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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Opérations en Algérie 1956 .Les AURES

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junker
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junker



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MessageSujet: Opérations en Algérie 1956 .Les AURES   Opérations en Algérie 1956 .Les AURES EmptyMar 20 Déc 2011 - 16:24

Opération ( Nomade) Djedida – Mezraa – El Atteuch

Du 4 au 12 juillet 1956, sans le Colonel Bigeard

Mercredi 4 juillet 1956 Cela se chuchote dans notre groupe, nous partons ce soir à 17 heures en opération.[/size]
Comme je possède une MAT 49, je demande à avoir le fusil de mon camarade de la pièce FM 24/29 Joubert, proposé pour une permission de 15 jours à partir du 10 juillet, ainsi que six gars de mon 4ème peloton. Je prépare mon paquetage avec minutie pour cette nouvelle aventure.
Tenue de départ: Short kaki, veste camouflée très pratique avec ses poches multiples à fermetures éclairs, pull-over, pataugeas aux pieds, chèche servant de cache-col ou de moustiquaire selon les besoins, casquette Bigeard impérativement contre les coups de soleil,musette TAP ( troupes aéroportées ), toile de tente individuelle, sac de couchage, nécessaire de toilette, et 180 cartouches de 7,5 en vrac dans le sac. Équipement du combattant: 3 bidons dont un dans le sac TAP, 2 cartouchières (90 cartouches de fusil), 2 sacoches de cinq chargeurs pour le fusil-mitrailleur (car je suis pourvoyeur de la pièce FM), bretelle de soutien que l'on appelle chez nous le brellage accroché au ceinturon et soutenant la charge accrochée tout autour du ceinturon, poignard, 2 grenades offensives, une trousse à pansement. Une boite de ration et la boule de pain de 500g dans la musette, l'autre boite que j'ouvre et dont je repartie le contenu dans les poches de ma tenue de combat.

Nous devons partir pour 8 jours dans la région de Djedida; djebel désertique et sauvage, repère et passage de bandes rebelles provenant de Tunisie. Nous partons de Tebessa à 16 heures par camion, le régiment au complet, mené par le Commandant Lenoir adjoint du Colonel Bigeard qui se remet de sa blessure. Le convoi stoppe pour la nuit à 25 kilomètres de Chéria, direction Sud Nemetcha dernier contrefort du massif des Aurès. Nous établissons notre bivouac pour la nuit devant un fort construit au bord d'un oued; les camions sont rassemblés pour une meilleur protection organisée par les militaires du fortin.

Jeudi 5 juillet. La nuit est courte; il est 3h30, nous avons 15 minutes pour plier bagage et monter dans les camions qui sont prêt pour le départ; nous grimpons dans les bahuts, poussés tirés, les sacs et les armes d'abord, nous ensuite, une quinzaine par véhicule; arrivé au point X à 6 heures, équipés, nous prenons la piste et le djebel d'assaut pour de nouveaux kilomètres, j'entends Pierrot dans mon dos, qui peine, déjà essoufflé par cette grimpette à froid, toute l'équipe suit sans un murmure; un incident:un gars qui venait d'être muté dans notre section il y a 8 jours comme radio, mais le rythme imposé est trop fort pour ce para qui cale aux premiers kilomètres, le manque d'habitude à notre cadence élevée, lui a scié les jambes . Le souffle court il cherche son oxygène comme un poisson hors de l'eau; déchargé du poste radio, il se retrouve avec un fusil dans la voltige, sa charge de radio est reprise par un copain. Le pauvre il me fait pitié, il n'arrive plus à reprendre sa respiration.[/size]

Nous marchons pourtant qu'une dizaine de kilomètres, il est vrai que la marche en montagne ne ressemble en rien à une marche sur le plat, ici toute la difficulté est de se tenir sans arrêt en équilibre sur la piste qui n'est autre qu'un sentier de chèvre sommairement tracé, le prendre de nuit sans repaire, équivaut à un exercice sur un fil tendu, toujours en rupture.

Nous éclatons par compagnies est par sections, sur des points bien précis, où la fouille devient notre travail pour la journée, sur le qui vive, la recherche de traces , d'indices de passages dans ce fouillis de roches effondrées, par des passages difficiles, des falaises apis nous obligent à bifurquer de notre axe de fouille:. L'endroit est sauvage et d'une grande beauté, beaucoup de touristes seraient heureux d'avoir un tel coup d'œil, mais dans les circonstances ou nous sommes, le coin n'est pas recommandé pour l'instant.

Les roches abruptes, déchiquetées par des millénaires d'érosion me donne une vision du dantesque de ce paysage, j'ai le sentiment de vivre des moments rares, mes camarades ne disent pas tous la même chose !.L'effort est constant, nous sommes tous à la merci du bande de Chaouïas ( habitants de cette contrée ); ils ont l'art de se camoufler et de se confondre avec la nature; j'ai mal aux jambes, égratignées par les angles vifs des parois rocheuses, je m'oblige à conserver les distances et la ligne de fouille du groupe, arrivé au sommet de ce « piton » comme nous les appelons dans notre jargon, c'est pour mieux le redescendre sur l'autre versant qui nous trouve vers midi dans un oued dégagé de tout éboulis: quelques arbres et surtout de l'eau. Oh ! pas de cascades, mais un filet d'eau qui suit le méandre des cailloux ; cet oued doit couler avec force au moment des crus, vu la largeur du fond,. Nous avançons encore de quelques centaines de mètres pour faire de la place aux autres sections suivantes dans le fond du talweg.

Après un frugal repas fait, assis à l'ombre d'un bout de rocher, je mange les boites que j'ai stockés dans mes poches de veste, le départ étant reporté vers les 16 heures, j'ai le temps de faire une bulle et surtout de remplir mes bidons pour la soif à venir. Nous avons 2000 mètres à parcourir pour monter et prendre position pour la nuit au sommet d'une crête, en fait de 2km nous parcourons nos 5 kilomètres avec l'escalade de deux sommets; les grimaces des copains ont disent long sur appréciation des distances de notre sergent.

L'adjudant Bassot a le coup de pompe, le premier depuis bien longtemps car ce n'est pas le chef à lâcher prise. Nous tombons nez à nez avec des cadavres desséchés, reste de combat ayant eu lieu à cette endroit. Nos position pour la nuit sont préparées avec minuties, sachant que les rebelles nous observent depuis belle lurette, nous ne voulons pas risquer une attaque de nuit par ces fanatiques. Je me fait un potage, une boite de corneed de bœuf et dodo; les tours de gardes ne me tombent pas dessus, quel plaisir de passer une nuit tranquille.

Vendredi 6 juillet. Debout 5 heures, le sac est prêt, je part avec mon groupe le sergent Phillip en tête, faire le guet sur un point haut à 500 mètres de la section, pour en revenir vers 9 heures, et comme nous sommes de corvée de jour à la compagnie; tout le 4ème peloton part dans la vallée en contrebas, chercher les rations de l'Escadron que des Sikorskis ont apportés; mais avant j'ai le temps de prendre un café avec mon pote André Jeanneret actuellement tireur au FM 24/29.

C'est parti pour la récupération des caisses de ravitaillement; quelle corvée pourremonter la pente jusqu'au PC du Capitaine Le Boudec, faire la distribution et retour vers notre section, avant de remonter de la vallée, j'ai remplie un bidon dans un grand point d'eau pas loin des hélicos, ainsi j'ai a boire pour demain. Je m'empresse de faire une bonne soupe, sous les yeux d'André qui a déjà mangé la moitié de sa boite; avec ses 1m 85 , il englouti ses rations en 10 minutes, son grand corps est toujours en demande de calories, il me voit recracher avec force mon potage et m'écrier « merde ! C'est de l'eau salée, quel horreur ! », le sergentce marre, car il savait queplan d'eau était en vérité un « Chott » eau très salée que l'on trouve dans la région, je vide en colère mon bidond'eau, tous gars rient de ma déconvenue.

Je me contente d'une barre de « Chocovo », imité par mon camarade; il sort une cigarette en me demandant du feu, les bras me tombent, je vois Jeanneret fumer pour la première fois il tousse , crachote, c'est pas croyable !. Je suis installé dans un renfoncement de roche, bien protégé des rayon du soleil brulant, il est 10 heures, la chaleur est accablante, je sommeille.

12 h30, je suis volontaire pour retourner chercher d'autres rations au PC Bigeard, 24 gars sont du voyage, nous avons vite fait la descente de notre crête de 400 mètres.

Le PC du Colonel est installée dans une mechta délabrée; 3 Charmans assurent la protection du Poste de Commandement. On nous charge d'une caisse de 20kg, pleine de pain frais, oignons, citron et de l'eau; il faut maintenant remonter la pente; quelle fatigue !, le plaisir c'est de bouger afin de voir ce qui ce passe en dehors de notre groupe.

Surprise vers 15 heures, un hélicoptère réussi à se poser, avec des pacs de bières en boites pour l'escadron, sympa le geste de « BRUNO », c'est vraiment un grand chef !!.

Mon copain René Cadet, s'inquiète, il crache un peu de sang, et Martignon a une poussée de furoncles ainsi que Duviaud, tous les deux pourvoyeurs au fusil mitrailleur. Après avoir fait notre emplacement de combat, nous préparons les tours de garde, je suis bon pour 0h30 à 1h30.

Samedi 7 juillet 1956. A 5 heure, la nuit est finie, tout le monde est prêt pour le départ le groupe du sergent Philip( le mien) se porte sur un point à 500 mètres, pour la protection des sections qui décrochent dans l'oued; 8 heures30 départ du régiment en direction du fort de Guentis tenue par la Légion. Quelques kilomètres plus loin, les camions nous attendent pour la fin du parcours. Blanchard un gars du 2ème peloton, pique une crise d'épilepsie. Guentis est atteint vers les 10 h30; nous prenons possessions des habitats enterrés dans la roche, il y règne une fraicheur toute relative.

Il y a un oued près du Fort, l'eau est clair, limpide; elle arrive de la montagne , c'est logique que ce point de défense se soit construit à côté; les rochers ont formés des paliers naturel avec des petites cascades et des points d'eau formant des piscines naturelles, ou tous, nous prenons plaisir à barboter; une excavation d'une surface de mille mètres carrés entourées d'une plage de gros galets, devient notre point de baignade. De l'eau jusqu'au genoux nous pataugeons dans cette grande cuvette, l'eau y est presque fraiche, un vrai paradis.

Nous avons vite donné un nom à notre coin baignade :« Guentis les bains » . Des lauriers roses, des arbustes divers poussent autour de ce lieu paradisiaque, en slip, la bande de copains s'ébrouent dans l'eau calme et limpide de l'eau descendant de la montagne, seul le bruit de la cascade de 1 mètre de haut rompt le silence, le contraste est absolu, avec le désert environnant,c'est presque un mirage !. J'ai apporté mon appareil photo Kodak faisant quelques prises de vues de mes camarades Jean Bertaud et René Cadet. L'après-midi, sieste jusqu'à 17 heures; je me remet de ses longues marches sur la piste à travers les éboulis de ce paysage lunaire.

Dimanche 8 juillet. Ah ! Que j'ai bien dormi, vite je vais faire une toilette dans la piscine et reviens avec de cette bonne eau pour le café de l'équipe; la matinée se passe au champs de tir à côté du Fort; je fais un carton plein au MAS 36 debout, en courant épaulé sans viser sur 9 cartouches, 8 sont dans la cible. Vers 13 h j'assiste au largage de gros sacs de pain pour le régiment par des avions Nord 2501, c'est la première fois que je vois un dropping à environ 80 mètre du sol; le « tapin » largue sans pépin; les sacs viennent s'écrasés au sol avec un boum ! Sourd, dans un nuage de poussière, le pain n'en souffre pas. Nous partons demain pour deux jours, fouiller des grottes vers Djedida. René Cadet et Duviaud souffrant d'entorses, restent au Fort .

Lundi 9 juillet. Nous sommes réveillés par la garde, à 2h 30 départ 3h par la piste et nous attaquons la montagne à la base; 30 kilomètres de crapahut dans ce djebel lugubre; nous passons une zone de plaine au peigne fin, 17 suspects sont arrêtés, gardiens de troupeaux d'après leurs dires, je n'en crois rien, se sera au PC de décider. Halte à dix heures, le temps d'inspecter les mechtas du coin et de faire des recherches sur des trous creusés dans le sol , se sont des caches de nourriture et de céréale. Je viens de trouver une peau de chèvre pleine d'eau au goût infecte de bouc ; nous retrouvons les camions qui se sont plantés en empruntant une mauvaise piste, bon ! Quelques kilomètres de plus, c'est pas la mort.

Nous sommes brinquebalés durant 50 km de mauvaise piste jusqu'au Fort de Guentis: a peine descendu, que le sergent nous apprend que demain nous repartons pour la région de Djedida où parait-il une réunion de chefs de Katibas avec leurs troupes, seraient dans ce secteur.

Mardi 10 juillet. Il est deux heures, le réveil est pénible, les sacs sont prêts, nous reprenons les mêmes itinéraires, 25 kilomètres de cette piste que je connais par cœur maintenant, je suis malgré tout de bonne humeur, et je lance des blagues aux copains qui reçoivent mes quolibets avec un manque d'entrain évident, vu l'ambiance, j'arrête là mes histoires drôles. Nous sommes sur le terrain opérationnelle à 8 heures, mais point de fellaghas, je prend position sur une élévation de rocher avec la pièce FM jusqu'à 14 h, ordre de plier bagage, le retour est morose, la chaleur étouffante nous dispense de commentaires superflus, le convoi de camions nous récupère au bout de 15 kilomètres, nous sommes cassés, rompus de fatigue. Avant de partir cet après-midi nous avons eus la visite d'un Général 2 étoiles, aussitôt arrivés à Guentis, je laisse tomber mon barda et fonce piquer une tête dans le bassin de la cascade, pour me rafraîchir le corps, quel bonheur d'avoir cette eau à portée de la main .

Mercredi 11 juillet. J'ai passé une bonne nuit, il est 6 heures, les paquetages sont sorties des cabanons enterres du Fort, mais nous attendrons 16 heures pour avoir la certitude du départ pour Tebessa, entre temps nous faisons du tir, cela nous détend de nos marches sans accrochage, le bruit de l'exercice de tir nous donne de l'excitation, et çà nous remet dans l'ambiance des armes. J'ai même eu le temps de retourner à la baignade dans l'oued.

C'est le retour en GMC, notre retour nous fait passer par Chéria, il est 20 h30 quand nous sautons des camions, le visage plein de poussière et les reins brisés par les secousses du bahut; Jeanneret qui a mis son sac par inadvertance dans un autre véhicule, fonce le récupéré avant que le chef sans aperçoive. Nous dormons dans l'école des filles .

Jeudi 12 juillet. Nous avons des Commandos de l'air, venus faire un stage au 3ème RPC, ils ne vont pas être déçus du stage, car nous sommes au summum de notre forme, pas un poil de graisse, sec comme des harengs, dur comme l'acier, les marches de 50 kilomètre on connait, nous sommes les meilleurs; les Commandos vont souffrir avec les gars Bigeard. Nous avons également de nouvelles recrues pour compléter les effectifs du régiment. Le régiment prépare le défilé du 14 juillet dans Tebessa, les Chefs de section rouspètes, rien n'est parfait, il faut sans arrêt réapprendre à marcher au pas, en ordre jusqu'à la perfection. J'ai une perm pour sortir dans la ville. Avec Martignon et Cadet nous allons manger dans un restaurant arabe dans la casba, devant un grand plat de couscous, c'est la détente, Martignon fête c'est vingt ans, apéro et gros vin de 14° nous a tournés la tête, nous faisons une rentrée remarquée, M....,un gars de mon peloton, pour avoir volé 20 000 Fr à un para du 3ème peloton, se ramasse une trempe de première, sans punition cela va s'en dire!.

Vendredi 13 juillet. Préparation du défilé et revue d'armes, le reste , à la disponibilité des chefs de sections. Petite promenade dans la ville.

Samedi 14 juillet. Nous défilons à 9 heures; donc préparation à 7 h45; prise d'arme à 8 h, remise de décorations par les Généraux Gilles, Massu; nous défilons en chantant dans l'avenue principale jusqu'à 10 h. Quartier libre toute la soirée; c'est la débandade dans la troupe!! beaucoup ont fait des dégagements dans la ville! Attention à l'abus des boissons alcoolisées. Demain quartier libre toute la journée.

Les quelques jour de repos à Tebessa seront bien accueillis. Pour compléter la mise en forme, nous avons entrainés les commandos de l'air dans des marches de nuit dans des conditions à la « BIGEARD »a perdre haleine.

Une anecdote qui me fait sourire: nous avons fait une très longue marche sous le soleil des Aurès, alors que nous passons près d'un village, de nombreuses pastèques grosses comme d'énormes ballons vert foncé, sont étalées sur le côté de notre chemin, les commandos assoiffés, se taillent de grosses tranches de ce fruit gorgé d'eau et en mange a qui plus plus, mais l'effet laxatif de ce gros melon d'eau ne tarde pas à faire effet; une heure après voilà nos Commandos qui l'un après l'autre s'écarte de la piste pour un besoin pressant; cette «chiasse » va en s'aggravant tant et si bien que nous voyant nos pauvres Paras de l'air marcher les culottes à la main.

Notre marche est stoppée, afin de revenir à la base, un soins fût nécessaire par le médecin pour enrayer cette regrettable courante qui bloqua nos spécialistes aériens. La pastèque est a consommée avec modération.

Nous avons des appelés volontaires pour venir dans notre régiment, c'est le signe du prestige que dégage le 3ème RPC,

31 juillet 1956. Se sera l'opération « Sirocco » à Bou Yakadane.

Le 2 août 1956,. idem, avec le combat de Oulhaddj, le Colonel Bigeard est de retour; la boutique revit; c'est l'affaire d'une journée est la « BARAkA » est au rendez-vous avec accrochage des rebelles

Bientôt c'est le départ définitif de cette région. Nous partons à Bône dans nos quartiers de la « Tomacoop », sans savoir que nous allons y revenir pour des opérations de premier ordre. Le convoi se forme pour rejoindre cette contrée Bônoise si agréable. Ce n'est pas une mince affaire, les GMC, les jeeps, tout le matériel. Le retour s'effectue sans aucun accrochage, et bientôt nous apercevons les hauteurs de la ville; notre installation dans les hangars de cette entrepôt désaffecté ce passe selon notre accoutumance de bohémien. Décontractés nous avons stockés nos baluchons et nos sacs par peloton. Une grande table pour 15 paras dans l'entrepôt nous sert pour les repas et l'écriture, les sacs et les armes à portés de la main bien rangés le long du mur.

Pendant ce temps à Paris, la fête bat son plein, le Colonel Bigeard est ovationné par la foule de fans, la remise de la plaque de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Président de La République Française René Coty, est à l'affiche de tout les journaux. Le défilé à Paris des régiments de tous les corps d'armées, doit être grandiose.


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Charly71
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MessageSujet: Re: Opérations en Algérie 1956 .Les AURES   Opérations en Algérie 1956 .Les AURES EmptyMar 20 Déc 2011 - 16:53

Beau rappel de cette époque junker...
je ne suis arrivé en AFN qu'un an + tard.
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junker
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junker



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MessageSujet: Re: Opérations en Algérie 1956 .Les AURES   Opérations en Algérie 1956 .Les AURES EmptyMar 20 Déc 2011 - 18:21

Merci Charly 71 ce n'est qu'un aperçu des écrits que je mets en page, mais avec plus d'arguments , de précisions et de langages avec ma section. Je suis a faire la transcription en format A5 ,avec tout ce que cela demande de problèmes pour un débutant en écriture, mais comme disait notre Général Bigeard...encore un pas ...toujours un pas !!.....c'est ce qui me fait vivre !!!!!
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NDL
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MessageSujet: Re: Opérations en Algérie 1956 .Les AURES   Opérations en Algérie 1956 .Les AURES EmptyMar 20 Déc 2011 - 18:51

Bonsoir, Merci Junker de nous faire vivre ton épopée.
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