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 Le décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires

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2 participants
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claude millet
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claude millet



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MessageSujet: Le décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires   Le décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires EmptyDim 5 Déc 2010 - 14:33

Le 17 décembre 2009 décédait le général Bernard Gillis , il fut pendant 10 ans président de L'ASAF.
CDT Claude Millet Administrateur de l'ASAF

Le décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires Gillis13

Photo collection familiale remise à Claude Millet




Édition MIDI LIBRE du samedi 4 décembre 2010

Le décès, il y a un an, du général Gillis, ancien patron de la Direction des centres d’expérimentations nucléaires, relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires présents en Algérie puis en Polynésie lors des essais nucléaires.

Michèle Alliot-Marie, Hervé Morin, Alain Juppé : les ministres de la Défense passent, le combat de Gérard Joyon demeure. En effet, même si les avancées vers la vérité qu’il défend sont désormais palpables, l’ancien militaire n’en finit pas de collecter des témoignages, de recouper des documents, d’interpeller les pouvoirs publics, d’éclairer la lanterne des juges.

« Ce que je réclame, c’est la levée du secret défense, la transparence, lance avec force le retraité gardois. Que l’État françaisLe décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires 574c4831576b75473568414144633756?_RM_EMPTY_&
reconnaisse enfin que des personnels civils et des militaires, engagés et appelés, ont été exposés aux irradiations nucléaires lors des essais qui se sont déroulés d’abord dans le Sahara occidental (lire ci-contre) puis plus tard dans le Pacifique. Je m’incline bien évidemment devant les onze victimes de Karachi et souhaite que toute la vérité soit faite dans cette triste affaire. Mais n’oublions pas que, dans celle des irradiés du nucléaire, les victimes se comptent par milliers. »

Depuis six ans déjà, cet ancien militaire consacre la plus grande partie de sa vie à essayer d’obtenir de l’État l’indemnisation de toutes ces victimes. S’appuyant sur son vécu et sur les témoignages qui affluent sur le forum qu’il anime Les cobayes de la République, Gérard Joyon a des airs de Don Quichotte. Mais, pugnace, opiniâtre, presque teigneux, il avance. Ces moments oubliés de l’Histoire de France, liés aux rapports franco-algériens des années soixante et plus tard à une politique controversée dans le Pacifique, il veut les restaurer pour qu’à nouveau, insiste-t-il, « souffle sur le drapeau le vent de l’honneur ».

Premier et récent demi-succès pour lui et ses compagnons vétérans : la loi votée le 5 janvier 2010. « C’est une avancée, admet-il. Cependant, cette loi, qui reconnaît 18 maladies liées à l’exposition à la radioactivité et soumises à indemnisation, est trop restrictive. Aux États-Unis, ce sont 37 maladies qui sont reconnues, au Japon une cinquantaine... »

Deuxième résultat : sa victoire personnelle auprès du tribunal des pensions militaires qui a reconnu sa pathologie radio-induite en mai 2010. Cependant, alors qu’Hervé Morin, alors ministre de la Défense, avait affirmé que l’État ne ferait plus appel de ces jugements, c’est bien en appel que Gérard Joyon sera rejugé dans les prochains mois, les représentants de l’État disant n’avoir pas eu connaissance de certaines photos ou attestations qui auraient disparu... « Je n’ai pas d’avocat, mais je possède toutes les preuves de ma bonne foi et je me battrai jusqu’au bout », lâche Gérard Joyon, agacé.

Troisième avancée dans le combat de l’ancien militaire : le contact pris avec lui par les proches de Bernard Gillis, un général de l’armée française décédé en décembre 2009. Ce gradé, qui, entre autres fonctions, dirigea les centres d’expérimentations nucléaires, a effectué plusieurs longs séjours dans les îles du Pacifique, notamment au moment de tirs nucléaires. Et ses proches commencent à émettre l’hypothèse que son décès, dû à un lymphome, pourrait être lié avec ses affectations en Polynésie, à Moruroa et à Fangataufa. « Ce peut être un tournant dans nos démarches. Longtemps, les hauts gradés ont nié des évidences. Depuis la loi Morin, leurs langues commencent à se délier. » De là à imaginer que Gérard Joyon et ses amis aperçoivent un petit rayon de soleil à travers les nuages radioactifs...

Le décès il y a un an du Général GILLIS relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires Gillis10
Photo collection familiale remise à Claude Millet



Citation :
REPÈRES
Chiffres et dates :
À ce jour, 210 essais nucléaires ont été réalisés par la France. Les premiers le furent en Algérie entre 1960 et 1966, les autres se déroulèrent en Polynésie française, dans le Pacifique, entre 1966 et 1996.

1er février 1960 : premier essai nucléaire français à Reggane, dans le sahara algérien. Le tir a été effectué à partir d’une tour.
7 novembre 1961 : premier essai nucléaire souterrain. Les essais ont cessé dans le Sahara en 1966.
2 juillet 1966 : premier essai sur l’atoll de Moruroa.
27 janvier 1996 : dernier essai nucléaire à Fangataufa, en Polynésie.
24 septembre 1996 : la France signe le traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Le Centre d’expérimentations du Pacifique est démantelé.

Rapport
:
Un document classé confidentiel avait été rédigé en 1998. Il avait été présenté en 2007 lors d’un colloque mais n’avait pas retenu vraiment l’attention. C’est lorsqu’il a été rendu public par la presse en février 2010 qu’il a fait l’effet... d’une bombe. En effet, ce texte, intitulé Rapport sur les essais nucléaires français 1960, 1966, tome I entre dans les détails des expérimentations qui, au Sahara, ont concerné des milliers de soldats. Il révèle, par exemple, que, peu après le tir Gerboise verte, le 25 avril 1961, des hommes sont envoyés en zone contaminée : certains se sont abrités dans des trous à 800 mètres de l’impact, d’autres se sont approchés en camion. Dans le rapport, il est dit aussi que «... si l’infanterie était appelée à combattre en zone contaminée, (...) les vêtements spéciaux ne lui conféreraient qu’une protection relative... »

Mururoa, 1971-1972 : pour la consommation des soldats, l’eau, provenant du lagon contaminé, était dessalinisée puis acheminée dans une bâche placée à 4 m de haut.
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Baëtz Daniel
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Baëtz Daniel



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Merci de ce rappelle Claude.

Effectivement, triste moments douleureux de notre histoire.
Combien d'hommes encore à mourir de ces dégats avant qu'ils soit totalement reconnu ?, mais nos politiques savent que le temps joue en leur faveur et qu'un jour il n'y aura plus de témoins vivants de ces drames.
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