gendarmes bondissent des camions comme s’ils étaient chaussés de baskets. J’ai du mal à suivre avec ces jambières qui me paralysent. Une foule hostile constituée d’autres collègues canarde le peloton avec des pavés en caoutchouc suffisamment lourds pour créer un effet d’impact sur les boucliers. Toutes sirènes hurlantes, les camions suivent au plus près les gendarmes. «Ils jouent un rôle de protection et créent en même temps un impact psychologique avec les sirènes et les lumières violentes», détaille le capitaine Christophe Tomc, instructeur au centre .

La fumée des incendies envahit l’espace. Le bruit est intense. Des hauts parleurs diffusent une bande son criarde qui «reproduit l’ambiance dans laquelle on évolue lors des manifestations», explique encore le capitaine. Dans ce brouhaha, il faut entendre et comprendre les ordres. «Pas toujours simple», dit l’adjudant du peloton India.

Les camions suivent et se faufilent. J’ai perdu le peloton dans la fumée. La visière du casque, le masque à gaz sur les lunettes, on n’y voit rien. «Nous non plus !» rigole un jeune gendarme venu me récupérer. Il me livre son truc pour voir malgré tout : «Tu prends du savon liquide et tu l’essuies sur la visière.»

Mot d’ordre de base : ne jamais être seul face aux manifestants. «Celui qui tient le bouclier est toujours guidé par un autre posté en binôme derrière, pour le protéger et le relever en cas de chute !» hurle un sous-officier. «La cohésion du groupe est notre force», insiste le capitaine Tomc.

«Alors le bleu, tu souffres ?»

Le mobile qui tient le Cougar (le lanceur de grenades lacrymogènes) est autorisé à ouvrir le feu de cet appareil qui interdit le tir tendu car il est coudé. Les pastilles de gaz se dispersent au milieu des manifestants. Rien n’y fait. Ils résistent. Une deuxième, une troisième et une quatrième volée partent. Les pompiers attendent derrière un camion bleu et parviennent à atteindre les voitures en flammes. Une dizaine de «moblos» les entourent.

Les «méchants» tentent un assaut. Un simple bon de quelques mètres des Robocop les fait s’éparpiller. Le gaz, dense, ne se disperse pas faute de vent. Je n’ai pas mis mon masque et je commets l’erreur de me frotter les yeux. La gorge est comme envahie par une poignée de poivre. Infernal. «Alors le bleu, tu souffres ?» ironise un major tout en offrant sa bouteille d’eau pour rincer le visage. Je suis épuisé. «Nous on tient dix heures s’il le faut», répond le major. L’exercice se poursuit toute la nuit.
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SF
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MessageSujet: Re: A l’entraînement avec les gendarmes mobiles   A l’entraînement avec les gendarmes mobiles EmptyMer 24 Nov 2010 - 23:09

Pas si simple d'être Gendarme, on est très loin de St Tropez !....
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Philippe MULLER
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Philippe MULLER



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MessageSujet: Trois jours en immersion avec les gendarmes mobiles en Dordogne   A l’entraînement avec les gendarmes mobiles EmptyLun 27 Déc 2010 - 19:31

http://juralibertaire.over-blog.com/article-les-mobiles-travaillent-les-journalistes-aussi-63740201.html
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