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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 En vigueur au 18 RCP dans les années 1960*

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2 participants
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Sergent LOMBART
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Sergent LOMBART



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MessageSujet: En vigueur au 18 RCP dans les années 1960*   En vigueur au 18 RCP dans les années 1960* EmptyMar 11 Nov 2008 - 20:33

En vigueur au 18 RCP dans les années 1960

"Linda, Cendra, Malika,
Ce soir les Paras déboulent de la montagnes.
Fourbus, mais gaillards,
Képi blanc, béret vert, béret rouge, ou casquette camouflée sur les yeux.
L'eau s'est retirée de leurs corps et a laissé sur leurs visages de durs sillons
verticaux et des reflets de bronze martelé de soleil.
En essaim, ils encerclent le comptoir,
Volubiles, tous épaule contre épaule, Français, Allemands, Espagnols, deuxième pompe et sergent-chef,
Tous à raconter leurs campagnes, à brocarder la maquerelle
C'est le tireur au FM qui rugit : « Au rab! des femmes ! »
Et c'est la voltige qui fait écho : « Y' a intergeo, la Classe ! »
Linda, Cendra, Malika,
Ne repoussez pas leur poitrail où le sel se cristallise à la toison.
Avec vos corsages écarlates, verts, mauves ou dorés, vous êtes des oranges
enveloppées de papiers multicolores, et c'est le plein droit de celui qui a soif, que
de dépouiller brutalement l'orange, de la dépiauter, de la mordre et de la boire.
Para, craque joyeusement ta solde à l'air !
Les ongles laqués s'emparent des jetons. C'est le bordel, ce n'est pas la place des séminaristes,
Mais dans cette rudesse, je vois quelque chose de pur.
Ces hommes-là peuvent ingurgiter un litre de cognac, descendre une caisse de bibine,
Ils sueront à suffisance au long de la marche,
Départ sac à dos, vers quatre heures, dans la nuit.
Les bouteilles vides éclatent sur le carrelage comme des MK 2.
En guise de collier barbare, une chaînette de fer au cou et leur plaque matriculaire,
Sur leur patte d'épaule, des passants verts, noirs, blancs, gris, pourpres, carmins ou bleu roy,
Ces géants se tiennent par l'encolure, oscillent sur leurs ranges ou leurs souliers de brousse,
Grandis par la fumée des «troupes» et l'âpre vapeur des Kronenbourgs.
Linda, Cendra, Malika...
Linda, petit visage gréco-maure, à l'image de ceux que l'on détaille sur les
mosaïque de Timgad,
Tes yeux, ravis à la pénombre des forêts de cèdres, sont fait d'ivoire, d'ébène et d'acajou.
Étrangeté, que cette rose des pommettes posée sur ta joue nocturne,
Infante du Royaume de Grenade !
Je te donnerais seize ans, et tu sembles vierge comme la cire d'abeille.
Peau de dattes et de miel noir,
Peau des filles du Sud, musquée et soleilleuse,
Peau à bijoux d'or comme ceux des Oulad Naïls.
Tu es mince comme un adolescent, aiguë comme l'herbe en touffe des djebels qui
laisse dans la paume tenace une coupure saigneuse.
Mémoire de grive, et la dune empreinte devient lisse, lisse, une fois passé le vent. "


* Robert Gaud

SL


Dernière édition par Sergent LOMBART le Lun 2 Fév 2009 - 18:54, édité 1 fois
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claude millet
Fondateur
claude millet



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MessageSujet: Re: En vigueur au 18 RCP dans les années 1960*   En vigueur au 18 RCP dans les années 1960* EmptyLun 2 Fév 2009 - 18:49

C'est beau Steph...!
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Sergent LOMBART
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Sergent LOMBART



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MessageSujet: Re: En vigueur au 18 RCP dans les années 1960*   En vigueur au 18 RCP dans les années 1960* EmptyLun 2 Fév 2009 - 18:55

Le 18° tout entier est beau
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