Michel Fournier rêve encore du record de chute libre

QU’EST-IL DEVENU ?

Michel Fournier rêve encore du record de chute libre

RAPPELDES FAITS. Le 27 mai, le Français Michel Fournier, 64 ans, officier parachutiste à la retraite, était prêt à s’attaquer au Canada au record du monde en chute libre, pas moins de 40 km ! Mais juste avant le décollage, le ballon gonflé à l’hélium qui devait le conduire jusqu’aux hautes couches de la stratosphère se détachait de la nacelle, une capsule pressurisée. Un imprévu et, au final, un cuisant échec.

LE BALLON s’est envolé à la suite d’un déclenchement intempestif du
coupe-câble, mais pas le rêve. Malgré le « coup de massue » lors du départ cauchemardesque, celui qui compte près de neuf mille sauts croit toujours dur comme fer en son (coûteux) projet qui doit offrir de précieuses informations sur le sauvetage d’astronautes en perdition.

L’ex-colonel de réserve, parrainé par le spationaute Jean-François Clervoy, espère bien retenter sa chance en mai prochain. « Je suis aubord de la réussite. Il est impensable que j’abandonne. Ça serait n’avoir aucun respect pour tous ceux qui se sont engagés dans cette aventure », martèle le sexagénaire qui, depuis cinq mois, n’a jamais cessé de s’entraîner, collectionnant, entre autres, les footings matinaux du côté des Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Pour l’instant, ce n’est pas l’énergie qui lui fait défaut « J’ai un coeur de 20 ans qui bat à 53-54 au repos ! » , mais plutôt l’argent. Il doit pourtant coûte que coûte racheter deux ballons russes. « J’ai encore besoin de 300 000 € pour boucler mon budget. J’ai repris mon bâton de pèlerin pour trouver de nouveaux partenaires », explique-t-il.
Certains sponsors lui sont restés fidèles, d’autres non. « Dans la conjoncture actuelle, je peux comprendre qu’on me dise non quand je redemande 100 000 € ! » Celui qui se prépare depuis vingt ans à un plongeon interminable de huit minutes n’a plus de fonds propres. Il avait, en
effet, investi tous ses deniers personnels dans ce qui s’est achevé par un fiasco. Le para est aujourd’hui fauché. « Je n’ai plus rien, j’ai vendu ma maison, ma retraite est hypothéquée pour soixante mois, je suis interdit bancaire… », recense-t-il. Sur son site Internet Legrandsaut.org , le fonceur malgré tout lance un appel aux dons promettant aux généreux particuliers un morceau de ballon dédicacé si jamais il arrive, avec son scaphandrier et sa combinaison spatiale, à franchir le mur du son et à faire « bang » ! Les commentaires sarcastiques, émis lors de sa tentative avortée le présentant comme un amateur suicidaire, ne l’ont absolument pas affaibli. « Je n’ai plus l’âge de me faire insulter par des petits crétins qui ne connaissent rien à l’espace », rétorque-t-il.

source:Le Parisien
publié 15 10 2008

Bonsoir,
Rappelez vous ily a peut être 50 ou 60 ans les premiers qui osaient tenter des chutes, se faisaient rire au nez.
Les records sont tombés au fur et à mesure de l'avance de techniques
La foi fait bouger les montagnes.
Banzaï

Voici le site de Michel FOURNIER.

Le grand saut qu'il doit retenter un jour.

http://www.legrandsaut.org/

Il me semble qu'il recherche des financements.

Cordialement à tous.

Je vais assister ce soir à la conférence qu'il donne à Verviers.
L'ANPCV de Verviers donne un coup de main pour la logistique de celle-ci.

Administrateurs a écrit:

Un rapport Roger!!!!!

Désolé, je n'avais pas vu ce message.

En fait , il a présenté son projet tel que l'on peut le voir sur son site " Le grand saut".
Je dois dire qu'il avait de solides arguments en faveur de son projet, mais pour ma part je reste septique que cela puisse servir à sauver des asrtronautes en difficultés. Lui sautera d'une nacelle plus ou moins statique, cela fait une fameuse différence avec une navette se déplaçant à une vitesse de plusieurs milliers de km/h. N'empeche que s'il réussit ce sera un fameux exploit, mais nous avons appris, début août, que son projet etait reporté vu que les Chinois n'ont pu lui fournir son ballon en temps utile. Affaire à suivre.

Merci d'avoir donné des nouvelles, nous sommes dans l'attente de l'exploit!