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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts

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MessageSujet: Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts   Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts EmptyJeu 5 Déc 2013 - 15:42

Lire la totalité de l'article et voir les nombreuses photos dans:
[url=marcparacommandobelge.e-monsite.com/pages/detmold.html]marcparacommando[/url]
Merci tristement à nos amis belges.

Le lieutenant-colonel Kreps s’efforce de maintenir l’avion en ligné de vol aussi longtemps qu’il le peut. Mais, tout à coup, le C-119 embrasé dans une énorme boule de feu bascule sur l’aile et pert rapidement de l’altitude. A partir de ce moment, plus personne ne quittera l’appareil qui ira s’écraser à Detmold, situé à quatre kilomètres du champ de tir. Les survivants, l’adjudant candidat officier de réserve G. Doneux, M. Grosser, F. Lacassagne, G. Collard, M. Crabs, V. Denis, J. Jadot, R. Van Tieghem et moi-même, lorsque nous touchons le sol, nous nous efforçons tant bien que mal de nous regrouper. Doneux et Collard sont rapidement sur les lieux de la tragédie; la carcasse  du C-119 brûle, l’explosion d’une cartouche ou d’un thunderflash au milieu des débris fait cruellement comprendre aux survivants que leurs camarades sont sans doute morts».
 Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Avion-c119-en-feux-9 Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Avion-c119-en-feux-11

Le 26 juin 1963, la 13ème compagnie du 1er bataillon du para-commando de Diest était à bord d’un puissant C-119 pour effectuer un exercice de saut en parachute. L’avion militaire avait décollé de la base de Melsbroek un peu plus tôt dans la matinée. Dans la soute de transport de ce « wagon volant », les frères d’armes ne devaient pas avoir entièrement leur aise – l’un d’entre eux ayant même dû prendre place dans les WC - et se réjouissaient certainement  de quitter le bord par la voie des airs, après une longue attente sur le plancher des vaches.La plupart de ces jeunes hommes, nos compagnons d’armes, nos amis, étaient à l’aube de leur existence. Ils vivaient leur vie à cent à l’heure, aventureux, fiers et courageux. On ne choisit pas d’être para par hasard. Ils allaient malheureusement être brisés dans leur élan et leurs projets par un accident d’une bêtise sans nom. Trente-huit d’entre eux allaient perdre la vie à la suite d’un malencontreux tir de mortier opéré à l’occasion d’un exercice qui se déroulait sur le champ de tir de Sennelager, dans les environs de la petite ville de Detmold.C’est là, dans cette ville de Westphalie désormais vouée au tourisme, qu’il y a bientôt cinquante ans s’éparpillèrent les débris du transporteur de l’armée belge. Un épisode inconnu pour la plupart, une histoire datée dont les archives conservent quelques documents, un jour tragique dont nos mémoires conservent à jamais la trace, nous les para-commandos du 1er bataillon qui avons eu l’honneur de servir avec nos défunts camarades.C’est en leur nom et en celui de leurs familles et de leurs proches que nous avons pris l’initiative de faire paraître cet opuscule, ce livre-souvenir, qui raconte une histoire dramatique mais qui fut aussi héroïque. N’oublions pas le 26 juin 1963. 


Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Avant-le-saut-2-3



Le mercredi 26 juin 1963, très tôt le matin, un convoi militaire s’apprête à quitter  la Citadelle de Diest. De nombreux camions acheminent les parachutistes de la 13ème Compagnie du 1er Para à l’aéroport de Melsbroek. Les hommes du convoi doivent participer à l’exercice « Lance One », quelques heures plus tard, dans le courant de l’après-midi, en Allemagne. Ils doivent exécuter un saut à deux zones de dépôt au sud de Geseke.A Melsbroek, les Paras Commandos sont soulagés. Ils n’en finissaient pas de ronger leur frein et essayaient tant bien que mal de tuer le temps pendant lequel ils étaient placés en «Stand By» dans un hangar du champ d'aviation. Les pilotes attendaient des précisions sur la météo des deux endroits de parachutage, mais les prévisions ne sont pas très optimistes...Enfin, tout le monde est à bord. Le C119 qui compte 47 personnes, dont cinq membres d’équipage s’avance sur la piste. Il reçoit l’autorisation de décoller.   Trois autres C119 l’accompagnent.Les quatre C- 119 décollent et mettent le cap sur la région de Gütersloh et Paderborn. Après une bonne vingtaine de minutes de vol, dans le quatrième avion, piloté par le lieutenant-colonel H. Kreps, le dispatcher n° 1, le premier sergent-major W. Fau­connier qui se trouve à l'interphone donne l'ordre «Préparé for Action». Il est alors 11 h45, le vol paraît long. Nous sommes en été. Il fait très chaud dans la carlingue. Dans la cabine de pilotage, le radio contacte les équipes DZ. Les nouvelles sont mauvaises. La limite de vitesse du vent est dépassée. Le saut initialement prévu est supprimé.La formation des quatre C-119 se trouve alors dans les environs de Dortmund. Le lieutenant-colonel Kreps demande l’autorisation au contrôle aérien de Hanovre de pouvoir se diriger vers la base anglaise de Gütersloh. Parvenu à une vingtaine de kilomètres de la piste, il passe sur la fréquence radar de la base et suit les indications de celle-ci. L’avion commence son approche, descend de 7.000 à 3.000 pieds et s’engage au-dessus du champ de tir de Sennelager où des unités anglaises effectuent des tirs de mortiers 3 pouces. Entre-temps, l’opérateur radio et instructeur de saut Fauconnier a été mis au courant de la décision et a donné l’ordre d’attacher les ceintures de sécurité pour l’atterrissage. Les hommes sont détendus. Certains enlèvent même leur casque. Il est alors 12h05.

Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Detmold-1963-para-belge-4-copie-2  Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Tragedie-c-119-2


..Une des sections anglaises constata qu’il lui restait trois grenades. Autant s’en débarrasser. Les soldats font feu.  Dans sa trajectoire, un obus touche le C-119 à l’aile droite, à hauteur d’un réservoir de carburant. Immédiatement l’essence prend feu et, en quelques secondes, tout le côté «stardboard» k droit s’enflamme. Le feu entre par les hublots et brûle le parachute des hommes assis de ce côté-là. Le premier sergent-major E. Chabot, se rendant compte de la situation, essaie d’ouvrir la porte de ce côté, mais il n’y parvient pas, il se retourne ensuite vers l’autre porte, au côté «Port» qu’il parvient à ouvrir... et hurle «Dehors ».  Il empoigne le premier passager qui lui tombe sous la main, le milicien M. Grosser, et le jette dehors. Au fur et à mesure que les hommes parviennent à se libérer de leur ceinture de sécurité, Chabot les empoigne et les fait sauter.  Neuf parachutistes réussissent ainsi à quitter l’avion en flammes ! Que Chabot n’aura pas l’occasion de quitter !Le lieutenant-colonel Kreps s’efforce de maintenir l’avion en ligné de vol aussi longtemps qu’il le peut. Mais, tout à coup, le C-119 embrasé dans une énorme boule de feu bascule sur l’aile et perd rapidement de l’altitude. A partir de ce moment, plus personne ne quittera l’appareil qui ira s’écraser à Detmold, situé à quatre kilomètres du champ de tir. Les survivants, l’adjudant candidat officier de réserve G. Doneux, M. Grosser, F. Lacassagne, G. Collard, M. Crabs, V. Denis, J. Jadot, R. Van Tieghem et l’adjudant-chef Cienszkowski, ont pu quitter l’appareil. Ils touchent bientôt le sol. Tant bien que mal, sous le choc, ils se regroupent. Un de leur compagnon n’a pas eu leur chance. Son parachute ne s’est pas ouvert !...................

..Un des survivants de l’accident, MARC Crabbs , couche sur papier le récit des événements tels qu’ils lui sont à tout jamais restés en mémoire.« (…) Nous venons d’apprendre que nous n’allons pas sauter. Le vent est de 27 nœuds. Je suis déçu, nous allons atterrir, être embarqués dans les camions, etc… Nous recevons l’ordre d’attacher nos ceintures  car l’avion va entamer la procédure d’approche pour atterrir. Nous sommes tous assis. Tout à coup, j’entends un pouf.Je suis assis au 3ième siège à starboard. Je regard par un des hublots et constate que le moteur starboard est en feu. Je sais que les avions disposent d’un système d’extinction pour éteindre le feu d’un moteur et qu’ils peuvent voler sur un (seul) moteur. Le feu ne s’éteint pas. Au contraire il s’amplifie très vite et en quelques secondes à peine les flammes dépassent la queue de l’avion...

..L’enquête sur l’accident a été instantanément mise en place. Dans les premières heures qui ont suivi l’accident, tous les protagonistes étaient dans l’expectative. Les survivants comme de nombreux témoins du drame crurent à la survenue d’une explosion dans l’appareil. En recoupant les témoignages, le trajet de l’avion et en mettant celui-ci en parallèle avec l’exercice de tir effectué par les forces britanniques, les enquêteurs arrivèrent à formuler une terrible hypothèse qui figurera dans le communiqué du ministère de la Défense nationale publié quelques jours plus tard :« Il paraît possible actuellement de reconstituer comme suit les faits qui ont amené l’écrasement, à Seenelager (R.F.A), le 26 juin 1963, à 12 heures, d’un C119 de la Force aérienne transportant des parachutistes belges et dans lequel 38 militaires belges ont trouvé la mort...

Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Detmold-1963-para-belge-5-copie Un C119 bege en feu s'écrase le 26 juin1963 à Detmold 38 paras morts Chabot-2-1
 

....« L’avion C-119 accidenté était parti de Melsbroek à destination de Gütersloh. Il avait à bord 5 membres d’équipage de la Force aérienne et un groupe de 42 passagers, parachutistes du 3ème peloton de la 13ème compagnie du 1er bataillon Para de Diest et radios du peloton de transmission. A hauteur du terrain d’exercice de Seenelager, les parachutistes se préparaient à l’atterrissage de l’avion lorsqu’une explosion, due à des causes qu’une commission d’enquête devra déterminer, se produisit. Le dispatcher, le 1er sergent-major Chabot, parvint à ouvrir la porte de gauche et à faire appliquer la « procédure de sortie en cas de détresse ». C’est ainsi que six parachutistes qui se trouvaient du côté gauche de l’avion et trois du côté droit purent s’échapper immédiatement en se servant de l’appareillage commandant l’ouverture automatique ou en sortie libre et en actionnant le parachute de réserve....

    ...Il était vingt heures trente. Les familles attendaient plongées dans un climat d’inquiétude. Cela faisait près de trois heures qu’elles s’impatientaient. Là une mère, un père, une fiancée, une sœur… Ce fut sous une pluie méchante et maussade que le DC 3 de la Force aérienne qui ramenait les rescapés se posa sur la plaine de Bruxelles-national.Les familles savaient que leurs fils étaient à bord de l’avion. Mais, vivant ou mort. Le lendemain de la catastrophe, toutes les informations avaient tendance à circuler de façon désordonnée au point que le doute submerge dans les esprits.L’appareil s’est posé. Il est arrêté. Les proches et les familles font demi-cercle autour de l’avion ainsi qu’une nuée de journalistes et de photographes. Un officier de la Force aérienne et deux officiers parachutistes montent à bord. Des consignes sont données aux soldats. Ils finissent par descendre de l’appareil.Ils sont accueillis par la joie et les larmes de leurs proches, sont pressés de toute part par les journalistes et reporters qui les interrogent. Les officiers mettent fin aux interviews. Il faut abréger. Peu de temps avant l’atterrissage des rescapés, les corps des trente-huit victimes étaient arrivés à l’aérodrome militaire de Melsbroek à bord de trois C-119. Le hangar n°2 de l’aéroport militaire est plongé dans un silence caractéristique que ne perturbe que le vent qui balaye la plaine et le grondement diffus d’un avion qui décolle et s’en va au loin...

...Une partie des victimes sera enterrée au Centre d’Entraînement de Parachutage de Schaffen. Le Régiment érigera, au centre de la pelouse d’honneur du petit cimetière, une grande croix en béton à la mémoire des malheureuses victimes.Sont morts à Detmold le 26 juin 1963 : Lieutenant André Goujon, Sergent Jean Bernet , Sergent André Rossius, Sergent Victor Segnana, Sergent Charles Van Ackere, Parachutistes Michel Bastin, Michel Bomblet, Jean-Louis Breban, Thierrry Calbrecht ,Richard Dellis, Armand Godin, Joseph Keuter ,François Lavigne, Christion Losson, Jacques Masser, Y van Massy, Jacques Meskens, Louis Mousty ,Joseph Peyralbe, Jean-Claude Praet, Alphonse Smàrs, Freddy Steurbaut, Hugo Van Dessel ,Michel Van Snick, Franz Warnant, Fernand Wautier, Jean Wrona, Michel Wuidart, Michel Wuilpart, du 1 Para 1er sergent-major Edmond Chabot - 1er sergent-major Willy Fauconnier - 1er sergent-major Jacques Mahieu, du CE Pchage - Adjudant Lihau, de l’armée nationale congolaise - Lieutenant-colonel Herman Kreps- Adjudant-chef Jacques Quets- Adjudant Henri Vermeesen  Adjudant Jozef Vuegen 1er sergent-major Gilbert Zwanepoel, de la Force aérienne belge. La Roi ( Baudouin )  accompa­gné de Ch. Poswik, ministre de la Défense et du major P. Despreoins , commandant le CE Pchage , se rend au cimetière des victimes de Detmold lors de sa visite au CE Pchage an 1966 ...................................
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