| | L'armement français souffre plus que jamais de son manque de compétitivité | |
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| Sujet: L'armement français souffre plus que jamais de son manque de compétitivité Mar 1 Avr 2014 - 15:15 | |
| L'armement français souffre plus que jamais de son manque de compétitivité Par Antoine Boudet | 01/04 | 06:00 Réuni en assemblée générale aujourd'hui, Armateurs de France exhorte le gouvernement à mettre en oeuvre ses engagements. C'est une nouvelle fois sur fond de grande impatience qu'Armateurs de France réunit aujourd'hui son assemblée générale. Car si l'organisation professionnelle des entreprises françaises de transport et de services maritimes a pu se féliciter, début décembre, des conclusions du premier Comité interministériel de la mer (Cimer) organisé depuis l'élection de François Hollande et des annonces par Jean-Marc Ayrault qui ont suivi aux Assises de la mer (« Les Echos » du 3 décembre), ses dirigeants doivent appeler aujourd'hui les pouvoirs publics à les mettre en oeuvre rapidement. Alors que se profile un remaniement ministériel, le moment n'est peut-être pas le mieux choisi, mais il y a urgence répètent à l'envi le président d'Armateurs de France, Raymond Vidil, par ailleurs président de l'armateur marseillais Marfret, et le délégué général Eric Banel. Sur le projet de loi visant à autoriser la présence de gardes armés privés à bord des navires de commerce d'abord, « le texte a bien été présenté à l'Assemblée nationale, mais il est toujours en discussion et donc toujours pas entré en vigueur », déplore Eric Banel. Or, quand la piraterie maritime semble se stabiliser au large des côtes somaliennes, elle explose dans l'ouest de l'Afrique, dans des eaux où les armateurs français sont très présents. Une trentaine d'attaques a été recensée l'an dernier contre deux ou trois en 2012. Tant que les navires battant pavillon français ne pourront compter sur une défense à bord plus efficace, ils seront fragilisés par rapport à la concurrence. 200 emplois supprimés dans le transport pétrolier Autre secteur où le pavillon français souffre d'une situation particulièrement tendue, celui du transport de produits pétroliers. Et, là encore, la réforme de la loi de 1992 se fait attendre, tandis qu'en deux ans une douzaine de bateaux est sortie de la flotte et 200 emplois ont été supprimés. Sur ce sujet, comme d'autres, « le gouvernement a pris beaucoup de retard », souligne Eric Banel. Et ce malgré le « constat très alarmant » dressé, selon lui, par le rapport du député PS Arnaud Leroy, remis au gouvernement le 12 novembre dernier. « L'écart de compétitivité entre le pavillon français et les autres pavillons européens s'est fortement accentué sur deux-trois ans », constate Eric Banel, jusqu'à 20 % plus cher par rapport aux pavillons britannique ou danois et 40 % au pavillon italien. Tandis que les calculs se précisent sur le coût d'éventuelles nouvelles dispositions fiscales allant au-delà des exonérations de charges sociales existant, de l'ordre de 15 millions d'euros, les discussions avec la BPI sur le soutien à l'investissement pour le renouvellement de la flotte « ne sont pas fermées, mais sont lentes », regrette Eric Banel. En attendant, une quinzaine de navires de transport est encore sortie du pavillon français en 2013, leur nombre étant ramené à 190, tandis qu'avec les navires de service la flotte reste stable, à 547. | |
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