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MessageSujet: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyMer 24 Aoû 2016 - 12:17



« Voici un dangereux événement historique dont la survenue ne fait qu’augmenter le risque d’une guerre totale. »

Au cours des dernières 24 heures, les États-Unis ont rendu très clair leur statut de force d’occupation hostile en Syrie.

Hier, les USA ont transmis un communiqué au gouvernement légitime de la Syrie et à la coalition anti-terroriste essentiellement russe qui assiste les Syriens. Ce communiqué fait savoir que les USA ont prélevé à leur usage une bande du territoire syrien, qu’ils entendent occuper militairement en y maintenant des troupes en service actif, des forces d’opérations spéciales, des conseillers, des mécaniciens et des unités de soutien ; ils ont également décrété une zone d’exclusion aérienne (« no fly zone ») et averti qu’ils abattraient tout avion syrien ou russe qui survolerait cet espace réservé [au-dessus de la zone déclarée « zone kurde autonome », N.éd ].

Comme le rapporte RT, le commandant des forces US en Irak et en Syrie, le lieutenant-général Stephen Townshend a déclaré : « Nous avons informé les Russes d’où nous en sommes (where we’re at…)… ils nous ont dit qu’ils en avaient informé les Syriens, et tout ce que j’ai à dire est que nous nous défendrons si nous nous sentons menacés ». Depuis lors, comme le rapporte Reuters, les affrontements entre forces kurdes et syriennes se sont intensifiés.

Un certain nombre d’analystes avaient prévu que les USA adopteraient cette voie, étant donnés les succès de la campagne des Syriens et de leurs alliés russes en général et de la détérioration des relations américano-turques en particulier, celles-ci entraînant la possibilité, pour les Américains, de perdre l’accès à la base d’Incirlik, le tout s’ajoutant à la situation désastreuse des forces takfiristes bloquées dans Alep. Différentes agences d’information internationales font déjà circuler une version de l’histoire qui présente le communiqué des forces US comme « une mise en garde à la Russie et à la Syrie » (CNN) ou une « menace défensive » (IBT), mais elles omettent de préciser l’aspect de facto de ce développement. Elles ne croient pas devoir mentionner non plus que la déclaration officielle des États-Unis viole outrageusement les lois internationales et que ce qu’elle annonce n’est rien d’autre que l’occupation illégale d’un état souverain.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyMer 24 Aoû 2016 - 18:17

Très intéressant, merci Fouquet66!
Si nous ne sommes pas pro-USA, nous serions des mauvais............!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyMer 24 Aoû 2016 - 19:29

Merci J.C. il y a en effet un risque d'escalade, les U.S.A jouent vraiment avec le feu et c'est dangereux pour tout le monde...
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyMer 24 Aoû 2016 - 22:52

Je ne fais pas confiance aux USA, ils sont responsables de beaucoup de nos problèmes.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 4:03

Attendons nous a des tensions extrêmes entre la Russie et les USA si la CLINTON devient Présidente du Pays le plus puissant de la planète... 
Quant à TRUMP, les médiats ( français y compris ) prennent un malin plaisir a le démolir faisant ainsi le jeu des Démocrates de l'ambitieuse Clinton soutenue par les Européistes mondialistes de Bruxelle et ceux de la Haute finance des puissants lobies américains... C'est pas pour rien que OBAMA et les Démocrates US veulent étendre le Libre échange Nord américain a celui de l'Union Européenne en y incluant l'Asie pacifique pour en faire " Un immense marché mondial qui serait dominé par des " Multi Nationales " Ce que Trump dont la Campagne n'est financée par aucun lobies refuse... 
Entre autre, Si vous vous posez la questions a savoir comment les États Unis peuvent ils être si tolérant avec l'Arabie Saoudite, quant on sait que ce Pays soutient et finance tout les mouvements terroristes islamiques à travers la planète ( All Kaïda et Daech pour ne citer que ceux la ) sachez par exemple que pour sa campagne électorale, Madame Clinton aurait reçue 2 milliards de $ de l'Arabie Saoudite et du Qatar... 
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 10:21

jacky alaux a écrit:
Attendons nous a des tensions extrêmes entre la Russie et les USA si la CLINTON devient Présidente du Pays le plus puissant de la planète... 

C'est ce que pensent plusieurs experts de politique internationale!!!
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 13:43

Claude Millet a écrit:
Je ne fais pas confiance aux USA, ils sont responsables de beaucoup de nos problèmes.

Encore moins confiance aux petits caniches français, Hollande et Sarko les " va en guerre " qui seront prêts a suivre le Géant US ... N'a t-on pas déjà vu hollande envoyer 3 rafales en Ukraine a la demande d'OBAMA ?... Pour faire peur aux Russes :affraid: Il ferait mieux de faire peur aux islamiques de son propre Pays, mais, çà ! !
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyVen 26 Aoû 2016 - 15:57

L’expérience montre que Hillary agira sévèrement contre Assad pour l’envoyer rejoindre Kadhafi. Si elle gagne la présidence, les paris peuvent être faits qu’elle va forcer le Pentagone à imposer une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie et militariser le reste des « rebelles » assortis jusqu’à l’apocalypse. //PE

Les bombardiers russes Tu-22M3 Backfire – ainsi que les bombardiers Sukhoi-34 – partent de l’aérodrome iranien Hamadan pour bombarder les djihadistes et les « rebelles modérés » assortis en Syrie, et immédiatement nous avons perçu nous-mêmes un changement majeur et imprévu de la donne géopolitique.

L’histoire montre que la Russie n’a pas été présente militairement en Iran depuis 1946 ; et c’est la première fois depuis la révolution islamique de 1979 que l’Iran a permis à une autre nation d’utiliser le territoire iranien pour une opération militaire.

On peu parier à coup sûr que le Pentagone, de façon prévisible, flippe comme une bande d’ados en colère depuis longtemps trop dorlotés. Ils n’ont pas déçu, se plaignant que l’avertissement de la Russie n’a pas laissé suffisamment de temps pour se « préparer » et hurlant sur toute la planète un autre épisode de « l’agression russe » et − cerise sur le gâteau − de mèche avec « les mollahs ». Le désespoir s’en est suivi, avec Washington se plaignant que l’Iran aurait violé les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La combine de Moscou, en revanche, était de toute beauté ; tout cela était une affaire de logistique et de réduction des coûts. L’amiral Vladimir Komoyedov, président du Comité de Défense de la Douma d’État et ancien commandant de la Flotte de la mer Noire, a donné une belle explication du mode opératoire :


« Il est coûteux et long de voler à partir de bases dans la partie européenne de la Russie. La question du coût des activités militaires de combat est, à l’heure actuelle, une priorité. Il ne faut pas aller au-delà du budget du ministère de la Défense. Faire décoller les Tu-22s de l’Iran signifie utiliser moins de carburant et transporter de plus grandes charges utiles … La Russie ne pouvait pas trouver un pays plus convivial et plus approprié, du point de vue de la sécurité, dans cette partie du monde, et les frappes doivent être exécutées si l’on veut mettre fin à cette guerre … Les aéroports en Syrie ne sont pas appropriés en raison de la constante nécessité de survoler des zones d’activités de combat ».

Ne jouez pas avec l’Organisation de Coopération de Shanghai(SCO)

Alors tout baigne. Le Pentagone va continuer à crier au scandale. Les sionistes enragés en Israël et les wahhabites fanatiques en Arabie Saoudite pousseront leurs cris de colère proverbiaux en mode turbo sur la « menace existentielle iranienne » à des niveaux apocalyptiques. Peu importe. Ces « faits dans les cieux » ne peuvent pas être modifiés. Surtout s’ils ouvrent la voie à une victoire décisive dans la bataille pour l’est d’Alep, la guerre civile syrienne imposée par l’étranger sera presque terminée.

Ali Shamkhani, chef du Conseil national de sécurité de l’Iran, ne s’y est pas trompé, tout est à propos de la coopération stratégique Iran-Russie dans une − vraie − lutte contre la terreur d’ISIS / ISIL / Daesh, et non, comme le racontent les bobards des médias occidentaux, le retour de l’Iran comme » grande puissance militaire « .

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, pour sa part, a souligné : « J’ai permis aux bombardiers de survoler l’Irak parce que nous avons reçu des informations claires à ce sujet. Ils font des frappes précises, évitent de faire des victimes parmi les civils. Donc, nous allons examiner toutes les demandes relatives à la sécurité des civils en Syrie ».

Ce fut un message codé de Bagdad permettant tranquillement l’accès russe à l’espace aérien irakien pour les bombardiers TU-22M3. La prochaine étape verra inévitablement la flotte russe de la mer Caspienne lancer des missiles de croisière dans l’espace aérien iranien et irakien vers ces « rebelles » protégés en Syrie par Washington.

Et il y a plus, beaucoup plus.

Un accord Moscou-Damas, daté de 2015, a été ratifié maintenant par la Russie. Cela transforme, en fait, la base aérienne russe de Khmeimim en base militaire permanente en Méditerranée orientale.

Pékin et Damas, pour leur part, viennent de s’accorder pour des relations militaires plus étroites en plus de l’aide humanitaire chinoise. Du personnel de l’Armée arabe syrienne sera finalement formé par des instructeurs militaires chinois.

Pékin est désormais directement impliqué en Syrie pour une raison majeure de sécurité nationale ; des centaines de Ouïghours ont rejoint Daesh ou suivent l’idiot d’al-Qaïda, Abu Muhammad al-Julani, le chef de l’Armée de conquête syrienne − très apprécié par Washington − et pourraient finalement revenir au Xinjiang pour mener le djihad.

Et puis, il y a la cerise absolument délicieuse sur le gâteau au fromage, lorsque le professeur d’études sur le Moyen-Orient à l’université d’études internationales de Shanghai, Zhao Weiming, a déclaré au Global Times que le nouveau jeu de puissance de Pékin en Syrie était la réponse pour les interférences du Pentagone en mer de Chine méridionale.

Alors, que va faire Hillary ?

Tous les points évoqués ci-dessus ont la nouvelle apparence de ce qui était autrefois un éléphant blanc dans la salle. L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est maintenant devenue une affaire sérieuse.

Alors que le « 4 + 1 » (Russie, Iran, Irak, Syrie, plus le Hezbollah) a commencé à partager les procédures de renseignement et d’opérations l’année dernière − y compris un centre de coordination à Bagdad − des analystes comme Alastair Crooke, et moi-même, ont vu cela comme un embryon de l’OCS en action. Ce fut certainement, déjà, une alternative à l’impérialisme « humanitaire » et à l’obsession de l’OTAN pour les changements de régime. Pour la première fois l’OTAN n’était plus libre de se déplacer dans le monde entier comme un robocop hors de contrôle. Bien que seules la Russie et la Chine soient des membres de l’OCS, et l’Iran un observateur, la coopération en question − demandée par un gouvernement en lutte contre les djihadistes et toujours cible d’un changement de régime − peut déjà être qualifiée de fait nouveau géopolitique majeur sur le terrain.

Maintenant, cette variante des Nouvelles routes de la soie − aériennes ? − impliquant la Russie, l’Iran, l’Irak et la Syrie, ciblant précisément le djihadisme salafiste, peut-être qualifiée une fois de plus d’intégration eurasienne accélérée. Les deux poids lourds de l’OCS, la Chine et la Russie ne vont pas seulement admettre l’Iran en tant que membre à part entière dès l’année prochaine, ils reconnaissent que l’Iran est un atout stratégique majeur dans la bataille contre l’OTAN, et ils ne laisseront jamais la Syrie devenir une nouvelle Libye. En parallèle, les mouvements stratégiques de la Russie en Crimée et en Syrie sont destinés à être disséqués minutieusement dans les académies militaires chinoises.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyVen 26 Aoû 2016 - 16:24

Merci Jean-Charles de cette minutieuse analyse des situations!
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptySam 27 Aoû 2016 - 18:36

La guerre américaine en Syrie : mais pour arriver à quoi ?



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La vraie victoire n’est pas façonnée par les résultats militaires, mais par ce qui arrive après la fin des combats




Cordesman constate que les États-Unis soutiennent un enchevêtrement de forces en Syrie avec une vision qui pèche par sa myopie : empêcher l’EI de contrôler le territoire ou d’établir une forme quelconque de gouvernement et un sanctuaire. Certes, fournir une combinaison d’outils de guerre comme la puissance aérienne, l’assistance, la formation, et le transfert d’armes aux différentes factions, peut s’avérer à terme payant. Ce qui n’empêche pas que l’objectif stratégique d’ôter à l’EI le contrôle de villes majeures et de certaines portions de territoire ne serait en réalité que la partie émergée de l’iceberg, faisant craindre à Cordesman que cela n’apparaisse au reste du monde comme une « victoire », mais au sens étroit du terme.

Car les sanctuaires de l’EI pour lever des fonds, entraîner ses terroristes et ses combattants et continuer son endoctrinement sont une menace bien plus grave. Cordesman ne voit pas comment les États-Unis pourraient remporter une victoire rapide, où l’EI serait vaincu au sens stratégique du terme, et où, au sens stratégique plus large, la fin de la guerre sonnerait le début d’une situation stable et désirable. Car, une fois de plus, se désole-t-il, les États-Unis ne semblent pas avoir tiré de leçons du passé : la première guerre mondiale a mené à la deuxième, et la deuxième a engendré la guerre froide et la naissance d’une menace nucléaire pour les États-Unis. Pour autant, il n’existe toujours pas de « paix » faite de relations stables avec la Russie. Et que dire de la Corée enlisée dans un bourbier instable avec la nucléarisation du nord ?

La défaite de l’EI ne pourra advenir rapidement, pas plus que cette défaite ne viendra à bout de la menace terroriste…


Et le pire, regrette Cordesman, c’est cette impression que les responsables politiques américains ne tiennent nullement compte des mises en garde. Le Chef de l’État-major des Armées, le Directeur du Renseignement, et les experts du Centre national pour la Prévention du Terrorisme on pourtant mis tous les voyants au rouge. Pour eux, toute « victoire » qui priverait l’EI des villes et des portions de territoire qu’il occupait auparavant déclenchera des attaques incessantes pendant une année au moins.

D’autre part, se demande Cordesman, qu’adviendra-t-il des dizaines de milliers de combattants de l’EI si celui-ci continue à perdre les villes et les territoires qu’il contrôle ? Certains retourneront dans leur pays d’origine, d’autres rejoindront un autre front dans la région, ou bien en Asie du sud et en Asie centrale, d’autres encore resteront sur place. Que le terme « EI » subsiste ou disparaisse ne changera rien à l’extrémisme islamique violent dont les actes terroristes continueront à semer le chaos aux États-Unis et en Europe. Les extrémistes chercheront encore à isoler le vrai chemin de l’Islam du reste du monde, et à menacer tout régime modéré à population majoritairement musulmane. Et ce pour longtemps.

Selon Cordesman, l’Occident a certes fait des progrès dans la lutte contre les messages extrémistes. Toutefois, comment ignorer l’intrication entre les autres causes sous-jacentes, complexes, de la montée de l’extrémisme et du terrorisme : les guerres civiles, la violence sectaire, l’effondrement de l’économie, la question des réfugiés, la chute de 40 à 60% des bénéfices du pétrole ?

L’analyse des dernières statistiques concernant le terrorisme, statistiques établies chaque année par le Département d’État, montre qu’en ne prenant en compte que les 5 premières menaces parmi les 40 groupes recensés dans sa base de données, on en trouve 3 qui relèvent clairement de l’extrémisme islamique : l’EI, les Talibans, et Boko Haram, avec l’EI responsable de 37% des attaques et de 38% des morts violentes. Si Cordesman reconnaît qu’anéantir l’EI est indubitablement un aspect essentiel, il réfute l’idée que, d’un point de vue pratique, cela permette de traiter la menace qui est partie pour perdurer.


L’après-EI en Syrie ? Les extrémistes ne changent pas, même s’ils mettent du rouge à lèvres à leurs cochons !


Relativement nouveau en Syrie, le « problème kurde » porte en lui les germes de l’instabilité. Une enclave kurde qui s’établirait en Syrie et sur la frontière avec la Turquie, avec le soutien des États-Unis, ne ferait qu’amplifier les tensions avec la Turquie et les voisins arabes de la Syrie. Outre que les États-Unis sont loin d’entretenir des liens avec d’autres forces politiques ou militaires de premier plan qui viendraient contrebalancer ces tensions. L’absence totale de structures de gouvernement clairement identifiées et capables de gouverner en Syrie ouvre le champ à une quarantaine de factions rebelles syriennes divisées et constamment en mutation. Ces factions, qui se font souvent la guerre, sont composées d’éléments extrémistes qu’on peut – au mieux – considérer comme étant marginalement « moins dangereux » que l’EI. Et le fait que le Front Al Nosra ait rompu tout lien avec Al Qaïda et pris le nom de Front Fatah al-Cham, ne change rien : cela revient à essayer de « mettre du rouge à lèvres à un cochon » [NdT : l’expression anglo-saxonne « put lipstick on a pig » signifie « faire prendre des vessies pour des lanternes »].

Appelons un extrémiste comme on veut, avertit Cordesman, mais un extrémiste islamique restera ce qu’il est. Les tensions sectaires entre alaouites et sunnites, par exemple, vont bien au-delà des tensions entre sunnites et chiites en Irak. Les chiites de Syrie sont vus comme étant liés aux alaouites. Et la vaste majorité sunnite – très religieuse – des rebelles à l’est de la Syrie sera très peu encline à accepter de côtoyer les autres tendances religieuses de l’ouest de la Syrie.

Et puis, une fois encore, analyse Cordesman, ces tensions peuvent très bien se transformer en tensions générationnelles. Car une vaste majorité de jeunes n’ont rien connu d’autre que la guerre. Privés d’éducation, ils n’ont jamais eu la possibilité de travailler, sont liés à des causes extrémistes et à des factions armées, et ont donc de bonnes raisons de chercher à se venger. Avec, au final, une Syrie qui constituera alors un vaste exercice exigeant des efforts encore plus importants qu’en Lybie et en Irak pour la reconstruire.

Cordesman entreprend ensuite de dresser, en quelques chiffres, un tableau factuel de la situation en Syrie, dont on peut voir ci-après à quel point elle est sombre :
– population en déclin ;
– entre 270 et 470 000 morts ;
– près de 5 millions de personnes ayant fui le pays (22% de la population) ;
– près de 9 millions de déplacés ;
– situation sanitaire catastrophique (peu de nourriture, dénutrition) ;
– 25% des écoles fermées depuis 2014 ;
– chute drastique du PIB (de 15,4% en 2013, la chute s’accentuera et passera à 16% en 2016, en partie en raison du déclin critique de la production de pétrole (de 368 000 barils en 2010 à 40 000 en 2015) ;
– 58% de la population au chômage ;
– 85% de la population en-dessous du seuil de pauvreté ;
– 20 ans d’espérance de vie en moins ;
– 40% d’activités en moins ;
– poids des réfugiés placé sur la Turquie (2,5 millions), le Liban (1 million), la Jordanie (600 000), l’Irak (25 000) ;
– 12 millions de personnes en demande d’aide humanitaire (dont près de 6 millions sont des enfants) ;
– déficit abyssal des recettes fiscales…

Ces éléments, dont la liste n’est bien entendu pas exhaustive, font dire à Cordesman que même si la Syrie finit par acquérir un certain degré d’unité politique et de gouvernance efficace, on voit mal comment elle peut se reconstruire en moins de 5 ans. On voit mal comment le fardeau des réfugiés pourra s’alléger pour les pays voisins qui les ont accueillis, ou comment les cerveaux Syriens qui ont fui leur pays pourront y revenir. Cette situation est d’autant compliquée par la présence de la Turquie, de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais… Et par la présence d’autres acteurs extérieurs susceptibles de maintenir Assad au pouvoir en lui permettant de garder le contrôle sur la moitié de sa population – quitte à laisser, à l’est, les mouvements rebelles divisés tenter de se débrouiller avec les ressources du désert et les restes de l’EI.

Que les États-Unis et les pays du Golfe devront s’accommoder de l’influence russe et iranienne en Syrie est une chose. Mais il faut garder à l’esprit que cela aura inévitablement des répercussions sur la situation en Irak, au Liban et dans le reste de la région. Situation à même d’engendrer encore plus d’extrémisme et de terrorisme, sans oublier la confrontation croissante de l’Iran et des pays du Golfe avec d’autres pays du Proche-Orient.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 0:15

Merci Jean Charles
Donc, même si nous réussissons à éliminer, Al Qaida, l'État Islamique, les Talibans, Boko Haram et autres Fous d'allah, comme nous le dit Cordesman " Que toutes ces mouvances subsistent ou disparaissent ne changera rien a l'extrémismes islamique violent qui continuera a semer le chaos et la terreur eu Europe et en Amérique du Nord ".
 En clair, Nous ne pourrons jamais régler le problème islamique qui empoisonne l'Occident et la France en première ligne... Laissons les donc se massacrer entres eux, qu'ils soient Sunnites, Chiites, Alaouites. Cessons d'intervenir chez eux, qu'ils se tuent entres eux et concentrons notre défense sur nos propres Pays . L'occident toute entière est menacé. C'est chez nous qu'il faut faire le ménage. Soyons impitoyables avec cette vermine et tout ceux qui la soutienne indirectement, tel ces politiciens et cette Gauche qui n'hésite pas à vendre leur Pays pour des votes .
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 8:30

Belle analyse Jacky, c'est exactement mon avis...
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 10:42

Claude Millet a écrit:
Je ne fais pas confiance aux USA, ils sont responsables de beaucoup de nos problèmes.

A lire jusqu'au bout :

Dans un silence médiatique total, Slobodan Milosevic a été disculpé de toutes accusations de crimes de guerre

Citation :
Comme d'habitude, les informations qui arrivent en démenti de la propagande dont les autorités "démocratiques" (défense de rire) occidentales nous inondent depuis la victoire de 1945 ne sont jamais reprises et diffusées par les media dominants.

En matière d'information, le droit de réponse n'existe pas.

En dehors de savoir si Milosevic mérite ou non notre admiration ou notre rejet n'a pas réellement d'importance, cet article nous met en face de la sinistre réalités des sinistres méthodes utilisées pour justifier les guerres humanitaires menées au nom de la liberté pour mieux asseoir une emprise géostratégique bien juteuse à terme.

Que nous apprendra-t-on dans 30 ans sur Mouammar Kadhafi, Bachar El Assad, Saddam Hussein, et tant d'autres dictateurs dont la déposition à fait de leurs pays respectifs des ruines ?



La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu'il faut prendre les accusations de l'OTAN à l'encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un plein camion.

Depuis une bonne vingtaine d'années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l'« interventionnisme libéral » n'ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d'un pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d'une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »...

Mais la fable officielle, tout comme celle qu'on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l'Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.

La conclusion du TPIY qu'une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde.
Il n'en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d'enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l'a déterrée pour nous, on n'en aurait rien su.

Ah, combien les choses étaient différentes quand le procès du prétendu « Boucher des Balkans » a débuté en février 2002 ! Là, il aurait fallu être enfermé au fond d'une garde-robe pour ne pas être au courant de ce qui se passait.

CNN assurait alors une couverture en béton de ce qui fut décrit comme « le procès le plus important depuis Nuremberg ». Bien entendu, la culpabilité de Milosevic allait de soi.« Quand la sentence tombera et qu'il disparaîtra au fond de sa cellule, personne au monde n'en entendra plus jamais parler. » déclara l'avocate US Judith Armatta, de Coalition pour une Justice Internationale, organisation qui comptait l'ex-ambassadeur US en Yougoslavie Warren Zimmerman, dans son conseil consultatif.


Quiconque osait alors mettre en doute la ligne de l'OTAN se faisait traiter d'« apologiste de Milosevic », ou pire : de « négateur de génocide », par les « Responsables du maintien de la Vérité impériale ».

Mais, malgré le blabla et le battage qui entouraient le « procès du siècle », il fut vite évident que l'accusation pataugeait dans une très profonde choucroute. Le Sunday Times a même cité un expert qui disait que « 80% des attendus de l'acte d'accusation auraient été disqualifiés par n'importe quelle cour britannique, comme ne consistant que de rumeurs ». C'était à mon avis une estimation généreuse.

Le problème, c'est qu'il s'agissait d'un procès bidon, d'un procès-spectacle où la géopolitique a pris le pas sur les preuves tangibles. Il est important de se rappeler que les charges d'origine contre Milosevic, quant à de prétendus crimes de guerre au Kosovo ont été formulées en mai 1999, au plus fort de la campagne de bombardements massifs de l'OTAN sur la Yougoslavie, et à un moment où la guerre ne se déroulait pas comme prévu par les États-Unis et leurs alliés.

Les charges avaient clairement pour but de faire pression sur Milosevic, pour l'amener à céder aux exigences de l'OTAN [c. à d. à accepter de bonne grâce le démantèlement de son pays.NdT]

L'ennui pour l'OTAN, c'est qu'au moment où le procès de Milosevic allait débuter, la fable sur le Kosovo avait déjà commencé à se détricoter. Les dénonciations stridentes des USA et de leurs alliés à propos de génocide et de centaines de milliers de tués, remises à leur place ici par le grand John Pilger, s'étaient déjà avérées des calembredaines. En septembre 2001, une cour de justice de l'ONU allait établir qu'il n'y avait pas eu de génocide au Kosovo.

C'est pourquoi, pour tenter d'étoffer leur cause de plus en plus faible contre Milosevic, il fallait absolument que les procureurs de La Haye trouvent de nouveaux motifs d'inculpation dans la guerre de Bosnie. Ce qui fut fait en accusant « Slobo » d'avoir mis sur pied une conspiration criminelle visant au nettoyage ethnique des Croates et des musulmans de Bosnie, dans le but de réaliser son projet d'une « Grande Serbie ».

Dans un procès normal au criminel, on recherche les preuves, et quand elles sont jugées suffisantes, on énonce les charges. C'est le contraire qui s'est produit dans le cas de Milosevic : il a d'abord été accusé pour des raisons politiques, et on a ensuite essayé de prouver ce dont on l'accusait.

L'ironie veut que l'ancien président avait déjà été loué par le président Clinton pour le rôle qu'il avait joué en faveur des efforts de paix en Bosnie en 1995, efforts dont le résultat avait été le traité de paix signé à Dayton, Ohio.

La vérité, c'est que Milosevic n'a jamais été un nationaliste serbe mais - pendant toute sa vie - un socialiste qui s'est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable.

Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n'a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d'essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd'hui, mais un peu tard, le TPIY.

Non seulement Milosevic n'a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l'a au contraire condamné. Le jugement du TPIY note « les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l'accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. » Milosevic, en homme pour qui toutes les formes de racisme étaient anathèmes, insistait pour que toutes les ethnies soient protégées.

Mais, afin de pouvoir punir Milosevic et mettre en garde ceux qui auraient l'audace de s'opposer aux volontés du pouvoir US, il fallait que l'histoire fût ré-écrite. Le socialiste yougoslave qui avait combattu la politique nationaliste des dirigeants bosniaques devait être déguisé à postériori en traître de mélodrame de la guerre de Bosnie et chargé pendant qu'on y était de tout le sang versé dans les Balkans. Pendant ce temps, le sus-mentionné ambassadeur US Warren Zimmerman, dont les interventions calomnieuses pour faire avorter toute solution diplomatique avaient contribué à déclencher le conflit bosniaque, s'en sortait blanc comme neige.

La campagne de dénigrement « tout est de la faute à Slobo » fit ce qu'il fallait pour que les faits réels soient escamotés. Un article écrit - je ne me moque pas de vous - par un « Professeur d'Études Européennes de l'Université d'Oxford » fit même de Milosevic le président de la Yougoslavie en 1991 (l'année où la Slovénie fit sécession), alors que, bien sûr, le président de la Yougoslavie était alors le Croate de Bosnie Ante Markovic.

Il était inévitable que Milosevic soit assimilé à Hitler. Il le fut. « On aurait dit Hitler revenu se pavaner » écrivit le rédacteur politique du News of the World, quand Milosevic eut la témérité de vouloir se défendre à la barre des accusés. « On a revu en éclairs à vous glacer le sang, un monstre nazi de la IIe Guerre Mondiale, quand le tyran serbe déposé s'est mis à haranguer la Cour. »

Pour bien s'assurer que les lecteurs ne rateraient pas l'équivalence Milosevic=Hitler, le même News of the World illustrait sa diatribe d'une photo d'Hitler, le « Boucher de Berlin », sur fond de camp de concentration et d'une photo de Milosevic, le « Boucher de Belgrade », plaquée sur celle d'un camp bosniaque.

Très commodément pour l'accusation, Milosevic est mort dans sa cellule en mars 2006.

Si on se base sur ce qu'on avait vu au procès jusque là, il n'était pas concevable que le tribunal puisse déclarer l'accusé coupable. Toute une série de témoins de « flagrant délit » s'étaient avérés, l'un après l'autre, des pétards trempés.

Ainsi que je l'ai noté dans un autre article, le témoin-vedette Ratomir Tanic se révéla être un salarié des forces de sécurité occidentales, tandis que le chef de la police secrète yougoslave, Rade Markovic, qui devait à la fin donner le coup de grâce en faisant des révélations sensationnelles sur la façon dont son ancien maître avait ordonné l'expulsion des Albanais du Kosovo, fit exactement le contraire et déclara qu'on l'avait torturé pour l'obliger à mentir et que sa déposition écrite avait été falsifiée par l'accusation.

En plus de quoi, comme je l'ai écrit ici, l'ex-chef chargé de la sécurité dans l'armée yougoslave, le général Geza Farkas (d'ethnie hongroise) vint témoigner que tous les soldats yougoslaves du Kosovo avaient reçu un document expliquant les lois internationales en matière de droits de l'homme, et qu'il leur avait été ordonné de désobéir à quiconque voudrait leur faire violer ces lois. Farkas devait révéler aussi que Milosevic avait donné des ordres pour qu'aucun groupe paramilitaire ne soit autorisé à opérer au Kosovo.

Quand Milosevic est mort, ses accusateurs ont clamé qu'il « flouait la justice ». Mais, dans la réalité, ainsi que le TPIY lui-même vient de le reconnaître, c'est « la Justice » qui a floué Milosévic.

Pendant qu'il était occupé à se défendre à La Haye contre des accusations fallacieuses à motivation politique, les USA et leurs alliés déclenchaient leur attaque aussi brutale qu'illégale contre l'Irak, dans une guerre qui devait causer la mort d'un million de gens. L'an dernier, un rapport de Body Count (« Décompte de cadavres ») révélait qu'au moins 1.3 millions de personnes auraient péri, du fait de la « guerre au terrorisme » des USA en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

Des chiffres de ce genre nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on considérait Milosevic et le gouvernement de l'époque responsables d'une partie des morts survenues dans le pays en 1999 (en combattant dans une guerre que l'Occident avait incontestablement voulue et provoquée) un nombre infiniment plus grand - et de très loin - de morts et de destructions a été le fait des pays qui se sont montrés les plus anxieux de flanquer l'ex-président de Yougoslavie au trou. Ainsi que John Pilger l'a noté en 2008, les bombardements de la Yougoslavie ont été « les plus parfaits précurseurs des bains de sang d'Afghanistan et d'Irak. »

Depuis lors, nous avons eu droit aussi à la destruction de la Libye, pays qui avait le plus haut standard de vie de toute l'Afrique, et à l'utilisation de soi-disant « rebelles » dans une tentative forcenée d'opérer un changement de régime en Syrie.

Il ne faut pas être Sherlock Holmes pour voir là un motif récurrent :

Avant toute guerre ou « intervention humanitaire » conduite par les USA contre un pays-cible donné, un certain nombre d'accusations criardes sont lancées contre le dirigeant du pays et son gouvernement. Ces « dénonciations » bénéficient d'un maximum de couverture de la part des médias, qui sont chargés de les répéter ad nauseam, jusqu'à ce que le public finisse par les accepter comme des vérités.

Plus tard, il finit toujours par s'avérer que les accusations étaient fausses (comme celle des ADM en Irak), non prouvées ou considérablement exagérées. Mais on est alors « passé à autre chose » : un nouveau cycle d'attaques et d'accusations a été entamé ailleurs, contre d'autres, chacun se gardant bien de faire la lumière sur les précédentes accusations frauduleuses mais se concentrant au contraire sur la dénonciation des agressions génocidaires du « nouvel Hitler » dont il faut bien qu'on s'occupe. En 1999, c'était Milosevic. Aujourd'hui, c'est Assad ou Poutine

Et devinez quoi, cher lecteur ? Ce sont les mêmes « élites » occidentales aux mains souillées de sang qui ont perpétré les atrocités précédentes à coups de mensonges à la pelle, qui orchestrent les accusations.

Comme le dit un très vieux proverbe : Quand vous montrez quelqu'un du doigt, trois doigts se pointent sur vous.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/dans-un-silence-mediatique-total-183551
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 15:55

En effet Pérignon... En Yougoslavie nous nous sommes empressé de taper sur les Serbes. Ces méchants Serbes et ces prétendus massacres de musulmans, même le cinéma Hollywoodien nous les montrait comme des méchants. On élimina donc Milosevic, tout comme on éliminera Saddam Hussein, Kadhafi, Bachar el Assad à venir et bien d'autres. Leur disparition a fait de leur pays respectifs des ruines sous la terreur islamique. Quant à la Bosnie et le Kosovo ( anciennes provinces Serbes ) sous le couvert de l'OTAN ils obtiendront leur indépendance...  ( imaginez un jour Marseille et sa grande région avec une majorité de musulmans se séparer de la France ) Aujourd'hui, au cas ou vous ne saviez pas, le KOSOVO opprime les derniers chrétiens de cette ancienne province Serbe et entretien des camps d'entrainement islamique...
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 18:07

jacky alaux a écrit:
Merci Jean Charles
C'est chez nous qu'il faut faire le ménage. Soyons impitoyables avec cette vermine et tout ceux qui la soutienne indirectement, tel ces politiciens et cette Gauche qui n'hésite pas à vendre leur Pays pour des votes .

Comme tu as raison Jacky...mais actuellement aucun de nos dirigeants a assez de poigne pour faire ce grand nettoyage! Ce qu'il faut à la France c'est une bonne dictature militaire.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyDim 28 Aoû 2016 - 23:27

Jacky Alaux a écrit:
( imaginez un jour Marseille et sa grande région avec une majorité de musulmans se séparer de la France ) Aujourd'hui, au cas ou vous ne saviez pas, le KOSOVO opprime les derniers chrétiens de cette ancienne province Serbe et entretien des camps d'entrainement islamique...

Et le 93 et Roubay et les environs...!
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyLun 29 Aoû 2016 - 12:10

Merci à tous de vos pertinentes informations!

_________________
« A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Evangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Evangile, nous sommes perdus. » Maréchal de Lattre de Tassigny (mort le 11 janvier 1952).
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyLun 29 Aoû 2016 - 17:44

Claude Millet a écrit:
Je ne fais pas confiance aux USA, ils sont responsables de beaucoup de nos problèmes.

« On peut neutraliser les combattants de l’ennemi, on peut frapper ses structures, mais il est autrement plus complexe de détruire une idée, même folle , écrit J.Y Le Drian à propos de l’Etat islamique. C’est, en effet, une réflexion marquée au coin du bon sens, d’autant plus que notre expérience dans le domaine (Indochine, Algérie..) aurait dû nous apporter la compréhension nécessaire pour appréhender une menace que certains annonçaient prévisible depuis des années.

Loin de tirer toutes les conséquences des guerres, dites révolutionnaires alors qu’elles possédaient déjà toutes les caractéristiques de l’hybridité, on a fait en sorte de suivre ou de devancer en Libye et ailleurs les semeurs de chaos. L’époque où nous avions eu la force et la volonté de conserver notre liberté de choix pour ne pas participer aux mensonges internationaux lors de la seconde guerre d’Irak est désormais de l’histoire.

Cette décision de ne pas participer à la seconde coalition fut donc le dernier acte d’indépendance stratégique de la France. Par la suite, l’abandon de notre souveraineté en rejoignant l’OTAN a sonné la fin d’une politique internationale française marquée par l’équilibre entre l’orient et l’occident. Nous avons ainsi coupé toute possibilité de développer nos relations avec la Russie en décidant de nous soumettre aux priorités d’une politique américaine hégémonique qui va à l’encontre de nos intérêts géostratégiques à moyen et long terme.

Chacun reconnaitra quelle personnalité a participé à ce naufrage et sonné le glas de toute velléité de souveraineté. Hollande n’a fait que suivre la politique de Sarkozy, en pire, à un point tel que dans les faits, nous n’avons plus de politique étrangère digne de ce nom, pas plus en Europe, qu’ailleurs. Ainsi, nous sommes en guerre sans posséder la moindre possibilité d’agir sur l’implication et la direction des conflits. Nous ne participons même plus aux négociations de paix. Nous avons perdu notre fauteuil de grande puissance, sans passer par la phase strapontin… Désormais on assiste les bras croisés au chaos actuel et prévisible en toute passivité. Nous payons cash les choix irresponsables du passé. Nous sommes à notre place désormais, c’est-à-dire nulle part, tout sera à reconstruire.

Ensemble, par nos choix nous avons participé à toutes les erreurs d’appréciations par précipitation et inculture, il était stupide de penser que les printemps arabes annonceraient le début de nouvelles libertés, nous avons ouvert la voie à ceux, qui tapis dans l’ombre, attendaient la chute des totalitarismes pour imposer le leur. Ces printemps arabes ont débouché sur des hivers autrement plus terribles, ceux du recul de la pensée, des libertés, faisant retourner ces pays dans le chaos, la terreur et l’obscurantisme.
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MessageSujet: Re: NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE   NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE EmptyMer 7 Sep 2016 - 15:17

FOUQUET66 a écrit:

Ensemble, par nos choix nous avons participé à toutes les erreurs d’appréciations par précipitation et inculture, il était stupide de penser que les printemps arabes annonceraient le début de nouvelles libertés, nous avons ouvert la voie à ceux, qui tapis dans l’ombre, attendaient la chute des totalitarismes pour imposer le leur. Ces printemps arabes ont débouché sur des hivers autrement plus terribles, ceux du recul de la pensée, des libertés, faisant retourner ces pays dans le chaos, la terreur et l’obscurantisme.

 Et c'est pas avec Hollande, Sarko ou Juppé que ça changera...
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