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| "Le budget des armées résume de façon dramatique l'insincérité du budget général". | |
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chouf confirmé
| Sujet: "Le budget des armées résume de façon dramatique l'insincérité du budget général". Mer 26 Nov 2014 - 22:44 | |
| Sénat: la partie recettes du budget adoptée pour la première fois depuis 2012 Par AFP, publié le 26/11/2014 à 16:57, mis à jour à 18:47 Paris - Le Sénat, repassé à droite, a adopté mercredi pour la première fois depuis 2012 la partie recettes d'un projet de loi de finances (PLF), celui pour 2015, afin de pouvoir poursuivre le débat et dénoncer, selon l'UMP, "un budget insincère". Le Sénat a adopté pour la première fois depuis 2012 la partie recettes du budget 2015 afp.com/Francois Guillot " Le Sénat pourra examiner la seconde partie du PLF et je m'en réjouis", a lancé le président de la Haute Assemblée Gérard Larcher (UMP) après avoir donné le résultat du scrutin: 190 voix de droite pour, 154 de gauche contre. Quand sa majorité était de gauche, le Sénat avait rejeté les PLF de 2013 et 2014 en raison de l'opposition, pour des raisons opposées, de la droite et du groupe CRC (Communiste, républicain et citoyen). Ces rejets avaient automatiquement interrompu l'examen du texte. " Ce vote n'est pas un vote politique, mais un vote technique", a dit à l'AFP le patron des sénateurs UMP, Bruno Retailleau. " Car nous voulons parler de la deuxième partie du budget, le volet dépenses". " Nous nous battrons sur des points importants, le budget des collectivités locales ou celui de la défense: 20% de ce budget est virtuel", a-t-il ajouté. " Le budget des armées résume de façon dramatique l'insincérité du budget général". " Dès vendredi, la nouvelle majorité aura l'occasion de faire au gouvernement des propositions d'économies", a souligné le rapporteur général Albéric de Montgolfier (UMP) à l'adresse du secrétaire d'État au Budget Christian Eckert. " Certaines seront significatives dès 2015, et nous aurons l'occasion d'exposer de vraies divergences de vues". " Les dispositions votées conduisent à aggraver le déficit public de 1,441 milliard d'euros. Sans autre correction en dépense, le déficit serait inchangé de 2014 à 2015", a souligné le ministre. " Le Sénat n'a finalement remis en cause le projet du gouvernement qu'à la marge", a-t-il estimé, s'étonnant " de voir la nouvelle majorité sénatoriale renoncer ainsi à proposer les mesures prônées par les leaders de droite (suppression de l'ISF, TVA sociale...)". " C'est donc le signe qu'elle valide implicitement les choix du gouvernement", a-t-il ajouté. - 'La droite dégrade le solde budgétaire' - " Nous aurions voulu aller plus loin, en menant les réformes fiscales espérées, annoncées, mais toujours pas entreprises", a répondu Vincent Delahaye (UDI-UC). " Mais les véritables économies devront être sur des réformes structurelles, comme les retraites ou les collectivités locales", a-t-il ajouté. Une vision partagée par Philippe Dallier (UMP): " il ne sera possible de diminuer les recettes que lorsqu'on aura diminué les dépenses par des réformes structurelles que l'on ne voit pas venir". En revanche, a dit Jean Germain (PS), en relevant le quotient familial, la droite a fait le choix de " taper toujours plus sur les plus faibles, pour donner toujours plus aux plus aisés". Tandis que pour François Marc (PS), à l'issue de la première partie, " le constat est simple: la nouvelle majorité du Sénat a dégradé le solde budgétaire, dans un contexte déjà difficile..." " La droite avait promis de réécrire le texte et de faire 100 milliards d'euros d'économies", a souligné André Gattolin (écologiste). " Non seulement elle n'a à ce stade proposé aucune mesure significative, mais elle a même dégradé le solde budgétaire de 1,4 milliard". Eric Bocquet (CRC) a dénoncé une " convergence sur bien des points entre le gouvernement et la majorité du Sénat". " La première partie, malgré les amendements adoptés, n'a pas changé dans ses grandes lignes", a-t-il estimé. " Le gouvernement et le groupe parlementaire qui le soutient en toutes circonstances, acceptent un débat urbain sur l'amère potion que Bruxelles oblige à servir aux Français". Une grande majorité du groupe RDSE (à majorité PRG) " soutient le gouvernement sur ce projet de loi, qui s'inscrit dans les perspectives qu'il a tracées, pour la compétitivité des entreprises, le soutien à la consommation et la maîtrise des comptes publics", a souligné son président, Jacques Mézard. L'examen du PLF doit durer jusqu'au 9 décembre. Le texte fera ensuite l'objet d'une commission mixte paritaire (sept députés, sept sénateurs) qui tentera de trouver une version aux deux chambres. En cas d'échec, probable, c'est l'Assemblée qui a le dernier mot. Par | |
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