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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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  Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !"

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MessageSujet: Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !"    Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !" EmptyLun 4 Fév 2013 - 16:29

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il y a 5 heures
1. Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !"

Un entretien avec le général Gourlez de La Motte, commandant de l'Aviation légère de l'armée de terre.

Le général Olivier Gourlez de La Motte, 54 ans, commande l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat). Pilote de Gazelle et Puma, il a été le patron de l’école de l’Alat (Luc et Dax). Alors que les hélicoptères sont une nouvelle fois engagés au Mali, après la Cote d’Ivoire, l’Afghanistan et la Libye, nous faisons le point avec lui sur le « fait aéromobile ».

 Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !" Serval10
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Rivoil
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MessageSujet: Re: Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !"    Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !" EmptyLun 4 Fév 2013 - 20:27

érocombat : "Nos alliés sont bluffés !"
Un entretien avec le général Gourlez de La Motte, commandant de l'Aviation légère de l'armée de terre.


Aérocombat : "Nos alliés sont bluffés !"
Le général Olivier Gourlez de La Motte, 54 ans, commande l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat). Pilote de Gazelle et Puma, il a été le patron de l’école de l’Alat (Luc et Dax). Alors que les hélicoptères sont une nouvelle fois engagés au Mali, après la Cote d’Ivoire, l’Afghanistan et la Libye, nous faisons le point avec lui sur le « fait aéromobile ».

Mon général, dans les récents conflits, on a l’impression que ce sont les hélicoptères qui font la différence. Qu’en pensez-vous ?
Ce que nous avons vu en Libye, comme en Cote d’Ivoire ou en Afghanistan, et aujourd’hui au Mali, est le résultat d’une longue maturation de l’ALAT. Selon notre doctrine d’emploi, l’hélicoptère démultiplie l’action terrestre. Pendant des années, nous nous sommes entrainés à intervenir dans des régions hostiles. Ce qui nous permet d’agir en montagne (Afghanistan), au dessus et à partir de la mer (Libye), en milieu désertique (Mali) et en zone urbaine (Cote d’Ivoire). Dans les années 90, nous déplacions de nuit et de plus en plus bas, mais désormais nous combattons de nuit. En Libye comme en Cote d’Ivoire, la totalité de nos actions ont été nocturnes, en Afghanistan de l’ordre de 40%. Et au Mali, on est dans les 50%. Nous utilisons des jumelles de vision nocturne (JVN), mais de plus en plus nous utiliserons des systèmes infrarouges, par exemple pour le pilotage du Caïman (NH-90). Une grande partie de nos appareils est d’ancienne génération, comme les Gazelle et les Puma, mais nous avons réussi à les faire évoluer techniquement.

La mort du lieutenant Boiteux, le premier jour de l’opération Serval, a suscité des questions sur le blindage des hélicoptères. Qu’en est-il ?
Cet officier a reçu une balle dans la cuisse qui a touché l’artère fémorale. A deux centimètres près, il aurait été simplement blessé par la balle de petit calibre qui a traversé la porte de l’appareil. Il faut comprendre que, pour des raisons de poids, les hélicoptères ne sont pas blindés : une Gazelle pèse deux tonnes, un Tigre six tonnes alors qu’un Apache américain est de la classe des onze tonnes. Or, le prix d’un hélicoptère est fonction de son poids. Plus c’est lourd, plus c’est cher ! Néanmoins le Tigre est mieux protégé que la Gazelle : l’équipage est assis dans un baquet blindé et une plaque de blindage sépare les deux moteurs pour éviter qu’un tir ne les touche en même temps. Les Apache plus lourds sont évidemment mieux blindés – comme les Mi-24 russes. Mais ce sont des engins différents – plutôt des plates-formes d’artillerie volante, très stables avec un gros radar, comme le Longbow américain, qui tirent en altitude. Nous, nous pratiquons le vol tactique, au ras du sol pour s’infiltrer.

Quel est votre parc d’hélicoptères de combat ?
Nous avons 147 Gazelle, dont certaines resteront en service jusqu’en 2030. Et 39 Tigre - nous en avons perdu un en Afghanistan, tous de la version HAP (appui protection), qui ne peut pas tirer de missile. Le premier HAD (Appui destruction), doit arriver cette année.
A terme, notre flotte se composera de 80 Tigre (en deux versions) et de 90 Gazelle, qui seront remplacées dans le futur par 80 HIL – hélicoptère interarmées léger.
Je voudrais insister sur le fait que tous nos hélicoptères sont des engins d’aérocombat, y compris les Puma, Cougar, Caracal et Caïman. D’ailleurs, nous les avons rebaptisés HMA, hélicoptères de manœuvre et d’assaut. Ils peuvent déposer des hommes sur le champ de bataille et même les appuyer avec des armes de sabord. Notre flotte de HMA se compose de 90 Puma, 26 Cougar, 8 des 21 Caracal des trois armées – pour les forces spéciales – et 5 Caïman.
Au total, l’Alat aligne donc 330 hélicoptères. A titre de comparaison, c’est le nombre d’appareils que les Américains avaient déployés pour le seul Afghanistan !

Le déploiement actuel au Mali est l’un des plus importants depuis longtemps. Est-ce exact ?
Oui, nous sommes à plus de vingt appareils – toutes forces confondues. Il y a également deux Puma de l’armée de l’air pour les évacuations sanitaires, qui seront renforcés pour cette mission par des appareils belges. Au total, on devrait monter à plus de vingt-cinq. En Libye, il y avait une vingtaine d’appareils et douze en Afghanistan. C’est donc une opération importante en terme aéromobile.

Qui semble impressionner nos alliés…
Honnêtement, ils sont bluffés. Je vous le dis sans hésiter ! Les étrangers, notamment Britanniques et Américains, viennent nous voir pour comprendre comment nous avons fait la Libye, à partir de la mer. Tous nos hélicoptères sont navalisés ! Et maintenant, le Mali. L’US Army vient de demander que nous détachions un officier de liaison à leur école de l’Alat de Fort Rucker. C’est un signe qui ne trompe pas.

En termes d’effectifs, que représente l’Alat ?
Nous sommes 5400, y compris les civils. Il y a 1200 personnels navigants, mais le gros de nos effectifs, ce sont les mécaniciens. 2600 hommes et femmes, essentiellement des sous-officiers. Des techniciens pointus, mais qui doivent être aussi des combattants et vivre, sur le terrain, dans des conditions rustiques.

Vendredi 1 Février 2013
Jean-Dominique Merchet

_________________
« On peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier ; on ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de se renier, de se parjurer. »Commandant Hélie de Saint-Marc dernier chef de corps du 1er REP
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