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 Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ?

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MessageSujet: Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ?   Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ? EmptyMer 11 Avr 2018 - 12:34

METAMAG a écrit:
Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ?
Accueil » Des idées et des hommes » Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ?
Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ? France_mayotte_comores

Rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores : les Mahorais sont-ils les prochains Harkis ?

9 avril 2018 1 commentaire
Armand Launay ♦ 
Enseignant en philosophie.

Dans le premier Métamag, nous avions une rubrique « Confrontation » qui s’évertuait dans la tradition de la disputatio médiévale de réunir deux avis opposés sur une même question. Nous avions abandonné cette rubrique faute de munitions mais non par pacifisme. Armand Launay fervent départementaliste a décidé de reprendre les armes. A Métamag,  ce sont des arguments. Voici en quelque sorte le manifeste d’une première contestation. Nous la publions car elle illustre parfaitement la position populiste mahoraise après celle développée par Michel Lhomme. La Rédaction.

Les Harkis désignaient en Algérie française les troupes algériennes qui renforçaient l’armée française. Ce mot vient de l’arabe “haraka” qui signifie mouvement. Depuis, il a pris un sens plus large en désignant tout Algérien militant pour le maintien de l’Algérie dans la France sous la forme institutionnelle de trois départements.
Les Harkis se sont battus contre les Algériens autonomistes et indépendantistes. Ils n’ont pas bénéficié d’un soutien fort des gouvernements français et, pis, ont été en grande partie abandonnés aux représailles des Algériens à partir de 1962 et le départ des autorités françaises. Les Harkis ayant gagné le sol français y ont été très mal accueillis. Cela démontre que quand la France abandonne une minorité fidèle, cette minorité risque d’être martyrisée par des personnes de même culture et punissant la France à travers elle.
N’est-ce pas ‒ toutes proportions gardées ‒ le cas des Mahorais qui défendent ardemment leur département face aux peuples des Comores qui les supplantent numériquement et leur refusent le droit à l’autodétermination ? On me rétorquera qu’aucune guerre n’a éclaté dans l’archipel des Comores et que les Mahorais ne sont pas des martyrs français. C’est en partie vrai, mais l’étude historique démontre que les Mahorais ont été maltraités par leurs voisins et que ce risque revient !
Avant la France, les Mahorais luttaient pour leur autonomie
Ce n’est pas la France qui a divisé les Comores. Celles-ci étaient distinctes et disputées par des sultans désirant la souveraineté sur l’archipel. Ainsi, les sultans d’Anjouan se considéraient comme maitres des Comores grâce à leur ascendance arabe leur conférant ce droit de coloniser les autres. Ils se servaient en esclaves à Mohéli et Mayotte. Ils percevaient des tributs. Ils envoyaient des troupes et des mercenaires malgaches mater la désobéissance des insulaires. Des pirates malgaches se servaient aussi en esclaves dans les Comores. Quand Mayotte fut vendue à la France par un ancien mercenaire malgache, en 1841, il ne restait que 5 000 personnes sur l’ile. Ce peuple, mi-malgache, mi-swahili, se développa sous une paix française et fut enrichi de travailleurs forcés du Mozambique exploités dans les plantations coloniales réunionnaises.
En 1958, la France autorisa les dirigeants comoriens à coloniser Mayotte
En pleine période de décolonisation, la France autorisa ses colonies à choisir leur nouveau statut, et ce dans le cadre du référendum de 1958 voulu par Charles de Gaulle. Les élus comoriens choisirent de rester français, jugeant qu’ils n’étaient pas prêts pour l’autonomie, et de faire de leurs îles un simple territoire d’outre-mer. Les représentants de Mayotte voulurent que leur île devienne un département français de plein droit. La France choisit alors de considérer les quatre îles comme un ensemble administratif qui devint un territoire d’outre-mer.
Les terres des anciennes plantations coloniales furent donc vendues par la France. Ce sont les dirigeants Comoriens et Anjouanais qui les acquirent à bon prix. Les Mahorais ne voulant pas travailler pour eux, les dirigeants firent venir des colons anjouanais. Certains s’en prirent aux terres des Mahorais, commirent des exactions (vols, viols, agressions, meurtres). Les élus comoriens transférèrent le chef-lieu de Dzaoudzi à Moroni. Ils trustèrent les emplois publics au détriment des Mahorais. Une forme de colonisation administrative débuta fort. Ainsi, les élus Mahorais lancèrent leur mouvement politique : le Congrès des notables, devenu en 1966 le Mouvement populaire mahorais (MPM). Subissant la pression et les brimades des Comoriens, des Mahorais s’organisèrent aussi en réseaux militants : les “soroda”, déformation du mot soldat. Malgré quelques actions violentes, le combat fut essentiellement pacifique comme l’illustrent les mouvements des chatouilleuses préférant humilier les opposants (les serre-la-main) et les Comoriens que de risquer le combat physique interethnique.
Depuis 1974, les Comoriens refusent la souveraineté des Mahorais sur Mayotte
En 1974, la France accepta que les peuples des Comores s’autodéterminent de nouveau. Les Mahorais voulurent rester français. Les peuples des autres îles voulurent l’autonomie complète. Les dirigeants comoriens acceptèrent de la France le droit de s’autodéterminer mais le refusèrent aux Mahorais comme s’ils en étaient les chefs. Ceci d’un point de vue politique et diplomatique, allant même jusqu’à jouer l’opposant farouche dans les Assemblées plénières de l’ONU jusqu’en 1994. Mais les Comoriens refusent aussi la souveraineté des Mahorais physiquement, en les noyant sous la masse migratoire. Les Mahorais ont toujours accueilli des étrangers, certainement plus que leurs voisins comoriens. Preuve en est la double culture malgache et swahili spécifique à Mayotte et la considération des Mahorais pour les Métropolitains. Mais, constatons que Mayotte ploie sous l’immigration et la démographie galopante d’Anjouan, principalement. Constatons que les Mahorais sont en minorité numérique chez eux, que leurs terrains sont squattés, leurs services publics débordés, leur sécurité démolie, leurs dotations reconverties en aide humanitaire. C’est ainsi que l’obtention du statut de département en 2011 a rassuré, un temps, les Mahorais quant à leur ancrage dans la République et quant aux volontés des gouvernants… d’alors.
Depuis 2014 : la France favorise une souveraineté comorienne sur les Mahorais
Les gouvernements français n’ont jamais déployé l’armée dans le lagon mahorais pour en défendre les frontières et donc l’application du droit français. De fait, ils laissent le pouvoir leur échapper au profit de peuples qui veulent annexer Mayotte. Qui plus est, depuis 2014 les gouvernements français travaillent au rapprochement institutionnel entre Mayotte et l’Union des Comores sous le nom d’État associé et par le Haut comité paritaire. Ils recréent l’erreur de 1958 et, surtout, de 1957 où fut créé un Conseil de gouvernement des Comores, englobant et noyant Mayotte. Ils laissent faire la colonisation de Mayotte par les Comoriens et les Anjouanais.
Le rapprochement institutionnel : une erreur stratégique !
C’est une grande erreur stratégique des gouvernements français : il existe ici des peuples différents et les plus populeux écrasent les Mahorais et les Mohéliens. Un rapprochement institutionnel ne résoudra pas les conflits. Preuve en est la crise séparatiste anjouanaise et mohélienne qui a démontré en 1997 que les peuples et leurs dirigeants ne se supportent pas. Suite à cette crise, la République islamique des Comores est devenue L’Union des Comores ‒ bel oxymore ‒ avec une présidence tournante, c’est-à-dire que chaque ile doit avoir son président à tour de rôle.
Rassembler les îles administrativement va accroître la dilution du peuple mahorais. Quand il sera dilué, aucune volonté générale ne pourra justifier la présence française qui passera pour une force étrangère détestée.
Qui plus est, les Comoriens et Anjouanais n’ont pas de projet de développement. Ils ne voient que le présent, les aides financières françaises, les services publics à Mayotte, les papiers pour aller en Métropole. Ils interdisent à la France de mettre en valeur les richesses des Comores tout en profitant des investissements français. Jamais les dirigeants comoriens n’accepteront l’ingérence des lois françaises, c’est elles qu’ils ont fui en créant leur pays. Que visent les dirigeants comoriens ? Enrichir leur fortune en laissant le port devenir une étape sur une voie commerciale chinoise, en devenant une réserve potentielle de pétrole pour l’Arabie saoudite, une base arrière russe…
L’État associé ne se fera qu’au profit des Comoriens et des Anjouanais. Les Mahorais n’en seront que les Harkis, des sorodas que l’on va confier à ceux qui les haïssent et les noient depuis toujours.
D’où vient cet aveuglement français ? Aimer s’embourber régulièrement dans trois îles qui nous haïssent et négliger la souveraineté mahoraise qui nous appelle depuis 177 ans !
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