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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste

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MessageSujet: CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyJeu 28 Mai 2009 - 22:51

Un revoi de notre camarade Jean-Pierre Rondeau

François Casta. L'épée et la croix


D'Alger à Kaboul. Comment combattre sans haine la terreur qui frappe les civils?

Claude Jacquemart, le 21-05-2009 VALEURS ACTUELLES

Tout mettre en oeuvre pour arrêter le carnage du terrorisme urbain. Pour le juguler, l'anticiper. La recherche du renseignement est faite pour ça."

Cette instruction date de 1957...

Que faire d'un ennemi qui dépose au milieu d'une piste un bébé dans un couffin sous lequel se dissimule un obus piégé, destiné à déchiqueter l'homme qui voudra sauver l'enfant ? Comment traiter un prisonnier, membre d'un réseau de poseurs de bombes en ville, dont on sait que son silence peut coûter la vie à des dizaines d'innocents ?

Des générations d'officiers, en Indochine puis en Algérie, ont connu ce dilemme. Un cas de conscience aujourd'hui posé aux agents des services spéciaux américains en lutte contre les terroristes d'Al-Qaïda, comme aux soldats engagés en Irak et maintenant en Afghanistan.

Ce cas de conscience se trouve une nouvelle fois traité dans un ouvrage auquel la personnalité de son auteur confère toute sa valeur. Cet auteur, François Casta, a maintenant 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste. Ainsi, plus que quiconque, a-til pu méditer sur le problème de ces guerres dites révolutionnaires où l'enjeu n'est pas, comme dans un conflit classique, la conquête d'un territoire ou la destruction d'une armée par une autre, mais le contrôle d'une population, par tous les moyens possibles, y compris la terreur.

Né le 20 août 1919 à Calenzana, en Haute-Corse, François Casta est appelé par sa vocation dès l'adolescence : il sera missionnaire. Il entre au séminaire, à Ajaccio puis à Clermont ; il est ordonné prêtre en juin 1943.

Mais l'armée l'attire également. Déjà, marqué par l'exemple du père de famille, grand mutilé de guerre, le frère cadet de François, Dominique, s'est engagé dans les chasseurs alpins en 1939, à 17 ans.Un an plus tard, son courage lui vaut de devenir le plus jeune caporal-chef de France.
Il poursuivra sa carrière dans la Résistance, les armées de la Libération et pour finir, en Indochine, dans les parachutistes coloniaux. L'abbé François Casta, lui, signe le 15 novembre 1944 un engagement pour la durée de la guerre au 1er bataillon de chasseurs portés (1er BCP), où il sera "brancardier détaché pour l'exercice du culte catholique". Un engagement qui va le mener loin.Au début de 1945, en Alsace, un éclat d'obus lui traverse la poitrine. Guéri, il rejoint son unité (les chasseurs portés sont devenus chasseurs alpins) et, le 8 mai 1945, il célèbre la messe de la victoire sur les rives du lac de Constance.

Il pourrait quitter l'armée. Il y reste. Promu sous-lieutenant, volontaire pour servir dans les parachutistes, il rejoint l'Indochine en mars 1947.
Et devient, en juillet suivant, l'aumônier du 1er bataillon parachutiste de choc. En septembre, il est breveté parachutiste. Il lui revient l'honneur de préparer le dossier qui fera de saint Michel, l'archange vainqueur du dragon, le patron des troupes aéroportées.

Bientôt aumônier du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), François Casta est promu capitaine en avril 1949. En 1952, il se trouve dans le camp retranché de Na San, au Tonkin, que 12 000 hommes commandés par le colonel Gilles sont chargés de défendre contre trois divisions Viêt-minh, trois fois plus nombreuses mais dispersées. Ces dernières se disloquent sur les défenses et la victoire reste aux Français. Une victoire
empoisonnée car, dix-huit mois plus tard, le haut commandement voudra renouveler l'expérience de Na San à Diên Biên Phu.

Cette défaite, François Casta aura la chance de ne pas la vivre. En avril, devenu l'un des officiers parachutistes les plus chevronnés du corps expéditionnaire, blessé deux fois, titulaire de plusieurs citations et promu officier de la Légion d'honneur, il est rapatrié. Après un long congé, il rejoint en Algérie le 3e bataillon étranger de parachutistes (3e BEP), en partance pour l'Indochine. Ne pouvant l'accompagner, il quitte les troupes aéroportées, avant de les retrouver en juin 1956, au sein de la 25e division parachutiste (25e DP).

Au cours d'un séjour de quatre ans en Algérie, François Casta va vivre toutes les expériences. Celle de la guerre traditionnelle, opposant des unités constituées, comme à Souk Ahras, cette bataille des frontières, en 1958, qui va durer dix jours. Celle, surtout, de la guerre révolutionnaire et psychologique, qui va soumettre sa conscience de chrétien et de prêtre à la plus dure des épreuves. Car il s'agit, dans ce type de conflit, d'aller débusquer le terroriste, le commissaire politique et les membres de l'organisation politique et administrative de l'ennemi au sein même des populations dans lesquelles ils s'abritent, selon la formule de Mao, « comme le poisson dans l'eau ». Avec tous les risques de débordements que cela implique.

Une mission remplie sans enthousiasme

Dès la fin de 1956, avant même le déclenchement de la bataille d'Alger, pour laquelle le général Massu et ses parachutistes recevront tous les pouvoirs afin de juguler le terrorisme, le père Casta rencontre Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, afin de lui faire part de ses préoccupations.

Nommé par le président du conseil socialiste Guy Mollet, Lacoste lui montre un plan du "Grand Alger" : « À partir de cette carte, il fallait tout mettre en oeuvre pour arrêter le carnage permanent du terrorisme urbain. Pour le juguler, il fallait d'abord l'anticiper. La recherche du renseignement est faite pour ça. Pour l'obtenir, il faut, si le suspect refuse de parler spontanément, l'y contraindre. » Ainsi, le pouvoir civil a pris ses responsabilités. Aux militaires de prendre les leurs ! Une mission que les officiers parachutistes, formés pour le combat et non pour des tâches de police, rempliront avec efficacité, mais sans enthousiasme. Et dont ils porteront cependant, devant l'opinion publique de gauche, travaillée par les partisans de l'indépendance de l'Algérie, l'écrasante responsabilité.

Laquelle devait être étendue ensuite, dans un souci de culpabilisation collective, à toute l'armée française d'Algérie.

La réflexion de François Casta le conduit à distribuer en 1958, à dix exemplaires seulement, un document intitulé Conscience chrétienne et guerre révolutionnaire. En septembre 1960, il quitte l'Algérie, qu'il ne reverra plus, pour rejoindre la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC) à Calvi. En 1962, les éditions France-Empire publient ce document sous le titre le Drame spirituel de l'armée.Or,ce livre est interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer,bien que l'évêque d'Ajaccio, Mgr Llosa, lui accorde son imprimatur.

Seul le climat brûlant de l'époque (le développement de l'action de l'OAS, consécutive à l'échec du putsch des généraux en avril 1961) peut expliquer l'interdiction prise par le ministre. Loin en effet d'être un brûlot, l'ouvrage de François Casta, publié à nouveau aujourd'hui sous la même couverture que sa biographie, apparaît d'abord comme une analyse précise de la guerre révolutionnaire et de la méthode permettant d'y faire face. On y trouve aussi un ensemble de considérations sur les problèmes moraux posés à l'armée, et notamment aux officiers, dans la lutte contre une guérilla révolutionnaire. François Casta cite les instructions données aux jeunes officiers sortant de l'École d'application de l'infanterie pendant la guerre d'Algérie :«Tout chef, tout combattant, doit penser que le but final est de construire. [...] Les troupes "opérationnelles" ne doivent pas casser, en un jour, plusieurs mois de travail effectué par les unités de quadrillage.»

Ainsi, sur le terrain, le souci d'efficacité rejoignait-il la nécessité de conserver des repères éthiques. Cela n'empêcha pas des excès. François Casta témoigne qu'ils furent la plupart du temps le fait de troupes mal aguerries et mal encadrées, et non d'unités de choc commandées par des soldats d'élite dont beaucoup avaient connu la guerre d'Indochine. Ces mêmes repères s'imposaient encore plus dans la lutte contre le terrorisme urbain,puisque sans le renseignement, « toute action est non seulement vouée à l'échec, mais impossible ». Sans doute y eut-il alors, parmi les hommes engagés dans cette guerre différente des autres, de vrais sadiques. Il y eut surtout des soldats conscients de la grandeur et des servitudes du métier militaire, des officiers semblables au centurion de l'Évangile que le Christ, loin de le repousser en raison de son uniforme, enveloppe dans sa bienveillance en guérissant son serviteur.

Les officiers parachutistes lancés dans la guerre d'Algérie connaissaient tous la prière écrite par André Zirnheld, agrégé de philosophie, engagé dans les paras de la France libre, tué au combat en Libye : «Donnez-moi, mon Dieu, ce qui Vous reste / Donnez-moi ce qu'on ne Vous demande jamais. / Je ne Vous demande pas le repos / Ni la tranquillité / Ni celle de l'âme, ni celle du corps. / Je ne Vous demande pas la richesse / Ni le succès, ni même la santé. [...] / Je veux l'insécurité et l'inquiétude. / Je veux la tourmente et la bagarre / Et que Vous me les donniez, mon Dieu, définitivement. [...] »

En écho, la prière trouvée sur le corps du capitaine Bourgin, l'une des figures de proue de la Légion,profil de médaille et barbe de conquistador, soldat et poète qui publiait sous le pseudonyme "von Palaïeff ", tué en 1959 près de Souk Ahras à la tête de la compagnie portée du 2e régiment étranger de parachutistes (2e Rep) : « Les autres peuvent bien être sages, / Vous m'avez dit d'être fou. / D'autres croient à l'ordre, / Vous m'avez dit
de croire à l'amour. / D'autres pensent qu'il faut conserver, / Vous m'avez
dit de donner. [...] »

Jeanpierre, Bigeard, Saint Marc, Bourgin et bien d'autres : tous faisaient la guerre sans haine.Pour assister ces hommes,partageant leurs dangers et leurs souffrances, il y avait ceux dont l'uniforme s'ornait d'une croix pectorale.Parmi eux : le père Delarue, aumônier du 1er régiment étranger de parachutistes (1er Rep), dissous en raison de sa participation au putsch d'avril 1961. Et le père Casta, qui reçut en avril 2004,dans la cour d'honneur des Invalides, des mains de Jacques Chirac, président de la République, les insignes de grandcroix de la Légion d'honneur.
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MessageSujet: Re: CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyLun 30 Nov 2009 - 17:20

François Casta aumônier parachutiste



CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste 740_0020_Pere_0020_Casta


Homme d’église, il voulait servir son Dieu…Homme de guerre, il voulait défendre son pays…Il est devenu aumônier parachutiste…

La biographie d’un aumônier parachutiste, né à Calenzana, en Corse, engagé volontaire au 1erBPC qui, sous l’anonymat de la tenue de combat camouflée, a été confronté aux dures réalités de la guerre des neiges de l’Alsace aux djebels d’Algérie, en passant par les rizières indochinoises. Ses cinq années en Indochine et en Algérie l’on conduit à une réflexion profonde sur l’usage de la force pour maîtriser le cycle infernal et vicieux de la violence, dont la modernité n’échappera pas au lecteur en dépit des mutations du contexte actuel. Aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme s’est substituée aux conflits entre États. Le guerrier destructeur d’hier est devenu un fréquentable soldat de la paix. Pourtant, les méditations du Père Casta sur la maîtrise de la force comme sur le caractère non seulement intrinsèquement pervers, mais inefficace à terme, voire gravement contreproductif,de certaines méthodes violentes d’extorsion du renseignement ou de lutte antiterroriste, sont rendues plus utiles encore par la complexité croissante des opérations militaires, et par le relativisme ambiant qui érode les normes,dénature les références, et banalise les repères éthiques et déontologiques. Par la lecture approfondie du Drame spirituel de l’Armée, nos officiers susceptibles d’être appelés à des fonctions de commandement à Kaboul, à Naqura, à Pristina, à N’Djamena ou à Bouaké, apprendront l’importance de s’être préalablement armés spirituellement et moralement pour se préparer à réagir avec justesse et discernement à des situations de crise inattendues, pour la pertinente résolution desquelles il est essentiel d’être parfaitement formé à la déontologie du métier de soldat, comme aux règles de la profession des armes exercée au profit d’un gouvernement démocratique, respectueux du droit international, mais aussi nourri de convictions éthiques fermes et éclairées. Né à Calenzana, en Corse, en 1919, engagé volontaire au 1erBPC en novembre 1944, le père Casta est désigné aux fonctions d’aumônier parachutiste au 19eBPC en 1945. Après l’Indochine et l’Algérie, il obtiendra son doctorat de Théologie et exercera son culte en Corse. Il est pensionnaire à l’INI.
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MessageSujet: Re: CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyLun 30 Nov 2009 - 17:32

J'ai trouvé cela, dans une librairie catholique

François Casta, grand croix de la Légion d'Honneur, a participe à la guerre d'Indochine, puis à celle d'Algérie et publié en 1963 un ouvrage intitulé "Le drame spirituel de l'Armée", fruit de ses réflexions sur ce qu'il a vécu. Ce livre est aussitôt interdit.


C'est ce texte que l'auteur nous donne aujourd'hui, précédé d'une première partie biographique François Casta, corse, prêtre, s'engage en 1944 comme brancardier, pour participer aux derniers combats contre l'Allemagne. Et en 1947, il signe de nouveau un contrat pour l'Indochine, mais comme parachutiste, et aumônier. Blessé deux fois, il est rapatrié sanitaire en janvier 1953. Il ne participera pas à la fin de cette "sale guerre coloniale", mais rencontre en France tous les officiers, et beaucoup d'hommes, qu'il a connu là-bas et qui lui racontent leur drame : avoir abandonné aux communistes Vietminh les Vietnamiens qu'ils avaient juré de protéger. Or on sait ce qui est arrivé aux malheureux qui avaient cru en la France… Après plusieurs refus, Casta est accepté en juin 1956 pour rejoindre la 25e Division Parachutiste en Algérie. En vingt pages, il nous fait découvrir ce qu'est la guerre révolutionnaire, la torture et la trahison des supérieurs et des clercs.

Pourquoi ce livre n'a-t-il pas été publié, parce qu'interdit, en 1963 ?
Parce que devant le drame de la guerre et de ses conséquences, en particulier la torture qu'il dénonce, il démontre la responsabilité du Gouvernement, des parlementaires, de la hiérarchie militaire et des évêques de France qui ont gardé le silence.
Dans ce livre intitulée "Le drame spirituel de l'Armée", publié en 1963, puis aussitôt interdit, l'auteur rappelle le serment fait par les officiers aux Vietnamiens de les défendre contre les Communistes et qu'ils ont abandonnés sur ordres, et les drames personnels que cela engendra (déportation dans des camps, massacres, fuite par tous les moyens, "boats peoples…). En Algérie en 1961, ces mêmes officiers n'auraient pas voulu que se reproduisent les mêmes drames, ce qui explique le putsch de 1961 puis l'OAS, qu'il condamne bien sûr. Il apporte le commencement d'une réponse chrétienne à la violence de notre époque et ses méditations sur les fonctions de commandement qui devraient être inculquées à tous les responsables, civils et militaires, qui jouent un rôle dans la conduite de la guerre.

Un ouvrage tout à fait remarquable dont il faut conseiller la lecture aux jeunes qui n'ont sans doute pas compris, lorsqu'ils l'apprennent en cours d'Histoire, l'attitude des officiers trop vite qualifiés de "rebelles". Les anciens seront heureux de mieux comprendre un épisode de l'Histoire qu'ils ont vécu, raconté ici avec autant de clarté.

Alain de Heaulme.
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MessageSujet: Décès du père casta   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyMar 23 Aoû 2011 - 18:21

Bonsoir,

Veuillez trouver ci-après le message du Général Dary.
Reçu en ce jour du 23 Août 2011 16:01

Le père Casta vient de rendre son âme à Dieu, voici à peine deux heures accompagné de son frère , Mrg Ravel et du Gouverneur des Invalides.
Fraternellement
Bruno

Nous informerons des obsèques dés que nous aurons des renseignements complémentaires.

Homme d'église, il voulait servir Dieu ...Homme de guerre , il voulait défendre son pays , il est devenu aumônier Parachutiste...

Reposez en paix mon père , là où vous irez vous veillerez encore sur nos eux et que Saint-Michel de ses ailes vous y mène sur cette dernière piste de l'éternel...

Sincères condoléances à tous ceux qui vous ont connu
Marie
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MessageSujet: Décès du Père Casta   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyMar 23 Aoû 2011 - 19:00

J’apprends avec une infinie tristesse le décès du Père Casta.
Je ne peux m’empêcher de le revoir , fin 1947 début 1948, .
Cela se passait à la Concession, près du Grand Lac à Hanoï, où était cantonné le 1/1er RCP
Accompagné du Père Mulson, parfois du Père Jégo, Il s’installait pendant des heures à la Bibliothèque du Diocèse d’Hanoi . Et tous trois recherchaient les documents pouvant être utiles pour la constitution du dossier de reconnaissance de Saint-Michel comme Patron des Parachutistes.
Ils revenaient , souriants , quand la récolte avait été fructueuse et nous nous mettions en forme des fiches que je tapais sur une vieille machine Remington récupérée je ne sais où .
Ces fiches étaient ensuite envoyées par la voie hiérarchique ecclésiastique depuis l’Aumônerie Militaire jusqu’à l’Archevêché de Paris qui les transmettait au Vatican .
Je me souviens encore la joie qui était la nôtre lorsque nous recevions par le vaguemestre les tubes en carton contenant les réponses favorables .
Mon Dieu que c’est loin tout cela .
Je ne parlerai pas davantage du Père Casta et de ses tourments. D’autres l’ont déjà fait et bien mieux que je n’aurais su le faire .
Il est allé rejoindre celui pour qui il a tant œuvré et qui lui réservera certainement la place de choix qu’il mérite .
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SF
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Marie, Morin, vous venez de perdre un ami, je suis de tout coeur avec vous...

A toutes celles et ceux qui étaient proches du Père Casta, j'adresse mes très sincères condoléances.

Nul doute qu'il soit déjà auprès de Saint Michel..

Qu'il repose en Paix
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junker
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MessageSujet: Re: CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyMar 23 Aoû 2011 - 20:26

C'est avec une infinie tristesse que j'apprend le décés du père Casta ,je ne suis pas trés homme d'église,mais dans ce cas exceptionel, je rend hommage à l'homme qui a été si proche des paras, que St MIchel l'acceuille comme un de ses capitaines, auprés de lui.
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Pérignon
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Citation :
On apprend la mort aujourd'hui du père François Casta, emblématique aumonier des paras : il venait d'avoir 92 ans. Cet aumônier de choc était pensionnaire de l'institution nationale des Invalides, depuis 2006.

La suite ici :

http://lemamouth.blogspot.com/2011/08/le-pere-casta-est-mort.html

A relire :

https://www.chemin-de-memoire-parachutistes.org/t3784-casta-francois-l-epee-et-la-croix-89-ans-il-a-vecu-la-seconde-guerre-mondiale-l-indochine-l-algerie-il-est-a-la-fois-corse-pretre-et-fut-officier-parachutiste
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Le père Casta, ancien aumônier de la 25e DP, est mort
Le ministère des Anciens combattants vient d'annoncer la disparition du père François Casta, décédé le 23 août 2011, à l'âge de 92 ans.
Né en Haute Corse en 1919, François Casta a été ordonné prêtre en juin 1943. Il s'est alors engagé comme brancardier pour participer aux combats de la Libération où il a été grièvement blessé une première fois en février 1945. En 1947, volontaire pour l'Indochine, il y a effectué deux séjours en qualité d'aumônier parachutiste jusqu'en 1952 où il est à nouveau blessé au combat. En 1956, il a rejoint l'Afrique du Nord comme aumônier de la 25ème division parachutiste.
Le Père Casta était grand'croix de la Légion d'honneur. Cité à onze reprises, il était titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures et de la croix de la valeur militaire. Le Père Casta était Pensionnaire à l'Institution Nationale des Invalides depuis 2006.
Ce que ne dit pas le communiqué du ministre. François Casta s'est interrogé sur l'Algérie, l'armée et la torture. Il a rédigé un texte distribué en 1958, à dix exemplaires seulement. Ce document était intitulé Conscience chrétienne et Guerre révolutionnaire. En 1962, les éditions France-Empire publieront ce document sous le titre le Drame spirituel de l'armée. Livre aussitôt interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer, bien que l'évêque d'Ajaccio, Mgr Llosa, lui ait accordé son imprimatur. Ce livre a été réédité en 2009 sous le titre "Homme de Dieu, homme de guerre - le drame spirituel de l'armée" (chez L'esprit du livre et préfacé par le général de la Presle. Voir http://www.espritdulivre-editions.com/Francois-Casta-aumo...) et avait été retenu en 2010 lors du prix La Plume et L'épée organisé à Tours.
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MessageSujet: Le Pere CASTA est décédé hier..........   CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste EmptyMer 24 Aoû 2011 - 12:01

Très grosse perte pour les paras français ,
rappel pour ceux qui ne le connaissait pas:

Le "Padre" François Casta


Né le 20 août 1919 à Calenzana, en Haute-Corse, François Casta est appelé par sa vocation dès l’adolescence : il sera missionnaire. Il entre au séminaire, à Ajaccio puis à Clermont ; il est ordonné prêtre en juin 1943. Mais l’armée l’attire également. Déjà, marqué par l’exemple du père de famille, grand mutilé de guerre, le frère cadet de François, Dominique, s’est engagé dans les chasseurs alpins en 1939, à 17 ans.Un an plus tard, son courage lui vaut de devenir le plus jeune caporal-chef de France. Il poursuivra sa carrière dans la Résistance, les armées de la Libération et pour finir, en Indochine, dans les parachutistes coloniaux. L’abbé François Casta, lui, signe le 15 novembre 1944 un engagement pour la durée de la guerre au 1er bataillon de chasseurs portés (1er BCP), où il sera “brancardier détaché pour l’exercice du culte catholique”. Un engagement qui va le mener loin.Au début de 1945, en Alsace, un éclat d’obus lui traverse la poitrine. Guéri, il rejoint son unité (les chasseurs portés sont devenus chasseurs alpins) et, le 8 mai 1945, il célèbre la messe de la victoire sur les rives du lac de Constance.

Il pourrait quitter l’armée. Il y reste. Promu sous-lieutenant, volontaire pour servir dans les parachutistes, il rejoint l’Indochine en mars 1947. Et devient, en juillet suivant, l’aumônier du 1er bataillon parachutiste de choc. En septembre, il est breveté parachutiste. Il lui revient l’honneur de préparer le dossier qui fera de saint Michel, l’archange vainqueur du dragon, le patron des troupes aéroportées.

Bientôt aumônier du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), François Casta est promu capitaine en avril 1949. En 1952, il se trouve dans le camp retranché de Na San, au Tonkin, que 12 000 hommes commandés par le colonel Gilles sont chargés de défendre contre trois divisions Viêt-minh, trois fois plus nombreuses mais dispersées. Ces dernières se disloquent sur les défenses et la victoire reste aux Français. Une victoire empoisonnée car, dix-huit mois plus tard, le haut commandement voudra renouveler l’expérience de Na San à Diên Biên Phu.

Cette défaite, François Casta aura la chance de ne pas la vivre. En avril, devenu l’un des officiers parachutistes les plus chevronnés du corps expéditionnaire, blessé deux fois, titulaire de plusieurs citations et promu officier de la Légion d’honneur, il est rapatrié. Après un long congé, il rejoint en Algérie le 3e bataillon étranger de parachutistes (3e BEP), en partance pour l’Indochine. Ne pouvant l’accompagner, il quitte les troupes aéroportées, avant de les retrouver en juin 1956, au sein de la 25e division parachutiste (25e DP).
Au cours d’un séjour de quatre ans en Algérie, François Casta va vivre toutes les expériences. Celle de la guerre traditionnelle, opposant des unités constituées, comme à Souk Ahras, cette bataille des frontières, en 1958, qui va durer dix jours. Celle, surtout, de la guerre révolutionnaire et psychologique, qui va soumettre sa conscience de chrétien et de prêtre à la plus dure des épreuves. Car il s’agit, dans ce type de conflit, d’aller débusquer le terroriste, le commissaire politique et les membres de l’organisation politique et administrative de l’ennemi au sein même des populations dans lesquelles ils s’abritent, selon la formule de Mao, « comme le poisson dans l’eau ». Avec tous les risques de débordements que cela implique.

Une mission remplie sans enthousiasme

Dès la fin de 1956, avant même le déclenchement de la bataille d’Alger, pour laquelle le général Massu et ses parachutistes recevront tous les pouvoirs afin de juguler le terrorisme, le père Casta rencontre Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, afin de lui faire part de ses préoccupations. Nommé par le président du conseil socialiste Guy Mollet, Lacoste lui montre un plan du “Grand Alger” : « À partir de cette carte, il fallait tout mettre en oeuvre pour arrêter le carnage permanent du terrorisme urbain. Pour le juguler, il fallait d’abord l’anticiper. La recherche du renseignement est faite pour ça. Pour l’obtenir, il faut, si le suspect refuse de parler spontanément, l’y contraindre. » Ainsi, le pouvoir civil a pris ses responsabilités. Aux militaires de prendre les leurs ! Une mission que les officiers parachutistes, formés pour le combat et non pour des tâches de police, rempliront avec efficacité, mais sans enthousiasme. Et dont ils porteront cependant, devant l’opinion publique de gauche, travaillée par les partisans de l’indépendance de l’Algérie, l’écrasante responsabilité. Laquelle devait être étendue ensuite, dans un souci de culpabilisation collective, à toute l’armée française d’Algérie.
La réflexion de François Casta le conduit à distribuer en 1958, à dix exemplaires seulement, un document intitulé Conscience chrétienne et Guerre révolutionnaire. En septembre 1960, il quitte l’Algérie, qu’il ne reverra plus, pour rejoindre la 11e demi-brigade parachutiste de choc (11e DBPC) à Calvi. En 1962, les éditions France-Empire publient ce document sous le titre le Drame spirituel de l’armée.Or,ce livre est interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer,bien que l’évêque d’Ajaccio, Mgr Llosa, lui accorde son imprimatur.

Seul le climat brûlant de l’époque (le développement de l’action de l’OAS, consécutive à l’échec du putsch des généraux en avril 1961) peut expliquer l’interdiction prise par le ministre. Loin en effet d’être un brûlot, l’ouvrage de François Casta, publié à nouveau aujourd’hui sous la même couverture que sa biographie, apparaît d’abord comme une analyse précise de la guerre révolutionnaire et de la méthode permettant d’y faire face. On y trouve aussi un ensemble de considérations sur les problèmes moraux posés à l’armée, et notamment aux officiers, dans la lutte contre une guérilla révolutionnaire. François Casta cite les instructions données aux jeunes officiers sortant de l’École d’application de l’infanterie pendant la guerre d’Algérie :«Tout chef, tout combattant, doit penser que le but final est de construire. […] Les troupes “opérationnelles” ne doivent pas casser, en un jour, plusieurs mois de travail effectué par les unités de quadrillage. »

Ainsi, sur le terrain, le souci d’efficacité rejoignait-il la nécessité de conserver des repères éthiques. Cela n’empêcha pas des excès. François Casta témoigne qu’ils furent la plupart du temps le fait de troupes mal aguerries et mal encadrées, et non d’unités de choc commandées par des soldats d’élite dont beaucoup avaient connu la guerre d’Indochine. Ces mêmes repères s’imposaient encore plus dans la lutte contre le terrorisme urbain,puisque sans le renseignement, « toute action est non seulement vouée à l’échec, mais impossible ». Sans doute y eut-il alors, parmi les hommes engagés dans cette guerre différente des autres, de vrais sadiques. Il y eut surtout des soldats conscients de la grandeur et des servitudes du métier militaire, des officiers semblables au centurion de l’Évangile que le Christ, loin de le repousser en raison de son uniforme, enveloppe dans sa bienveillance en guérissant son serviteur.
Les officiers parachutistes lancés dans la guerre d’Algérie connaissaient tous la prière écrite par André Zirnheld, agrégé de philosophie, engagé dans les paras de la France libre, tué au combat en Libye : «Donnez-moi, mon Dieu, ce qui Vous reste / Donnez-moi ce qu’on ne Vous demande jamais. / Je ne Vous demande pas le repos / Ni la tranquillité / Ni celle de l’âme, ni celle du corps. / Je ne Vous demande pas la richesse / Ni le succès, ni même la santé. […] / Je veux l’insécurité et l’inquiétude. / Je veux la tourmente et la bagarre / Et que Vous me les donniez, monDieu, définitivement. […] »

En écho, la prière trouvée sur le corps du capitaine Bourgin, l’une des figures de proue de la Légion,profil de médaille et barbe de conquistador, soldat et poète qui publiait sous le pseudonyme “von Palaïeff ”, tué en 1959 près de Souk Ahras à la tête de la compagnie portée du 2e régiment étranger de parachutistes (2e Rep) : « Les autres peuvent bien être sages, / Vous m’avez dit d’être fou. / D’autres croient à l’ordre, / Vous m’avez dit de croire à l’amour. / D’autres pensent qu’il faut conserver, / Vous m’avez dit de donner. […] »

Jeanpierre, Bigeard, Saint Marc, Bourgin et bien d’autres : tous faisaient la guerre sans haine.Pour assister ces hommes,partageant leurs dangers et leurs souffrances, il y avait ceux dont l’uniforme s’ornait d’une croix pectorale.Parmi eux : le père Delarue, aumônier du 1er régiment étranger de parachutistes (1er Rep), dissous en raison de sa participation au putsch d’avril 1961. Et le père Casta, qui reçut en avril 2004,dans la cour d’honneur des Invalides, des mains de Jacques Chirac, président de la République, les insignes de grandcroix de la Légion d’honneur.

adieu PADRE

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Les obsèques du père CASTA décédé le 23.8.2011......


LUNDI 29/08 AUX INVALIDES

MERCREDI 31/08 EN CORSE

Les informations détaillées seront données ultérieurement



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Cet ancien aumônier, qui avait connu la seconde guerre mondiale et les
guerres d'Indochine et d'Algérie, s'est éteint.

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Né en Haute Corse en 1919, François Casta a été ordonné prêtre en juin 1943. Il s'est alors engagé comme brancardier pour participer aux combats de la Libération où il a été grièvement blessé une première fois en février 1945. En 1947, volontaire pour l'Indochine, il y a effectué deux séjours en qualité d'aumônier parachutiste jusqu'en 1952 où il est à nouveau blessé au combat. En 1956, il a rejoint l'Afrique du Nord comme aumônier de la 25ème division parachutiste.

Le Père Casta était grand'croix de la Légion d'honneur. Cité à onze reprises, il était titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures et de la croix de la valeur militaire. Le Père Casta était Pensionnaire à l'Institution Nationale des Invalides depuis 2006.

Ce que ne dit pas le communiqué du ministre. François Casta s'est interrogé sur l'Algérie, l'armée et la torture. Il a rédigé un texte distribué en 1958, à dix exemplaires seulement. Ce document était intitulé Conscience chrétienne et Guerre révolutionnaire. En 1962, les éditions France-Empire publieront ce document sous le titre le Drame spirituel de l'armée. Livre aussitôt interdit par le ministre des Armées, Pierre Messmer, bien que l'évêque d'Ajaccio, Mgr Llosa, lui ait accordé son imprimatur.

Ce livre a été réédité en 2009 sous le titre "Homme de Dieu, homme de guerre - le drame spirituel de l'armée" (chez L'esprit du livre et préfacé par le général de la Presle. Voir http://www.espritdulivre-editions.com/Francois-Casta-aumo...) et avait été retenu en 2010 lors du prix La Plume et L'épée organisé à Tours.
Homme d’église, il voulait servir son Dieu…Homme de guerre, il voulait défendre son pays…Il est devenu aumônier parachutiste…



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père CASTA, tu vient de rejoindre ton dieu pour qui tu te battais, tu as conquis nos coeurs, qui se sont ralliés à ton étandard, qui ce sont rapprochés te toi dans les moments difficiles et qui ce sont confiés à toi, part en paix avec ces paras qui te suivrons oû que aille. Repose en paix avec ceux qui ont peris en servant leur nation.
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]

Qu'il repose en PAIX
Que Saint Michel veille sur lui

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CASTA François: "L'épée et la croix"... 89 ans, il a vécu la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie. Il est à la fois corse, prêtre, et fut officier parachutiste 5_foru10

Les obsèques se déroulement en deux temps dans les conditions suivantes :

1° Paris : Le lundi 29 à 15h00 en la cathédrale Saint Louis des Invalides, messe célébrée par l’évêque aux armées.
Après la messe, les honneurs militaires seront rendus dans la cour des Invalides en présence du gouverneur militaire de Paris et du gouverneur des Invalides. Les honneurs seront rendus par le 1er R.C.P.
2° En Corse, en l'église Sainte Monique à PORTICCIO (Rive sud du golfe d'Ajaccio), le mercredi 31 août, à 15 heures.
Les honneurs seront rendus par un détachement du 2e REP (porteurs, piquet d'honneur).
Le président de l'AALP séjournant en Corse participera à la cérémonie de PORTICCIO.
Cérémonie aux INVALIDES: Participation du drapeau de l'amicale et des membres disponibles en tenue.
Cérémonie en Corse: Le 2e REP offrira des places aux anciens dans le car
qui emmènera la délégation à Porticcio. Le Drapeau de l'AALP en CORSE sera présent.
Présence souhaitée des drapeaux des amicales et d’un maximum d’anciens à ces deux cérémonies.
Commandant Constantin LIANOS
président AACLEM

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Pérignon
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Sur le site de l'ASAF à la date du 29 septembre 2015 , ce beau texte du Père François Casta :

La prière d’un parachutiste à saint Michel

Citation :
" Si vous êtes déjà
Saint Michel au péril de la mer,
Devenez donc aussi
Saint Michel au péril de l’air.

Et puisque le premier dans un très grand silence,
Vous êtes descendu des hauteurs éthérées,
Pour combattre et pour vaincre,
Aidez dans le combat ces archanges nouveaux
Qui silencieusement en suivant votre exemple
Descendent lentement
Faire trembler sous leurs pas
La terre et les flots étonnés.

Saint Michel patron des parachutistes,
Protégez nous dans le dernier combat,
Car viendra bien un jour où pour la dernière fois,
Nous quitterons nos aérodromes et leurs longues pistes.
Car à force de partir
Il se peut qu’on finisse par ne plus revenir.
Alors, en ces moments, saint Michel notre archange
Sautant à votre tour de cieux encore plus hauts
Vous nous projetterez
Avec plus de vitesse
Avec plus de silence,
Plus de recueillement
Pour embrasser nos corps rompus et bien meurtris
Et les envelopper dans l’immense voilure
Dont la soie blanche aux multiples coutures
Servira de linceul et de nappe d’autel
Pour notre dernier et sanglant sacrifice "

Père François CASTA

http://www.asafrance.fr/item/la-priere-d-un-parachutiste-a-saint-michel.html
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vendredi 26 août 2011
Décès du père François Casta, grande figure des aumôniers parachutistes


Le père François Casta, grande figure des aumôniers parachutistes qui avait abordé franchement la question de l’usage de la torture en Algérie dans un ouvrage qui fut interdit, est décédé mardi à l’âge de 92 ans à Paris.
Cet ancien aumônier, qui avait connu la seconde guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie, s’est éteint à l’Institution nationale des Invalides à Paris où il résidait depuis 2006, a précisé dans un communiqué le secrétariat d’Etat aux Anciens combattants.
Né le 20 août 1919 à Calenzana (Haute-Corse), François Casta, d’une famille de militaires, est ordonné prêtre en juin 1943. Engagé comme volontaire en novembre 1944, il est nommé aumônier catholique du 19e Bataillon de chasseurs dans la 1re Armée Française et est très sérieusement blessé par des éclats d’obus le 13 février 1945 dans le Haut-Rhin.
Volontaire pour l’Indochine, il débarque à Saigon en mars 1947, et rejoint le 1er Bataillon Parachutiste de Choc, il se distingue pendant deux années par son courage et son dévouement en Cochinchine et au Tonkin, se révélant un secours moral constant pour tous. Lors d’un second séjour en Extrême-Orient, il est à nouveau blessé au combat le 28 mai 1952 au Tonkin.
En juin 1956 il devient aumônier de la 25ème division parachutiste et rejoint l’Algérie pendant plus de quatre années. En 1962, il écrit « Le Drame spirituel de l’Armée », un livre qui fut interdit par Pierre Messmer, alors ministre de la Défense du général de Gaulle. Dans ce livre, paru finalement en 2009, le père Casta s’interrogeait sur le problème du comportement chrétien du soldat face à ce qu’on appelait alors « la guerre révolutionnaire », abordant franchement la question de la torture.
Onze fois cité, le père Casta avait été élevé à la dignité de grand croix de la Légion d’honneur en 2003. Il était titulaire de la Croix de Guerre 39-45 avec palme et étoile d’argent, de la Croix de Guerre des TOE avec 2 palmes, 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil, de la Croix de la Valeur Militaire avec 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil.


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Merci Pérignon, merci Bertrand...
Padre, que St Michel vous accueille.
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Hommage à notre padre...
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Merci!
Que notre Archange St Michel le reçoive.
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Bonjour..Inconditionnel du Choc , je viens apporter un élément à ce post ; le Père CASTA a été breveté le 10 septembre à la B.A.P.S (Saïgon) au titre du 1er Bataillon Parachutiste de Choc , il porte le B.M.P. N° 20755..J'ai eu l'honneur de le rencontrer plusieurs fois de 1987 à 1994....Un sacré "bonhomme"... Cdlt Henri
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