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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 le lieutenant marc nenert

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MessageSujet: le lieutenant marc nenert   le lieutenant marc nenert EmptyLun 26 Jan 2009 - 13:11

le lieutenant marc nenert _ Le Lieutenant Marc NENERT



Né le 23 Novembre 1927 Tué à l'ennemi le 12 Janvier 1954 près de Dien-Bien-PhuEn 1947, Marc travaille ferme, car il veut arriver à Saint-Cyr à tout prix. Il est reçu et exulte: "Finie la vie de potache", écrit-il. Mais, à Coëtquidan, il fournit encore un gros effort pour obtenir la Légion étrangère qu'il désire ardemment. Toujours débordant d'activité, il participe à des compétitions d'escrime, à des concours hippiques, sans mépriser les réunions mondaines, car il dans à la perfection. Il n'est pas grand, mais svelte et mince, tout en muscles, avec un visage aigu et volontaire que transforme le sourire.
La promotion "Rhin-et-Danube" sort de l'Ecole. C'est l'affectation au 1er Régiment étranger à Mascara, la vie active, mais aussi la vie de garnison. Très vite, Marc demande à être muté dans les parachutistes de la Légion. Il piaffe déjà d'impatience de na pas être en Indochine. Pour satisfaire son besoin d'action, il monte à cheval, fait de l'aviation et obtient le brevet de pilote civil. Souvent, il exhale dans ses lettres sa rage de "croupir" en Afrique, alors que la Légion se bat et vient, en particulier, d'être décimée à Cao-Bang.
En avril 1951, il vient à Pau faire son stage parachutiste. "Ce n'est pas un sport de petite fille, écrit-il; il faut, à chaque saut, surmonter une appréhension physique du vide."
Après un assez morne séjour à Sétif, il prend part, en février 1952, à la campagne de Tunisie, opération de nettoyage au Cap-Bon, à Sousse, Sfax, Gabès, "un boulot de flics" qui ne lui plaît guère. Désigné comme officier d'ordonnance du général Monclar, il fulmine: "On se trompe lourdement , si on croit faire de moi un officier de salon!"
En mars 1952, il envoie un bulletin de victoire: enfin, le départ pour l'Extrême-Orient est fixé. Le 5 avril 1952, le visage radieux, il prend l'avion pour Saïgon, puis Hanoï. Il est affecté au commandement d'une section du 1er bataillon étranger de parachutistes.
La campagne, la dure campagne est commencée. Pendant vingt-deux mois, il ne s'arrêtera guère de combattre du Haut-Tonkin au Delta, en Annam comme au Laos. C'est Nam-Dinh, l'opération "Lorraine", Na-San, l'opération "Brochet", pour ne citer que les actions principales. Et enfin, c'est Dien-Bien-Phu, où il est parachuté le 21 novembre 1953.
Il écrit peu et parle de lui moins encore. Il annonce négligemment ses citations sans jamais en donner le texte. De temps en temps, on apprend qu'il y a eu "un nouveau coup dur" et qu'il "a eu de la chance". Mais chaque fois on lit: "Mes légionnaires ont été magnifiques.
Le 5 janvier 1954 - est-ce hasard ou pressentiment? - il sort de sa réserve habituelle et il écrit à son frère Jean-Luc une lettre dont le ton prend, après coup, une étrange gravité: "Chacun se doit de faire oeuvre utile, là où il se trouve"; plus loin: "Si, à vingt ans, un homme n'a pas envie de partir, c'est qu'il n'a pas grand-chose dans le ventre et il traînera sa médiocrité et son ennui tout au long de sa morne existence. Il faut être enthousiaste et jamais satisfait, sinon on devient un vieillard avant l'âge", et enfin: "Ceci est écrit par un type qui a l'avantage d'avoir réalisé pleinement e qu'est la joie de vivre, parce que, à plusieurs reprises et encore tout récemment, il a froidement envisagé qu'il avait 50 p. 100 (ou plus) de chances de disparaître."
Cette lettre, en effet, arrive deux jours après sa mort. Il tombe le 12 janvier 1954, tué sur le coup par des éclats de mortier, au cours d'un dur accrochage avec des forts éléments Viet-Minh à quelques kilomètres du camp retranché de Dien-Bien-Phu.
Il venait d'avoir 26 ans.
Il faut lire ses citations, il faut entendre le témoignage de ses camarades et de se supérieurs pour apprécier la valeur de l'homme et du chef. Il avait placé très haut son idéal de soldat - entraîneur d'hommes par l'exemple - et l'a réalisé jusqu'au sacrifice total, sacrifice qu'il avait envisagé et accepté avec toute sa lucidité, son enthousiasme et sa foi.
Les Citations:

A l'ordre de la Division-O.G. N°1912 du Général de C.A. DE LINARES, Cdt les F.T.N.V. en date du 29 octobre 1952
"Jeune Chef de Section dynamique et courageux. S'est particulièrement distingué le 2 septembre 1952 à Quang-Xa ( secteur de Hung-Hien, Tonkin) en brisant après deux heures de violent combat, les assauts d'un ennemi mordant, appuyé par des mortiers et des armes automatiques. A contraint l'adversaire à se replier avec de lourdes pertes."
A l'ordre de la Division en date du 7 avril 1953.
"Jeune Chef de Section, dynamique et courageux. Ayant reçu pour mission d'ouvrir la route entre Deomang-Ankhe, le 1er février 1953, pour permettre le passage d'un convoi, a décelé le dispositif adverse placé à hauteur de An-Thuong (R.C 19) permettant ainsi le succès de l'opération, en dépit des pertes sévères causées à sa section par les pièges rebelles."
A l'ordre du Corps d'Armée-O.G. N°613 du Géral de C.A. NAVARRE, Cdt en chef les F.T.N.A. en Indochine en date du 24 juin 1953
"Jeune Chef de Section énergique et enthousiaste dont chaque engagement confirme les belles qualités d'entraîneur d'hommes. Le 3 avril 1953 devant le village de Uoc-Le (province d'Hadong, Nord-Viet-Name) tenu par l'ennemi, a donné l'assaut à la tête de sa section, méprisant le feu nourri de l'adversaire et l'obligeant à laisser sur le terrain ses morts et ses armes. Le lendemain, alors que l'ensemble du Bataillon livrait un combat très dur dans Que-Son, grâce à une action audacieuse, a intercepté un élément ennemi, capturant 16 prisonniers et 3 armes dont 1 F.M."
A l'ordre du Corps d'Armée en date du 24 janvier 1954
"Chef de Section confirmé, d'un courage et d'un allant exceptionnels, qui se sont encore affirmés du 25 septembre au 11 octobre 1953 dans la région de Hung-Yen (Nord-Viet-Nam). Malgré des pertes presque quotidiennes s'élevant au total à 3 tués et 11 blessés, a entraîné ses hommes d'accrochage en accrochage, de village miné en village mine. Le 8 octobre à Doan-Dao et le 9 octobre à Phuong-Thon, a donné l'assaut aux lisières des villages tenus par l'adversaire et a poursuivi l'ennemi dans les villages abondamment minés."
A l'ordre de l'Armée, transformée au titre de la Légion d'Honneur en date du 28 mai 1954
"Chef de Section dont l'autorité, le courage et l'enthousiasme font un remarquable entraîneur d'hommes. Parachuté à Dien-Bien-Phu, le 21 novembre 1953, a donné la pleine mesure de ses brillantes qualités au cours des durs combats du Pou-Ya-Thao, le 14 décembre. Faisant face à de forts éléments rebelles menaçant l'arrière-garde du Bataillon, a brisé leur élan à très courte distance, puis contre-attaquant à la tête de ses hommes dans la forêt, a contraint l'adversaire à se replier, lui causant des pertes, récupérant des armes et ramenant les blessés amis.
A trouvé une mort glorieuse, le 12 janvier 1954 à Ban-Lun (Dien-Bien-Phu) alors qu'il entraînait ses hommes sous un violent tir de mortiers à l'attaque d'une position adverse. à environ 10 kilomètres de Dien-Bien-Phu, le bataillon en reconnaissance se heurta à l'adversaire sur une piste de montagne. La 1ère compagnie fut chargée de parer à une attaque de flanc d'éléments ennemis. L'engagement eut lieu sous un violent tir de mortiers de 81mm. Un de ces obus atteignit Marc de ses éclats, à la nuque et à la poitrine. Marc est mort sur le coup, en soldat. L'engagement se termina heureusement pour nos armes, donnant ainsi toute sa valeur au sacrifice de votre fils dont le visage</A> garda toute son expression, pas une crispation n'altéra ses traits. La perte du lieutenant Nenert fut ressentie comme une catastrophe par tout le bataillon." (Capitaine V.)
"Je tiens à vous dire, très simplement, quel bel officier était le lieutenant Nenert. Courageux, il l'était magnifiquement. Ses camarades et ses légionnaires, qui sont des connaisseurs, l'avaient très vite compris, et il faisait l'admiration de tous par son calme, son énergie, sa détermination. Mais, mieux que cela, il avait cette intelligence lucide des conditions du combat, cette compréhension tactique, qui font les vrais chefs militaires. Son Commandant de Compagnie, qui est un chef sévère et exigeant, me disait souvent: sur le terrain, Nenert est d'une classe supérieure à celle des officiers de son grade. C'est donc, voyez-vous, non seulement un camarade qui nous était cher, que nous pleurons aujourd'hui, mais aussi un officier de valeur, un des meilleurs d'entre nous, dont nous conserverons pieusement le souvenir. Vous pouvez être fier de lui, sa conduite et sa mort, qu'illustre le texte de ses citations, font honneur à sa famille comme au corps d'élite qu'il sevrait...
Son nom est présent aussi sur le monument aux morts de la Légion Étrangère dans le Carré des Légionnaires situé à Puyloubier

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