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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 53eme anniversaire du cessez le feu à Dien Bien PHU

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MessageSujet: 53eme anniversaire du cessez le feu à Dien Bien PHU   53eme anniversaire du cessez le feu à Dien Bien PHU EmptyLun 30 Avr 2007 - 20:08

[size=12]Texte du message du general Piquemal - Président national de l'UNP qui sera lu le 7 mai prochain par les sections UNP qui commémoreront la fin de Dien Bien Phu, en devoir de méoire pour tous ceux qui sont tombes sur ce theatre d'opérations exterieures. Ce texte, peut être reproduit, lu, imprime etc. par tous ceux qui le souhaitent - membres de l'UNP ou non - En mentionnant bien entendu l'auteur et l'UNP.

Message du général PIQUEMAL, Président National UNP
pour le 53eme anniversaire du cessez le feu à Dien Bien PHU
7 mai 2007

DBP fut la plus furieuse, la plus longue bataille du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. 170 jours d'un affrontement meurtrier, dont 57 jours d'enfer.

Aujourd’hui, 53 ans après, il ne reste plus que quelques centaines de survivants.

Pour nous parachutistes, cette journée du Souvenir doit marquer la communion avec le passé et rendre un hommage solennel à tous ceux, morts ou vivants, qui se sont illustrés à jamais dans la cuvette.

Il nous incombe, 53 ans après, un impérieux devoir de mémoire. C’est à tous les combattants de Dien bien Phu que vont notre souvenir, notre respect et notre admiration.

Le 7 mai 1954, après cinquante-sept jours d'épouvantable vacarme, de sang, de fureur, de fracas des armes, de combats au corps à corps dans un décor devenu dantesque, un silence incroyable, irréel, un silence pétrifiant s'abat brutalement sur la cuvette de Dien Bien Phu. La mort dans l'âme, le commandant de la garnison, le général Christian de Castries, promu au cours du siège, a donné l'ordre de cessez-le-feu à 17 h 30 avec consigne de détruire auparavant le maximum de matériel. Après cinquante sept jours de combats acharnés, de souffrances inhumaines, de courage, d’héroïsme, les combattants de l’Union française cessaient le combat du camp retranché.

Dans les tranchées noyées par les pluies de mousson, les soldats épuisés, hagards, à court de munitions, assaillis par l'odeur des cadavres qui gisent autour d'eux, attendent que les petits hommes verts aux casques de latanier viennent les faire prisonniers. Beaucoup sont blessés, soignés par des pansements de fortune. Ils ne savent pas encore qu'un autre calvaire les attend : celui des camps inhumains, des lavages de cerveau, de la mort à petit feu sous la férule de commissaires politiques qui, avec une méticulosité bureaucratique, voudront obtenir l'expiation de leurs péchés capitalistes.

Parachutistes, légionnaires, artilleurs, fantassins, transmetteurs, aviateurs, marins de l’aéronavale, tirailleurs nord-africains, soldats vietnamiens et vous les tribus montagnardes, vous les maquis disséminés dans la jungle à l’écoute de l’agonie de vos camarades, vous tous qui de près ou de loin avez vécu cette tragique épopée, soyez tous honorés par la France.

Durant 57 jours de combat impitoyables, de souffrances indescriptibles, vous aviez cru avoir connu les horreurs les plus atroces, la boue, le sang, la mort horrible des combats en un mot l’enfer, et que rien de pire ne pouvait vous arriver et pourtant… submergés par une marée fanatisée, politisée, ivre de revanche, vous deviez durement payer le prix de votre abnégation et de votre magnifique courage au combat par l’humiliation des camps viets et singulièrement comme celui de l’infâme, du sinistre et funeste Boudarel, le camp 113. Dans ces camps abominables, 7600 de vos camarades, victimes d’une barbarie idéologique d’un autre âge que l’on croyait pourtant révolue, ont sombré et péri corps et âme dans cet effroyable tourbillon. Cette hécatombe, ces crimes seront soigneusement occultés pendant plus de 30 ans. Nous avons donc, au nom de l’histoire et pour ce cinquante troisième anniversaire, l’exigeant devoir d’en témoigner.

N’oublions jamais que ces soldats se sont battus pour la France, sur ordre de son gouvernement, pour défendre la liberté de pays amis face à l’agression marxiste.

N’oublions jamais encore que si la plupart des Français restèrent indifférents, certains prirent ouvertement parti pour nos adversaires, sabotant nos armes dans les usines, agressant nos blessés dans les ports et, comble de l’ignominie, participant à l’encadrement de nos prisonniers dans les camps viets au taux de mortalité record.

N'oublions pas non plus combien notre armée de professionnels a donné sur ce théâtre du bout du monde, dans l'indifférence de la Nation, la mesure de sa valeur militaire. Elle s'est là-bas magnifiquement bien battue, et combien de Bazeilles, de Sidi-Brahim, de Camerone resteront inconnus, mais qui comptent au capital des gloires de nos armées. Notre Armée peut être fière de cette page de son histoire, une des plus belles qu'elle a écrite, qui incarne les plus fortes vertus militaires : le courage, l'abnégation, le sacrifice.

Faut-il enfin rappeler que pendant deux mois, les défenseurs des points d’appui ont fait preuve d’un héroïsme admirable, lançant de fréquentes attaques pour briser l’étau qui se resserre et résistant à des assauts répétés des unités viets

Les points d'appui français ne tombèrent les uns après les autres que lorsque les cadavres des assaillants recouvraient les réseaux de barbelés et comblaient les fossés de la défense. Si les assaillants refluaient, les troupes viets en arrière les mitraillaient pour combler plus vite les fossés.

Pensons, enfin, aux 3500 volontaires pour rejoindre DBP et dont 709 non parachutistes furent largués pour la première fois dans la cuvette.

Tous ces prestigieux et héroïques soldats tombés là bas en terre indochinoise s'en sont allés en pleine jeunesse. Le souvenir que la France garde d'eux est celui de leur héroïsme d'alors. Ils ne connaîtront pas le lent naufrage auquel personne n'échappe lorsque le temps est venu.

Dormez en paix, chers frères d'armes, la mémoire de ceux qui ont eu l'honneur de vous succéder vous conserve en vie pour l'éternité.

Nous gardons de vous l'image de la force et de la jeunesse, de cette jeunesse dont vous avez fait don à la France.

L'héroïsme et le courage démontrés par les soldats de Dien Bien Phu ont frappé le monde libre tout entier. L'esprit de sacrifice et la qualité exceptionnelle de la résistance que cette garnison a manifestés furent si grands que cette bataille restera toujours le symbole de la volonté de ce monde libre de lutter pour la liberté et d'affirmer son droit à disposer de son destin et sa foi en la dignité de l'être humain.

Ceux qui ont combattu, qui sont morts et qui ont souffert à Dien Bien Phu, doivent savoir qu’aucun de leurs sacrifices n’a été vain et que la France restera fidèle aux causes pour lesquelles ils se sont battus si noblement. Ils méritent notre admiration, la fierté, la gratitude et la reconnaissance de la France. Leur courage est à jamais exemplaire.

Aujourd'hui, cinquante trois ans après, le devoir de mémoire et du souvenir s'impose. Le 7 mai 2007, la Nation et les Français se doivent de saluer et de rendre un hommage vibrant et solennel au sacrifice de ces héros. C’est un honneur que les soldats de Dien Bien Phu ont bien mérité.

Ce soir, devant ce monument aux morts, nous tous parachutistes ici présents, représentant l’ensemble du monde combattant, de quelques origines que nous soyons, en union et communion avec tous ceux qui se recueillent et se souviennent de par le monde, nous inclinons devant la mémoire de tous ces héros et rendons un hommage solennel aux 3420 tués ou disparus dans la cuvette, aux 7600 prisonniers qui moururent dans les camps et aux 3290 survivants de Dien Bien Phu dont certains sont encore parmi nous aujourd’hui.

Que gloire et paix leur soient rendues ! Que le devoir de mémoire fasse que la France ne les oublie jamais !
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