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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 C'est mathématique...

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GARD
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MessageSujet: C'est mathématique...   C'est mathématique... EmptyLun 12 Oct 2015 - 9:52

VOICI CE QUI SE PASSE................REELLEMENT !!!!!

Mathématiquement irrévocable... "ça fout les j'tons" ... !!!

Sans faire de politique, 2017 arrive vite, alors choisissez bien votre parti.*

*...Et ne dites surtout pas....JE NE SAVAIS PAS*

*Il y a des calculs qui font réfléchir.(si vous avez un cerveau...).**,*

*En **1968 **la population française était de **49.700.000 **habitants.*

*Les musulmans en France étaient **550.000** soit **1,23%**de la

population.*

*En **1988** la population française était de 56.000.000 d'habitants.*

*Les musulmans en France étaient **3.000.000** soit **3,6%**de la population.*

*En* *2009** la population française est de 67.000.000 d'habitants.* *Les musulmans en France sont **11.000.000** soit **11,94%** de la population ! * * (chiffre officiel, mais nous le savons tous en réalité bien plus important)* *En prenant seulement ces chiffres et en suivant la même croissance, puisque tous les 20 ans la population musulmane est multipliée par 3.5, il est probable qu'en **2030** la population française sera de 70.000.000 d'habitants.*

*Et que les musulmans en France seront **30.000.000**soit...* *40 %

environ** de la population française.*

*Donc, **dans 20 ans** seulement, **près d'**un habitant sur deux serait musulman**.*

*Etonnant pour un pays qui n'avait aucune tradition musulmane, ni population arabe en 1930 ?*

*Alors à quoi ressemblera la France dans bientôt 20 ans, puisque l'Islam est une religion conquérante qui refuse toute cohabitation avec d' autres religions *

*Des églises seront-elles incendiées comme on peut le voir dans certaines parties du monde ?*

*Verrons-nous des formations politiques de type HAMAS ou HEZBOLLAH s'implanter en France ?*

*La laïcité de l'Etat sera-t-elle remise en question ?*

*L'égalité des droits homme-femme existera-elle toujours, puisqu'elle

n'existe pas dans les pays musulmans et qu'elle est déjà remise en cause aujourd'hui même en France dans les banlieues ?*

*La viande hallal sera-t-elle obligatoire, avec toutes les souffrances que cela représente pour les animaux, égorgés vivants ?*

* Une chose est absolument certaine : la France de 2030 ne ressemblera pas à la France de 2010...*

*Regardez seulement autour de vous...*

*Ecoutez les propos de certaines personnes (hommes, femmes et enfants) dans les rues, les transports en commun...*

*Regardez et écoutez attentivement les bulletins d'informations

(Télévisions et Radios) si ces derniers relatent ces faits...*

*Lisez la Presse, les pages "faits divers" et les autres..qui hélas, est sous la botte des politiques.....jamais ils ne souligneront l'origine de la délinquance.*

*Maintenant, réfléchissez sereinement..et arrêtez de faire l'autruche.*

*Et si vous pensez que c'est utile, alors faites suivre...*

*Personne ne dira plus tard :*

*On ne savait pas..."*

*FRANCAIS/EUROPEENS de souche les vrais, Bougez vous.. Sauvez votre **FRANCE.*

*Vous êtes en train de tout perdre*




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peltier
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MessageSujet: Re: C'est mathématique...   C'est mathématique... EmptyLun 12 Oct 2015 - 11:16

Notre FRANCE perd doucement son identité, c'est la chienlit dirigée par un gouvernement de traitres et de lâches qui nous conduisent vers la déliquescence
Les migrants envahissent notre patrie, ce sont presque exclusivement des musulmans parmis lesquels se sont insérés des djihadistes
effectivement dans 30 ans notre FRANCE sera de confession musulmane, les femmes seront voilées comme des fantômes.
qui plus est la population sera d'un faciès étrange...venu de je ne sais où
l'EUROPEEN est blanc, l africain est noir, l'arabe est teinté !
notre FRANCE est d'une tolérance qui la détruit.

TOLERANCE ET APATHIE SONT LES DERNIERES VERTUES D UNE SOCIETE MOURANTE.........A R I S T O T E

LE DROIT DU SOL EST L ABSURDITE QUI CONSISTE A DIRE QU UN CHEVAL EST UNE VACHE
PARCE QU IL EST NE DANS UNE ETABLE..........................................................................M O N T E S Q U I E U

à bon entendeur, salut
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MessageSujet: Re: C'est mathématique...   C'est mathématique... EmptyLun 12 Oct 2015 - 14:16

peltier a écrit:
Notre FRANCE perd doucement son identité, c'est la chienlit dirigée par un gouvernement de traitres et de lâches qui nous conduisent vers la déliquescence
Les migrants envahissent notre patrie, ce sont presque exclusivement des musulmans parmis lesquels se sont insérés des djihadistes
effectivement dans 30 ans notre FRANCE sera de confession musulmane, les femmes seront voilées comme des fantômes.
qui plus est la population sera d'un faciès étrange...venu de je ne sais où
l'EUROPEEN est blanc, l africain est noir, l'arabe est teinté !
notre FRANCE est d'une tolérance qui la détruit.

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MessageSujet: C'est Mathématique   C'est mathématique... EmptyLun 12 Oct 2015 - 14:51

C'est la vérité de dire que petit à petit notre pays est envahi. Devons nous nous résigner à ce phénomène d'immigration devant l'ampleur et les proportions de ce vaste mouvement de population. Nous sommes un peuple malheureusement qui réagissons par à coup et parfois longtemps après que les événements se soient produits, mais dans ce cas particulier il sera trop tard. Sans des responsables politiques de grande envergure, nous ne seront pas en mesure de faire face à cet envahissement venant du Proche et Moyen Orient ainsi que de l'Afrique. La FRANCE est condamnée à moyen terme de subir et qui sera certainement pour nous en particulier et pour l'Europe l'événement le plus important  du 21ième siècle. Mais se sera trop tard pour redresser un mouvement d'une telle importance.  A partir de ce moment il faut s'attendre à une révolution mais rien n'y fera tellement sera faible nos positions et là sera le début de l' anéantissement de notre cher PAYS. Nous en avons en ce moment sous nos yeux malheureusement un exemple  avec ce  qui se passe en SYRIE et en IRAK.
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MessageSujet: Re: C'est mathématique...   C'est mathématique... EmptyLun 12 Oct 2015 - 17:52

Mémo Offensive russe en Syrie


Deux articles de presse

*

Moscou teste de nouveaux missiles en Syrie


Le Monde, N. Guibert & I. Mandraud 9 oct 15



Le lancement depuis la mer Caspienne de SS-N-30 est un défi supplémentaire pour l'Alliance atlantique.


En tirant une salve de missiles de croisière navals depuis la mer Caspienne sur la Syrie, la Russie a adressé, mercredi 7 octobre, une inquiétante démonstration de force aux puissances occidentales. Moscou a fait usage d'armes jusqu'alors connues au seul stade du prototype, les SS-N-30, un équivalent des Tomahawk américains, et dont le rayon d'action est susceptible de couvrir toute l'Europe. Cette initiative est intervenue à la veille d'une réunion des ministres de la défense de l'OTAN à Bruxelles, dont l'agenda devait être largement consacré aux mesures de "réassurance" des Alliés de l'Est européen vis-à-vis de la force russe.

Lors de leur tête-à-tête à Paris le 2 octobre, Vladimir Poutine l'avait répété à François Hollande: en Syrie, "les frappes aériennes ne suffiront pas". Une semaine, jour pour jour, après les premiers bombardements effectués par ses avions de chasse sur le territoire syrien, la Russie a fait entrer sa marine en action.


Mise en scène soignée



Depuis le large du Kazakhstan, la frégate Daghestan a lancé 26 missiles en direction de la Syrie, qui ont parcouru selon les officiels russes "1 500 kilomètres" au-dessus de l'Iran, puis de l'Irak, au sud de Mossoul, l'opération confortant au passage la coalition souhaitée par Moscou avec ces deux partenaires de la région. Plutôt qu'une initiative depuis la mer Noire, plus proche, qui aurait contraint les Russes à demander le feu vert de la Turquie avec laquelle elle est en délicatesse après les incursions répétées de Soukhoï dans son espace aérien, le Kremlin a privilégié la mer Caspienne.

"Toutes les cibles ont été détruites, les lieux civils n'ont pas été affectés", a rapporté le ministre de la défense Sergueï Choïgou au cours d'un entretien avec le président russe retransmis à la télévision et qui a fait l'objet d'un long compte rendu sur le site du Kremlin. Pour cette nouvelle opération, Moscou a soigné la mise en scène, diffusant un "récit" vidéo qui mélange images d'archives, vues de tirs de missiles lancés de nuit avec fracas dans une lueur aveuglante, et cartographie des trajectoires. "Onze objectifs", dans les alentours de Rakka, Idlib et Alep en Syrie, faisaient partie des cibles de la flotte russe, selon M. Choïgou, en plus de ceux assignés aux "vingt-trois avions" sortis le même jour, qui ont continué leurs bombardements en soutien aux forces du régime de Bachar Al-Assad contre les groupes djihadistes.

Un peu plus tard, le chef des opérations de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov, a précisé que les frappes avaient été "approuvées par les partenaires" de la Russie et qu'elles avaient fait l'objet d'une intense préparation sur la base d'images satellite, de drones, d'interception radio et de renseignements "syriens, iraniens et irakiens, y compris à partir de sources d'infiltration". "L'écart avec les cibles, s'est-il félicité, est inférieur à 5 mètres." Ce luxe inhabituel de détails n'a qu'un but: contrer les critiques occidentales sur les frappes à l'aveugle et l'insuffisance de l'équipement russe qui ne disposerait pas de bombes modernes à guidage laser.

"Nous continuons d'exécuter les missions pour vaincre l'Etat islamique - EI - , le Front Al-Nosra - branche syrienne d'Al-Qaida - et d'autres groupes terroristes (…). L'intensité des attaques augmente", a assuré le ministre Choïgou, avant de présenter au chef du Kremlin un premier bilan: "Depuis le 30 septembre, a-t-il détaillé, nous avons frappé 112 objectifs, (…) 19 centres de commandement ont été détruits, 12 entrepôts de munitions, 71 véhicules de combat, des usines d'explosifs et 6 lieux de fabrication de voitures-kamikazes. "

Mais la démonstration stratégique de l'opération Caspienne va au-delà du théâtre syrien. L'emploi de missiles de croisière navals de longue portée, armement neuf et coûteux, est discutable au regard des seules exigences tactiques du terrain. Joseph Dempsey, expert de l'Institut international d'études stratégiques, souligne que les missiles ont tous visé "des zones déjà soumises aux frappes aériennes russes". D'autres munitions, de plus courte portée, auraient pu être tirées par les airs, mais aussi depuis la Méditerranée ou la mer Noire.

Sous le nom générique de "Kalibr", "les missiles concernés, les SS-N-30A, n'avaient jamais été tirés en opérations, c'est la première fois que nous les voyons ainsi employés", explique Stéphane Delory, expert de la Fondation pour la recherche stratégique à Paris, convergeant avec des analyses américaines. Pour lui, "il n'y a aucun doute sur le sens de cette opération, c'est une pure démonstration, un message adressé aux Etats-Unis et à l'OTAN". Les SS-N-30, précisent des sources militaires françaises, ont vocation à équiper prochainement le sous-marin Novorossiysk, qui vient de rejoindre Sébastopol, et sont perçus comme une menace pour tous les Européens. En août, Washington avait révélé la mise au point de ces nouvelles armes qui peuvent être munies de têtes conventionnelles ou nucléaires, d'une portée maximale de 2 500 km: "C'est comme remettre des SS-20 en Europe", s'est alors inquiété le secrétaire à la défense, Ashton Carter.

La salve russe, par son ampleur, peut être comparée aux opérations américaines du temps de Saddam Hussein, ou à celles d'ouverture du théâtre libyen début 2011 par les Tomahawk. La guerre syrienne débouche ainsi sur une escalade, tandis que l'engagement des forces de la coalition internationale autour des Etats-Unis demeure limité. Un porte-parole du Pentagone, le commandant Jeff Davis, a indiqué mercredi que la Russie n'avait pas averti les officiels américains par avance de ses frappes. L'ordre de bataille russe en Syrie a été qualifié de "considérable" par l'ambassadeur américain à l'OTAN, Douglas Lute. Selon nos informations, les Russes auraient déployé 5 000 hommes, au-delà du volume admis jusque-là d'un bataillon terrestre autour des chars T-90. Quelque 50 avions de chasse, des batteries de défense anti-aérienne, une vingtaine d'hélicoptères, une dizaine de navires devant les côtes: c'est un système de forces complet, entre la base navale de Tartous et Lattaquié.


Offensive au sol


L'intensification des forces russes préfigure "d'autres missions", a prévenu mercredi M. Poutine, qui "seront synchronisées avec les actions de l'armée syrienne sur terre" afin de "soutenir efficacement" une offensive au sol. Celle-ci aurait déjà commencé. "Pour la première fois, - les frappes russes - ont été accompagnées de combats sur le terrain entre les forces du régime et des rebelles", a déclaré le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdel Rahmane. A l'occasion, M. Poutine a assuré que le président français lui avait exprimé "l'idée intéressante selon laquelle on devrait au moins essayer d'unir les efforts de l'armée du président Assad et de la soi-disant Armée syrienne libre", – les rebelles soutenus par Paris. "Pour l'instant, nous ne savons pas où elle est ni par qui elle est dirigée", s'est-il empressé d'ajouter. "Le président a parlé de la nécessaire présence de l'opposition syrienne autour d'une éventuelle table des négociations. Le reste n'est pas une idée française", a immédiatement répliqué l'entourage de M. Hollande.


*
Note
112 frappes russes en Syrie
L'aviation russe a frappé 112 objectifs en Syrie depuis le début de ses opérations aériennes le 30 septembre, ont déclaré les autorités de Moscou, mercredi 7 octobre. Les bombardements au profit de l'armée syrienne loyaliste se concentrent sur Hama, Homs, Idlib, Alep et Rakka.

*
Syrie: l'ampleur de l'offensive russe inquiète les Occidentaux


Le Figaro, J-J Mevel 9 oct 15


Les bombardements russes et le retour à l'offensive des troupes de Bachar el-Assad laissent les Occidentaux presque sans voix. L'Otan, qui n'est pas directement impliquée en Syrie, dénonce «une escalade militaire inquiétante». Mais ni les Américains ni les Européens n'ont avancé d'autre réplique que des assurances verbales données à l'allié turc et un engagement renouvelé en faveur d'un hypothétique règlement politique en Syrie.

Au lendemain de la spectaculaire attaque lancée depuis la mer Caspienne par une volée de missiles de croisière russes Kalibr, la nouvelle donne sur le théâtre syrien a dominé le rendez-vous régulier des 28 ministres de la Défense de l'Alliance atlantique. L'armée de Damas, longtemps réduite à la défensive, reprend l'initiative vers le Nord-Ouest. Le Kremlin ne cache plus son soutien militaire direct à un régime que l'Occident cherche à abattre depuis 2011.

À Bruxelles, c'est Ashton Carter, le secrétaire américain à la Défense, qui a déchiré le dernier doute sur la réalité de l'engagement russe. «Je m'attends à ce que, dans les prochains jours, la Russie commence à subir des pertes» humaines, avance-t-il. En clair, Moscou aurait également dépêché des troupes combattantes sur le sol syrien. La réaction de l'Alliance reste pourtant modeste. Les capitales de l'Otan, visiblement, s'inquiètent peut-être autant du renforcement naval russe en Méditerranée que de la mèche supplémentaire qui s'allume dans la poudrière du Proche-Orient. Mais en public, le secrétaire général Jens Stoltenberg s'est contenté de regretter que les bombardements décidés à Moscou «soutiennent le régime» de Damas et ciblent les rebelles soutenus par l'Ouest, autant que Daech, le véritable adversaire. «Ce n'est pas une contribution constructive à une solution pacifique et durable», dit-il. L'espoir ne serait donc pas tout à fait perdu de rallier la Russie à la perspective d'une Syrie sans Assad.

À huis clos, le ton est à la fois plus réaliste et plus grave. L'engagement de Vladimir Poutine aux côtés de Bachar el-Assad est une désillusion de plus. Il enterre tout espoir occidental de coordination des bombardements contre l'État islamique, attente entretenue jusqu'à ces derniers jours. Les violations répétées de la frontière turque par la chasse russe sont également décryptées comme une mise en garde menaçante: le Kremlin ne veut pas entendre parler de la «zone de sécurité» qu'Ankara, Washington et Paris envisagent d'instaurer au nord de la Syrie. «Les Russes nous font savoir qu'ils s'y considèrent désormais chez eux», lâche un diplomate. Concrètement, la seule réplique envisagée pour l'heure concerne non pas la Syrie, mais les mesures de «ré-assurance» qui pourraient être prodiguées à son voisin du nord. «L'Otan est capable et prête à défendre tous ses alliés, y compris la Turquie, contre tout type de menaces», affirme le patron de l'Alliance. Il n'exclut pas des déploiements de troupes. Mais il ajoute que l'armée turque, deuxième de l'Otan par le nombre, a parfaitement les moyens de se défendre seule. Ankara demande comme un gage le maintien au-delà de 2015 des batteries de missiles Patriot déployées par les États-Unis et par l'Allemagne qui, elle-même, prévoit de les désactiver la semaine prochaine. Ce ne sont pas des armes antiaérienne mais antimissiles, et leur valeur est avant tout politique. Si les tensions persistaient avec la Russie, d'autres options pourraient s'offrir: l'engagement d'avions de l'Otan dans la surveillance du ciel turc (comme elle le fait déjà dans les États baltes) ou, signal plus fort, l'envoie de batteries antiaériennes appropriées. Mais ce n'est visiblement pas à l'ordre du jour.

Un autre défi de taille est l'effet de surprise que Moscou vient une fois de plus d'infliger à l'alliance militaire, dix-huit mois après le coup de théâtre qu'a constitué l'annexion - d'abord déguisée - de la Crimée. Les tirs de missiles dernier cri Kalibr, à 1 500 km de distance et sans avertissement, en ont étonné plus d'un. Mais le véritable aveu d'impréparation est venu du côté britannique. Depuis la crise ukrainienne, il devient «de plus en plus difficile de discerner qui conseille, qui entraîne et qui se bat» dans les guerres «hybrides» téléguidées par le Kremlin, reconnaît le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon. Ce sera le sujet imposé du prochain rendez-vous de l'Otan en décembre.


*


Note


Quatre des missiles russes visant la Syrie seraient tombés en Iran.



C'est en tout cas ce qu'affirme les Etats-Unis mais la Russie dément. La veille, la Russie a annoncé avoir tiré 26 missiles depuis la mer Caspienne, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie.

L'intervention de la Russie en Syrie est au cœur d'une nouvelle polémique. D'après des responsables américains, quatre des missiles de croisière tirés par la Russie mercredi vers la Syrie sont tombés en Iran. Les Américains n'ont pas donné de détails sur les régions touchées en Iran, un pays allié de la Russie dans la défense du régime de Bachar al-Assad, ni sur d'éventuels dégâts provoqués par les missiles. Le responsable n'a pas voulu non plus préciser exactement le nom du missile de croisière utilisé. Mais il a précisé qu'il s'agissait de certains des missiles dont la Russie avait annoncé le tir mercredi, à partir de bateaux militaires croisant en mer Caspienne.

L'armée russe a démenti. «N'importe quel professionnel sait que lors de ces opérations, nous fixons toujours la cible avant et après l'impact: tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov. «C'est un fait. Sinon, cela aurait voulu dire que des cibles de l'Etat islamique éloignées les unes des autres auraient explosé toutes seules», a-t-il ajouté. «Contrairement à CNN, nous ne faisons pas référence à des sources anonymes mais nous montrons les parcours de nos missiles et leurs cibles pratiquement en temps réel», a assuré le porte-parole du ministère russe de la Défense. Le ministre de la Défense russe a annoncé que son pays a tiré hier pas moins de 26 missiles et avait publié sur son site internet une infographie montrant la trajectoire de ces missiles à près de 1 500 km de leur destination, survolant l'Iran et l'Irak avant de frapper en Syrie, évitant ainsi l'espace aérien de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.

La Russie, qui mène des bombardements depuis le 30 septembre en Syrie, soutient une offensive majeure lancée mercredi par l'armée du régime de Bachar al-Assad sur plusieurs fronts, dans l'ouest du pays. Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s'intensifier. Le Hezbollah libanais, soutenu par Téhéran, participe également aux combats sur le terrain au côté de l'armée syrienne.

Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, a déploré jeudi le fait que les Russes aient «tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement». Il les a même qualifiés «d'erreur fondamentale». Washington, à la tête d'une coalition qui combat les djihadistes du groupe Etat islamique, a redit mercredi ne pas coopérer avec la Russie sur les bombardements aériens qu'elle mène en Syrie.
Par ailleurs, les ministres de la Défense de l'Otan se réunissent à Bruxelles alors que les tensions se multiplient avec la Russie, dont l'intervention militaire en Syrie est contestée.








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