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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 CAMERONE 2018

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Pérignon
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MessageSujet: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyMar 30 Jan 2018 - 10:09

Il portera la main du capitaine Danjou à Aubagne - Camerone 2018

CAMERONE 2018 Unname10

Citation :
Cette année, le médecin en chef Jean-Louis Rondy sera le porteur de la main du capitaine Danjou lors de la cérémonie du 30 avril 2018, à Aubagne.
A travers lui, la Légion rendra un hommage particulier au Service de Santé des Armées (SSA) et à la manière remarquable dont il prend en compte et accompagne nos blessés.

A 17 ans, en 1943, Jean-Louis Rondy entre à l'organisation civile et militaire (OCM) au sein de laquelle il participe à la libération de Paris.
Puis, dans les rangs de la Division Leclerc, il est engagé dans la campagne de France et d'Allemagne. Après la guerre, il reprend ses études et prépare l'admission à "Santé Navale", où il sera admis en 1948. Nommé médecin-lieutenant en 1952, affecté au 1BEP, il rejoint le Tonkin.
Il participe aux opérations dans le Delta et effectue un saut opérationnel sur Diên Biên Phu en novembre 1953. « Après mes études de médecine, j'étais breveté parachutiste et commando en 1952 et je suis parti en Indochine où j'étais affecté à ma demande comme médecin au 1er bataillon étranger parachutiste, un bataillon déjà glorieux bien que tout jeune puisque créé en 1948.
Je suis parti avec eux, j'ai sauté à Diên Biên Phu, le 21 ou 22 novembre 1953. On a pris d'assaut la ville pourtant occupée par les Viets. Et mon bataillon est resté dans la cuvette jusqu'au dernier, jusqu'au 8 mai ». Il est blessé et capturé le 8 mai 1954. Il restera très marqué par cette détention inhumaine : «Ce qui m’a le plus marqué, c'est le lavage de cerveau. Les Viets voulaient nous imposer leur point de vue, nous convertir au communisme. Pas très facile car leurs arguments étaient fallacieux ! ».
Libéré 4 mois plus tard, il sera rapatrié sanitaire et hospitalisé durant presque un an. Il servira de nouveau dans les rangs de la Légion étrangère, comme médecin-commandant au 3e REI (1965 - 1967) à Madagascar, durant les évènements aux Comores.

Au cours d'une interview, en 2014, le colonel Rondy disait : «Je crois qu'il faut entretenir la mémoire du sacrifice »… c'est tout l'objet du thème de cette année.Nous nous souvenons de nos morts…
Plus de 40 000 étrangers sont morts pour la France depuis la création de la Légion étrangère. C'est un sacrifice important, qui a lui seul fait taire les détracteurs, à lui seul impose de plier le genou !
Symboliquement, la Légion se souviendra de tous ses morts à travers la commémoration du centenaire de la fin de la Grande Guerre, et participera à de nombreuses cérémonies aux côtés des amicales.
Elle inaugurera, en juin 2018, une nouvelle exposition : "Zinoview - Cendrars : regards croisés de deux légionnaires sur la Grande Guerre".
La Légion rendra également un honneur particulier à ses anciens, en confiant le drapeau du 11e REI, régiment dissout en 1940, au Groupement de recrutement de la Légion étrangère.
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FOUQUET66
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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyMar 30 Jan 2018 - 11:29

Merci Pérignon.
Notre Médecin Légionnaire le mérite grandement!!
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guilhon
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guilhon



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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyLun 12 Fév 2018 - 18:52

honneur a tous ces anciens
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Pérignon
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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyJeu 19 Avr 2018 - 16:42

Un Rennais, héros de la Légion, honoré par ses pairs

CAMERONE 2018 95ab5510
Françis Ruiz (à droite) en compagnie du général de Saint-Chamas (à gauche)


Citation :
Ce sera un très grand jour pour ce véritable héros de la Légion. Le 30 avril, Françis Ruiz, 91 ans, doyen de l’amicale des anciens de la Légion d’Ille-et-Vilaine, participera à la grande cérémonie de tradition à la maison mère de la Légion étrangère, à Aubagne (Bouches-du-Rhône).
Ce jour -là, comme chaque année depuis 1906, sera commémorée Camerone, la bataille fondatrice de la légende, de l’esprit d’engagement total de la Légion et de sa devise : « Honneur et fidélité ».
"Françis Ruiz a été choisi pour être l’un des quatre anciens qui accompagneront le porteur de la main du capitaine Danjou", précise Jean-René Rincel, membre du bureau de l’amicale. "Il a failli être le porteur.
Mais un camarade de 92 ans l’a doublé !"
La bataille de Camerone ? En 1863, au Mexique, un détachement de soixante hommes, commandé par le capitaine Danjou et effectuant une mission de sécurité, doit affronter 2 000 Mexicains.
Réfugiés dans l’hacienda de Camerone, ils se battront pendant huit heures. Avant de mourir, le capitaine Danjou fait jurer à ses hommes de se battre jusqu’au bout et de ne pas se rendre. Ce serment sera tenu.
Plus tard, la prothèse de la main gauche de Danjou, qu’il portait à la suite d’une blessure reçue à la bataille de Solferino (1859), fut récupérée et déposée au musée de la Légion.
Camerone fut commémorée pour la première fois en 1906, dans le poste isolé de Ta-Lung, au Tonkin. Ce n’est qu’en 1930 que la commémoration de cette bataille est officiellement devenu la fête de la Légion étrangère.
Officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, titulaire de la Croix de guerre, l’adjudant-chef Françis Ruiz est un combattant exceptionnel. "Il s’est engagé au régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) avant ses 17 ans, en mars 1944. Il a fait la campagne de France et d’Autriche et a été un des tout premiers parachutistes de la Légion", rappelle Jean-René Rincel.
Jeune sergent-chef dans le 1er bataillon étranger de parachutistes (1er BEP), il est engagé dans la terrible bataille de la RC 4 (route coloniale 4) opposant les forces du corps expéditionnaire français à celles du Viêt- Minh, en septembre et octobre 1950, au nord Tonkin, à proximité de la frontière chinoise. « Il verra son unité disparaître au combat, en octobre 1950, rappelle Jean-René Rincel.
Fait prisonnier, il connaîtra les camps vietminh pendant quatorze mois. Sur 1 900 prisonniers, après 22 mois de captivité, il n’y eut que 32 survivants. »
Françis Ruiz a servi la Légion jusqu’en 1956, et l’armée jusqu’à fin 1963. De retour à la vie civile, il est devenu responsable logistique, à Rennes, dans l’entreprise de transport Prost.
Les honneurs qui lui seront rendus le 30 avril seront mérités.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/04/16/un-rennais-parmi-les-porteurs-de-la-main-du-capitaine-danjou-19266.html
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Pérignon
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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyLun 30 Avr 2018 - 23:10


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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptyMar 1 Mai 2018 - 11:27

Merci Pérignon.
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MessageSujet: Re: CAMERONE 2018   CAMERONE 2018 EmptySam 5 Mai 2018 - 0:03

Discours de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre
Cérémonie du 155ème anniversaire du combat de Camerone
Aubagne, lundi 30 avril 2018



Citation :
Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux, clairons et légionnaires,

La Légion étrangère commémore ce matin le combat de Camerone, ici à Aubagne, dans les régiments étrangers en métropole et outre-mer, dans les unités engagées en opérations en Afrique et au Levant, et dans le monde entier où les associations d’anciens de votre troupe glorieuse font vivre la mémoire de l’un des plus hauts faits d’armes de notre histoire militaire.

Camerone témoigne en effet des plus belles vertus militaires : le courage qui permit à ces hommes de se dépasser et d’entrer dans la légende ; la volonté de faire face et de ne pas subir ; la fidélité à la parole donnée car c’est l’honneur du soldat ; l’esprit de sacrifice enfin, qui pousse les légionnaires à charger à la baïonnette un ennemi trente fois supérieur en nombre, alors qu’ils savent qu’ils vont mourir.

Camerone dit également une part de ce que vous êtes aujourd’hui, 155 ans après ce combat, tant il est vrai qu’il constitue toujours le socle de la Légion étrangère : une troupe où chaque légionnaire est un combattant, une troupe robuste pour laquelle la mission est sacrée, une troupe où le dépassement de soi et le sens du collectif sont l’exigence du quotidien.

Votre histoire n’était pourtant pas écrite d’avance. Et il fallut, tout au long de ces 187 années depuis votre création par Louis-Philippe en 1831, l’intelligence de vos chefs, une sorte de génie militaire français aussi, pour réussir cette alchimie parfaite de près de 150 nationalités, et forger ainsi une troupe de combattants parmi les plus réputés au monde. Il fallut surtout l’audace, la générosité et le courage des légionnaires, de vos anciens, qui un jour ont choisi comme vous un nouveau départ, choisi de servir un pays qui n’était pas le leur, choisi de servir un idéal.

C’est avec un immense respect que je m’incline devant vos drapeaux et étendards qui portent dans leurs plis le sacrifice des 40 000 légionnaires tombés pour la France, en servant la Légion, votre patrie. Legio patria nostra.

Au milieu de vous, sur cette place d’armes du quartier Viénot, je suis honoré de célébrer Camerone et heureux de vous témoigner l’affection et la gratitude des Français.
Car la Légion étrangère dit en réalité beaucoup sur la France, sur ses valeurs, sur son armée. Elle dit d’abord qu’il n’est pas de grand destin sans engagement, sans effort, sans éducation, sans volonté, sans idéal.
Elle dit aussi qu’il n’est pas de grande réussite sans confiance, sans ouverture, sans capacité à s’adapter aux réalités du monde et aux soubresauts de l’histoire.
Elle dit finalement l’importance du collectif, de la discipline, des forces morales et de la profonde dimension humaine dans les grandes aventures.
C’est ce subtil équilibre que vous incarnez dans votre esprit de corps, qui forge votre identité, pour vous préparer à « faire Camerone », vous aussi, si un jour la situation l’exigeait.

A la Légion, solidarité n’est pas un vain mot ; il est même au cœur de tout. « Tu n’abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés » dit le code d’honneur du légionnaire. Et ce sont ceux, qui hier comme aujourd’hui, ont été blessés au combat et ceux qui ont secouru leurs frères d’armes blessés dans leur chair, que nous honorons aujourd’hui.
Médecin, infirmier, auxiliaire sanitaire, anciens prisonniers ou blessés avanceront devant nous dans quelques instants, entourant le médecin-colonel Jean-Louis Rondy, qui porte la main du capitaine Danjou.
Cette main articulée en bois est un beau symbole : relique de Camerone, c’est aussi la main qui guide le plus jeune, qui secoure, qui empoigne le camarade blessé pour l’extraire du combat, qui soigne et qui accompagne sur le chemin souvent long et douloureux du rétablissement.

En commémorant Camerone, je pense à nos blessés et spécialement à vos camarades touchés lors de l’attaque de leur poste à Tombouctou le 14 avril dernier. Je pense à tous vos frères d’armes qui eux aussi font face à ce combat sur leur lit d’hôpital, soutenus et soignés par un service de santé des armées dont l’action est exemplaire, et qui paye lui aussi le prix du sang au combat.

Je m’incline avec respect devant la mémoire des militaires morts pour la France cette année, qui sont allés au bout de leur mission, et spécialement le caporal Bogusz Pochylski et le sergent Anthony Paiba Valverde.
Je pense aussi au colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, dont l’héroïsme a sans aucun doute à voir avec l’esprit de Camerone.
Je pense enfin à ce beau poème de Pascal Bonetti, officier d’artillerie lors de la 1ère guerre mondiale : « qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense, mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé, n’est pas cet étranger devenu fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé ». Et je me réjouis de la remise de deux décrets de naturalisation par le sang versé à vos deux camarades dans quelques instants.

L’évocation de nos morts et de nos blessés m’amène à vous dire combien, face aux défis du monde, sous l’autorité du Président de la République, le Gouvernement est mobilisé pour une France forte et lucide, où la crédibilité militaire que vous incarnez est une pierre angulaire de notre défense et de notre sécurité.
C’est cette exigence que portent la ministre des Armées et le chef d’état-major de l’armée de Terre, comme ils portent celle de l’attention à nos blessés, à leurs familles, et plus généralement à la condition du personnel, et j’y suis très attentif, car il n’y a pas de combat victorieux à l’avant sans un soutien efficace à l’arrière.
Sur ces deux fronts, la Légion étrangère se trouve aussi aux avant-postes, et d’une certaine façon, a toujours su montrer le chemin. More majorum.

Chers légionnaires, la Nation française vous admire ! Soyez fiers et continuez de servir avec honneur et fidélité.

Vive la Légion étrangère, vive la République, vive la France !
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