CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Bienvenue sur notre forum Chemin de Mémoire des Parachutistes...

Si vous êtes membre de notre fratrie, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de vous connecter.

Si vous avez oublié votre mot de passe, en bas de page accueil du forum, par l'icône "contact", adressez un message à l'administrateur qui trouvera pour vous une solution.

Ce message s'affiche également pour nos visiteurs qui tardent à s'inscrire...!

En attendant, bonne navigation à tous.....!
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
 

 Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Kéo
Expert
Expert
Kéo



Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961 Empty
MessageSujet: Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961   Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961 EmptyMer 20 Avr 2011 - 23:25

Il est né le 23 avril 1911 à Maktar en Tunisie d'une famille originaire de Bougie. Après le prytanée militaire de La Flèche, il entre à SAINT-CYR, promotion Joffre 1930/1932, II rejoint tout d'abord les tirailleurs algériens et en 1936 il est affecté à la Légion. Très vite il donne l'image d'un chef exigeant et applique le vieil adage : « la sueur épargne le sang ».
En 1939, le lieutenant MASSELOT est au 2ème bataillon du 12ème REI. Le 1er juin 1940 sur le front de la Marne il est très grièvement blessé en secourant un de ses légionnaires.

Fin décembre il part au Sénégal puis au Levant.
Nommé capitaine en 1942, il participe à la campagne de Tunisie au sein du 1er Régiment de Marche de la Légion Etrangère. Le 1er octobre 1942 malgré une seconde blessure, il ramène 200 prisonniers allemands au terme d'une audacieuse équipée dans un véhicule chenille pris à l’ennemi.

Il débarque en Provence avec le RMLE, régiment le plus décoré de l'armée française, remonte la vallée du Rhône, fait la campagne d'Alsace et se retrouve en Allemagne, cité et décoré de la Légion d'Honneur par de Gaulle lui-même.

Le 1er janvier 1946 le RMLE, devenu le 3ème REI, part pour l'Indochine.
Une citation indique: « est parvenu premier au pont de MY AN HUNG en flammes. A traversé le pont avec quelques légionnaires et a chassé les rebelles restés à proximité ». MASSELOT est un chef et la place du chef est d'être toujours en tête. Après deux ans de séjour il revient en Algérie, se fait breveter parachutiste, et repart en 1952 pour le Tonkin avec le 5ème REL.

En février 1952 il est à HOA BINH avec son régiment. Le général SALAN, commandant en chef, décide le repli du camp retranché. Trois divisions viets commandées par Giap en personne sont aux alentours. Une tête de pont doit être tenue afin de protéger l'évacuation de nos troupes, ce sera la charge de MASSELOT et de ses hommes. Le 22 février à la nuit le décrochage commence, tout est terminé à 12 heures 15. Le groupement MASSELOT peut dors rejoindre nos troupes sur l'autre rive du fleuve. Avec quelques hommes le capitaine fixe les viets et décroche en dernier sous les obus de 105.
Beau fait d'armes qui s'ajoute à de nombreux autres, mais ses réflexions ne sont pas toujours appréciées de sa hiérarchie ; on l’entend un jour à la radio dire à un colonel : « vous avez le pouvoir de me donner des ordres, mais dispensez-moi de vos conseils ! ».
Ce genre de commentaire fera qu'il n'obtiendra ses galons de chef de bataillon qu'au bout de dix ans, 6 mois et 3 jours de grade de capitaine !

En mars 1954 il commande le 3ème bataillon étranger de parachutistes à Sétif et part pour un troisième séjour en Extrême-Orient comme renfort pour DIEN-BIEN-PHU II arrive trop tard pour sauter dans la cuvette.

Il reforme le 2ème BEP disparu dans le camp retranché et fonde à Saigon le premier camp Raffali.

Retour en Algérie où d'autres missions l'attendent. Fin 1955 le 2ème BEP devient régiment, MASSELOT qui n'est que commandant ne peut le diriger, il en sera donc le second. Mais en fait c'est lui qui en sera le chef. Il sera une troisième fois blessé en opération, Juin 1958 : il quitte la légion et se retrouve adjoint opérationnel à Djelfa où il va encore faire parler de lui : le 14 juillet 1958 il vient à bout du « général » Bellounis, le 28 mars 1959 c'est au tour des « colonels » Amirouche et Si Haouès d'être abattus.

Nommé lieutenant-colonel en 1960 il prend la tête du 18ème régiment de chasseurs parachutistes, régiment formé en majorité d'appelés. Il en fera l'égal des meilleurs et pour parler du 18ème RCP on dira dans les milieux paras le 3ème REP !!!

L’Algérie Française est menacée. Alors le colonel MASSELOT faisant sienne la devise du maréchal de LATTRE: « NE PAS SUBIR » décide de suivre le Général CHALLE le 22 avril 1961.

Pendant les 5 jours du putsch il sillonnera l'Algérie d'Alger à Oran. Le 27 avril tout est fini, le régiment rejoint sa base. Le colonel prend ses responsabilités. Il ne veut pas que ses hommes supportent le poids de son engagement. Il se présente donc à la justice, mais le 18ème RCP sera quand même dissout.

Condamné à 8 ans de détention criminelle il fera 50 mois à la Santé, Clairvaux et Tulle. « somme toute, me disait-il il y a 1 an, rien d’extraordinaire pour un officier qui aimait son métier et avait refusé de se déshonorer ! » Ses anciens du régiment ne l'oublieront pas et ils seront très nombreux, l’an dernier, à venir fêter ses 90 ans.

Le colonel MASSELOT fut cité 15 fois, dont 10 à l'ordre de l'armée, blessé 3 fois. Il était commandeur de la légion d'honneur.

Robert SAUCOURT
Revenir en haut Aller en bas
SF
Expert
Expert
SF



Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961 Empty
MessageSujet: Re: Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961   Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961 EmptyJeu 21 Avr 2011 - 9:04

Merci pour cette biographie du Colonel Georges Masselot.... J'y ajoute une photo.

Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961 Col_ma11

jacky alaux aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
 
Biographie Colonel Georges Masselot 18e RCP - Putsch Alger avril 1961
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» HOMMAGE au 18e RCP et au colonel Georges Masselot qui pris part au Putsch d'Alger le 21 avril 1961
» MASSELOT Georges colonel- participe avec le 18e RCP au Putsch d'avril 1961
» HONNEUR A NOS MORTS (en cours)
» HOMMAGE AU Colonel Pierre Lecomte Chef de Corps du 14e RCP dans la tourmente du Putsch d'Alger - avril 1961
» GODARD Yves colonel - 11e Choc puis TAP en Indochine- SUEZ Port-Saïd en 1956-10e DP bataille d'Alger-Putsch d'avril 1961 et clandestinité

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES :: HONNEUR à nos Régiments et Unités dissous :: 18e RCP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961-
Sauter vers: