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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère

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2 participants
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Philippe MULLER
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Philippe MULLER



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MessageSujet: Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère   Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère EmptyJeu 7 Oct 2010 - 21:13

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Aubagne, envoyée spéciale

Défilé de la "Légion étrangère", sur les Champs-Elysées à Paris.
AFP/GERARD CERLES

La scène est inédite au quartier Viénot, à Aubagne, temple de la Légion étrangère. Dans la salle d'honneur du musée, les képis sont posés sur les vitrines, un écran pour Powerpoint barre l'entrée de la crypte. Autour de la table siège pour la première fois, ce mercredi 6 octobre, le nouveau "Conseil de la Légion étrangère".

Soldats, sous-officiers, officiers, chef d'état-major de l'armée de terre : c'est une réunion strictement interne. Mais son but est clair. Il s'agit d'aborder des sujets qui posent depuis plusieurs mois un sérieux problème d'image à ce corps d'élite de 7 640 hommes.

La plupart de ces sujets sont au cœur de la spécificité de la Légion. Ils concernent les droits – l'absence de droits – de ses soldats, étrangers servant la France : l'identité d'emprunt donnée à l'engagement, le certificat de bonne conduite nécessaire pour obtenir un titre de séjour, le régime dérogatoire des permissions, le blocage de son compte bancaire en cas de désertion, l'interdiction de se marier.

Après un documentaire sur Canal+, un livre à charge est sorti le 15 septembre sous la plume de deux journalistes, Stéphane Rodriguez et Benoist Simmat : Légion étrangère, les soldats perdus de la République (Calmann-Lévy). Dans la foulée d'un rapport qu'elle a rédigé en janvier, appelant à la réforme, la députée socialiste Marylise Lebranchu défend plusieurs amendements dans la loi sur l'immigration en cours d'examen au parlement.

"CAPITAL DE CONFIANCE ALTÉRÉ"

Ces initiatives succèdent à une série noire : en mai 2008, mort d'un légionnaire après un entrainement excessif à Djibouti ; en avril 2009, coup de folie d'un autre qui tue trois soldats et un civil au Tchad ; en juillet 2009, vaste incendie aux portes de Marseille, déclenché depuis le camp d'entraînement de Carpiagne. "Notre capital de confiance est durablement altéré", déclarait en août 2009 le général Alain Bouquin, commandant de la Légion étrangère, exprimant son "inquiétude majeure" face à ces évènements. Même s'il n'y voyait qu'une "suite malencontreuse de défaillances individuelles", il avait appelé ses troupes à un "exercice de rédemption collective".

"La Légion n'est pas un Etat dans l'Etat, elle ne doit pas être étrangère à l'armée de terre", martèle, à l'ouverture de la réunion d'Aubagne, mercredi, le chef d'état-major, le général Elrick Irastorza, sans omettre de renouveler "toute sa confiance". La réforme, de fait, est engagée. "Ce n'est pas une révolution mais un ensemble de petits points qui, mis bout à bout, font une évolution", explique le général Bouquin.

L'identité d'emprunt donnée au légionnaire procédait de la volonté de les protéger. Pour leur pays d'origine, ils peuvent en effet être considérés comme des criminels en se mettant au service d'une armée étrangère. Certains des 1000 nouveaux engagés de l'année réclament en outre l'anonymat, par volonté de tirer un trait sur leur passé. Mais d'optionnelle, la pratique est devenue obligatoire et nombre de légionnaires, privés de leurs papiers d'origine de force ou de fait, ont fini en situation irrégulière.

"Pour se border, on a systématisé l'identité déclarée. On est allé trop loin, on est arrivé à ce qu'ils n'aient plus d'identité du tout", convient le général Irastorza. Depuis septembre, la Légion dit à tous les engagés qui le souhaitent qu'ils peuvent conservent leur "identité présumée véritable" : à charge pour eux de récolter les pièces d'état-civil la prouvant. Deux tiers choisissent cette option.

SUJETS SENSIBLES EN SUSPENS

Quant au certificat de bonne conduite, l'armée, comme employeur, doit pouvoir continuer à le donner, défend le général Bouquin. Qu'il conditionne l'octroi d'un titre de résident à partir de trois ans de service est selon lui, l'affaire du législateur. Les militaires s'opposent toutefois à la proposition de Mme Lebranchu de donner le titre de séjour automatiquement au bout d'un an d'engagement. "Je ne voudrais pas voir une filière d'immigration illégale s'installer, avec des gens qui désertent dès le certificat en poche", explique le commandant de la Légion. Depuis avril 2010, le blocage des comptes bancaires – décidé par convention en 1998 avec La Poste en cas de désertion (250 cas au moins par an) –, a été supprimé. La Légion rompt ainsi avec une pratique illégale.

Une autre décision est en préparation, concernant les permissions. Au nom de l'intégration, les légionnaires étrangers n'ont pas d'emblée droit aux 45 jours de congés des militaires, mais à 25 jours la première année et à 35 jours la deuxième. Ils devraient obtenir les 45 jours dès la deuxième année.

En revanche, d'autres sujets sensibles n'ont pas avancé : l'interdiction de se marier, d'acheter une voiture ou de prendre un crédit sans l'autorisation, discrétionnaire, de la Légion. Rendez-vous est pris pour un nouveau conseil avant l'été.
Nathalie Guibert








LEMONDE pour Le Monde.fr | 07.10.10 | 18h45 • Mis à jour le 07.10.10 | 18h45
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SF
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MessageSujet: Re: Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère   Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:07

Mme Lebranchu ! Chez ses amis, on donnerait un droit de séjour à Ben Laden en personne s'il le demandait.... Ce n'est donc pas une référence.

Il semble que La Légion soit tout de même la mieux placée pour juger de la conduite des hommes qui servent dans ses rangs....
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Philippe MULLER
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MessageSujet: LA REALITE LEGIONNAIRE ET LA MANIERE DONT CETTE REALITE EST REPRESENTEE   Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère EmptyDim 10 Oct 2010 - 19:35

Je suis toujours très amusé de lire les commentaires qui peuvent être faits à destination du grand public sur les sujets de fonds qui concernent la Légion. Ils trahissent non seulement une méconnaissance de notre communauté, mais surtout une appréciation totalement décalée de notre savoir-être collectif…

Je lis souvent que notre institution est archaïque dans son fonctionnement et rétive à toute forme de changement. Le commandement ne serait en place que pour y entretenir l’immobilisme ; les réformes ne seraient mises en chantier que sous la pression exercée par les observateurs extérieurs. Nous nous contenterions de subir et d’être en réaction…

La réalité est bien sûr tout autre. La Légion n’a pas traversé cent quatre-vingt années sans évoluer ; elle n’aurait pas survécu ! Et si elle a su bouger, c’est parce que ses chefs successifs ont toujours eu la volonté d’adapter son mode de vie aux évolutions de la société et aux aspirations des hommes qui la composent.

Nombreux sont ceux qui semblent s’approprier la paternité des réformes en cours. Il faut rappeler une vérité très simple : dans le milieu militaire, les décisions sont le fait des chefs. Quand de nouvelles directives ou de nouvelles règles sont édictées, c’est parce qu’une autorité et son état-major ont identifié un besoin, analysé des solutions et formulé des ordres. Et Dieu merci la Légion ne manque ni de matière grise ni de sens des responsabilités pour piloter le changement.

La réalité sociale de notre communauté est trop souvent présentée de façon déformée et réductrice : les légionnaires y sont considérés comme des « objets sociaux », assimilés à la simple somme de leurs droits individuels.

Pour nous, un légionnaire est un être de chair. Sa fonction de combattant est sa raison d’être. Son savoir-être se détermine en termes de droits, mais aussi de devoirs, de choix personnels et de règles de vie collectives qui fondent la cohésion et l’esprit de corps de notre institution. Son quotidien n’est pas simplement fait de contraintes ; il repose sur de nombreux autres « ingrédients : la seconde chance, le choix assumé de l’effort et de la difficulté, le dépassement de soi, la fierté, la solidarité…

Les hommes qui composent la famille légionnaire méritent qu’on les considère dans cette dimension beaucoup plus globale… et beaucoup plus valorisante.

Je note enfin avec un certain agacement l’usage discrétionnaire qui est fait du mot discrétionnaire. Il y a des termes consacrés que l’on emploie quand on veut dénigrer : le mot discrétionnaire est de ceux-là. Il suffit de le prononcer ou de l’écrire pour fermer un débat. Qualifier de telle manière une attribution de commandement fixée par la loi, par un règlement ou par une lettre de commandement n’est pas admissible. A ce compte, le moindre ordre peut recevoir ce qualificatif…

Un brin de discernement permettrait sans doute de réserver ce terme aux cas (heureusement très rares) d’excès de pouvoir tels qu’ils sont qualifiés par les textes.

Nous devons être convaincus, active et anciens, que ces distorsions entre notre réalité et la manière dont elle est parfois présentée doivent être inlassablement corrigées pour renvoyer une image vraie de notre communauté.

Général de brigade Alain BOUQUIN

Réf : 138 | Date : 08-10-2010 |
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MessageSujet: Re: Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère   Les petites (r)évolutions de la Légion étrangère EmptyDim 10 Oct 2010 - 20:00

Je ne sais pas si le Général Bouquin regarde souvent la TV ? Dans ce cas, il aura appris comme moi et beaucoup d'autres que les professeurs d'universités s'inquiètent sur le niveau intellectuel des étudiants arrivant dans leurs cours, particulièrement concernant la maîtrise de la grammaire, de l'orthographe et de la conjugaison...

Plus grave encore ! Les enseignants se trouvent très souvent confrontés à l'incompréhension des mots dès qu'ils sortent du language courrant !

Alors comment s'étonner que des journalistes emploient les mêmes mots à tort ou à raison - tel discretionnaire. Qu'ils oublient les principes de bases de notre langue...

Pour en revenir exclusivement à la Légion, je dirai qu'après 180 ans d'existance, elle a fait ses preuves et continue de les faire, chaque jour...
Les FRançais sont fiers de leur Légion, nous ne nous en plaindrons pas, même s'ils n'en connaissent pas toutes les arcanes.

Maintenant, comme elle est le corps qui engage des immigrés elle subit de plein fouet tous les assauts des "bien-pensants" pas nécessairement "bien éclairés" sur le sujet...
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