KROTOFF Robert Capitaine au 11ème CHOC

Le Capitaine Robert KROTOOF dit "KLEBER" parti de métropole en Algérie en novembre 1955, était responsable du GLI (groupement léger d'intervention) du 11ème CHOC. Mort au Champ d'Honneur le 9 mars 1956 dans les Nementchas.
Il a été le Parrain d'une promotion d'EOR de Coëquidan (EOR 602), contingent 85/12, de décembre 1985 à mars 1986.






Le Capitaine KROTOFF et son frère.






Enterrement du Capitaine KROTOFF aux Invalides.

Cher ami PETIT, bonjour,

n'aurais-tu pas des informations sur le devenir de la dépouille du Capitaine Krotoff ?
Sur l'équipage de l'hélico qui a transporté son corps pour le rapatriement en métropole ?
Ou serait sa sépulture ?

Peut-être qu'un élève de la promotion d'EOR de Coëquidan (EOR 602), contingent 85/12, de décembre 1985 à mars 1986, lira ce post et pourra me donner des compléments d'informations.

Bonne fin de journée à vous tous.

Arcimboldo

Mieux vaut tard que jamais Arcimboldo. J'ai remis le nez dans les messages !
Si j'avais ouvert ce post, à l'époque, c'était parcequ'un copain de promotion de mon fils à l'EMIA (promo 2006/2007 de la Battie) n'était autre que Stanilas Krotoff, petit neveu ou neveu de Robert Paul Krotoff, et quand il était venu à la maison, nous avions discuté de ce capitaine du Service Action de la DGSS, qui était à la tête du 11ème Choc.
Le nom de Robert Krotoff figure sur le monument aux morts de NEUVILLE aux BOIS (45).

Le capitaine KROTOFF Robert premier commandant du camp de Cercottes 45 était natif de Neuville au bois 45 d'où son inscription sur le monument de la ville.

Bonsoir amis paras,

j'avais posé cette question :

Citation :

Sur l'équipage de l'hélico qui a transporté son corps pour le rapatriement en métropole ?

Je ne pense pas que vous ayez pu avoir une réponse précise.

Les recherches vont se poursuivre du côté des aviateurs hélicos de l'époque.

Merci à tous de vous être impliqué à fouiller la toile ou à chercher dans vos mémoires.

Bien cordialement à vous.

Arcimboldo

Bonjour,
j'arrive peut être un peut tard... mais il semblerait que la capitaine Krotoff ait été inhumé à l'intérieur même du camp de Cercottes.
A vérifier
Cordialement

KROTOFF , une légende du 11* ...

Maître de l'art des hommes de l'ombre... Souvent cité dans les centres d'instruction du 11, des décennies plus tard.

Details de l'histoire trés intéressant, j'espère qu'il y aura une réaction à cette question!

La fiche du Capitaine Krotoff dans le site MémorialGenWeb mentionne que sa sépulture se trouve dans le cimetière communal de Cercottes.

http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=6388948

Bonjour,
voici d'où je sors cette info. Je ne sais pas ce que ça vaut.



Bonne journée

C'est étonnant qu'il n'y ait pas un " Ancien " qui aurait pu prendre une photo de l'endroit ou il repose , Il mérite bien l'attention et le respect de CMP? A moins que le CERVP ne soit encore un endroit" sensible " ?

Merci BKLX pour le lien fort intéressant !

Bonsoir,
dernière info communiquée par un ami :



ce qui confirme la thèse selon laquelle la sépulture du capitaine Krotoff serait à Cercottes
Pour info les initiales P.A.T. correspondent à Pierre André THEBAUT

A bientôt

le 6 a écrit:

A moins que le CERVP ne soit encore un endroit" sensible " ?

Le Centre parachutiste d'entraînement spécialisé -CPES- (appellation actuelle) est une installation sensible :
la superficie du camp est floutée sur les images satellitaires de sites comme Géoportail, Google maps, etc.

Ce PAT semble bien injuste envers le capitaine , les Bergot, Huitric doivent grincer des dents ...

On ne sait certainement pas tout sur le service action et ses missions ...

j'ai souvenir qu'un Ancien me racontait que souvent " ils" n'étaient pas de conventionnelles unités Para .  habillés en cotte noire, sans signes d'identification possible , chéchia noire, armes disparates , aucuns papiers bien sur, conduisant ainsi à des intrusions illicites, ne sachant plus trés bien de quel coté de la frontière ils pratiquaient ...  "
Ou bien , déguisé en fell, pour cueillir les renseignements , déguisés en postiers vérifiants les lignes  etc  ...Les Aussaresses, Godard, Decorse, Hentic, Sassi, Rocolle et j'en passe ont semé de la bonne graine et montré "le savoir faire "...
Le GLI cité était la crème de la crème parmi recrues du 11, ils savaient tout faire et pouvaient tout faire, il semblerait qu'ils n'ont pas étaient utilisés judicieusement d'aprés certains " officiels "...

Vu ses origines , Ce Capitaine n'a pas eu les honneurs de la France reconnaissante par hasard... Bien des noms illustres n'ont pas connu les Invalides (mérités ou pas... )

Respects et honneurs à ce nom

Bonjour Pro 6,

je ne comprends pas bien pourquoi vous dites que :

le 6 a écrit:

Ce PAT semble bien injuste envers le capitaine , les Bergot, Huitric doivent grincer des dents ...

Je trouve plutôt que PAT est plutôt élogieux, d'ailleurs il écrit à son sujet :

PAT a écrit:

[...] La 512ème promotion EOR de Coëtquidan s'honorera en choisissant de s'appeler : promotion Capitaine KROTOFF

En revanche, je ne comprends pas bien le passage du texte suivant :

PAT a écrit:

En cette année 1985, où, après trop de légèretés coupables, a été donnée en pature à l'opinion et défigurée l'Arme la plus délicate et la plus exposée de l'Arsenal de Défense du Pays [...]

Que c'est il passé en 1985

Au plaisir de lire vos explications

BKLX a écrit:

Bonjour Pro 6,

je ne comprends pas bien pourquoi vous dites que :

le 6 a écrit:

Ce PAT semble bien injuste envers le capitaine , les Bergot, Huitric doivent grincer des dents ...

: il suffit de lire le 11 de E.Huitric,  et dossier rouge , et le 11 bataillon action de Bergot

Je trouve plutôt que PAT est plutôt élogieux, d'ailleurs il écrit à son sujet :

PAT a écrit:

[...] La 512ème promotion EOR de Coëtquidan s'honorera en choisissant de s'appeler : promotion Capitaine KROTOFF

:  Il se fait l'écho de "mais plus soucieuse de littérature attrayante que d'exactitude historique..." Procés équitable? quand on suit la génèe du bataillon BCRA,GCMA, SDECE, compteraient pour du beurre ?


En revanche, je ne comprends pas bien le passage du texte suivant :

PAT a écrit:

En cette année 1985, où, après trop de légèretés coupables, a été donnée en pature à l'opinion et défigurée l'Arme la plus délicate et la plus exposée de l'Arsenal de Défense du Pays [...]

Que c'est il passé en 1985  : simplement l'affaire du Rainbow warrior  et du linchage médiatique qui en découle :  j'aime beaucoup " donné en patureà l'opinion " ou les gauchos et apparentés se sont donnés plus que raisonnablement ...

Au plaisir de lire vos explications

C'est du moins mon simple ressenti n'ayant pas eu la chance d'y etre incorporé hélas, et puis la "sélection requise"...: en 66 la demande TAP commencée à etre moins impérieuse.

P.A.T se trompe en écrivant "la 512 ème Promotion E.O.R de Coëtquidan"

La Promotion E.O.R Capitaine Krotoff était, comme l'a écrit justement Petit dans le 1er post de ce sujet, la Promotion EOR 602 décembre 1985 -mars 1986

http://www.guer-coetquidan-broceliande.fr/bisto/coet/eor.html

Bonjour
effectivement Pérignon il y a une erreur sur le n° de promo
en revanche l'année est bonne... curieux tout de même une erreur si grossière !
Bonne soirée

Petites précisions...

Paul Robert Krotoff était né le 9 août 1913 à Hawamdiyya en Egypte, où son père Sylvestre Krotoff (1875-1950) travaillait comme chimiste dans une sucrerie locale.
Il devait son nom à consonance slave à un lointain ancêtre russe venu en France à l’époque napoléonienne.
Engagé volontaire en novembre 1932, Robert rejoignit d’abord le 25ème régiment d’artillerie divisionnaire de Châlons-sur-Marne, puis le 59ème régiment d’artillerie de Sarrebourg en 1936. Admis à l’école militaire d’artillerie de Poitiers en octobre 1937, il en ressortit avec le grade de sous-lieutenant en septembre 1938. Il fut alors affecté au 36ème puis au 236ème régiment d’artillerie.
Capturé par les Allemands le 20 juin 1940, il passa toute la durée de la guerre comme prisonnier à l’Oflag VI-B (son cousin, Serge Krotoff, combattit pour sa part dans la Waffen-SS et finira fusillé par les hommes de la 2ème DB).
Libéré en mai 1945, Robert est envoyé en Indochine en décembre 1945. Il va commander une compagnie du 1er bataillon de chasseurs laotiens jusqu’en décembre 1947.
Après un séjour au groupement d’aviation d’observation n°20, il est détaché auprès du SDECE en avril 1949.
En janvier 1950, il fonde puis dirige le Centre d’instruction des réservistes volontaires parachutistes (CIRVP) de Cercottes. Très charismatique, il entretient d’excellentes relations avec son supérieur, le lieutenant-colonel « Morlane », chef du Service Action du SDECE.
Le 11 juin 1953, à l’occasion d’un saut d’entraînement à Châteaudun, il se brise une vertèbre mais n’en reprend pas moins très rapidement son poste.
En novembre 1955, il laisse le commandement du CIRVP au capitaine Roger Flamand pour aller prendre la tête du GLI.
De façon tout à fait exceptionnelle pour un membre des services spéciaux, il aura droit à des funérailles officielles aux Invalides en présence de Morlane et de Decorse.
Il sera ensuite enterré dans l’enceinte même du camp de Cercottes.
Marié à Marie-Henriette Caron, il était père de trois enfants.

Bonjour et merci pour ce complément d'informations FOUQUET66
cordialement