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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa: à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"

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5 participants
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Eric Decroix
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Eric Decroix



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MessageSujet: Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa: à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"    Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa:  à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"  EmptyJeu 3 Jan 2013 - 18:25

Bonjour,
L'intervention franco-britannique aura duré en tout et pour tout 40 heures et se sera soldée par quelques centaines de morts dont douze Français et dix-neuf Britanniques.
Hommage à nos soldats oubliés

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claude millet
Fondateur
claude millet



Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa:  à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"  Empty
MessageSujet: c'était la plainte du régiment montant vers le ciel.   Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa:  à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"  EmptySam 5 Jan 2013 - 14:12

Merci Decroix d'avoir créé le sujet à nos morts de Suez, il était important de nous le rappeler.
J'avais noté ceci dans un ouvrage du colonel Château-Jobert "Feux et lumière sur ma trace", tu me donnes ainsi une occasion de publier cet extrait. A sa lecture, on peut facilement deviner les valeurs qui ont éclairé la route de ce "grand chef de guerre". Il nous laisse sa "trace" qui peut nous servir de référence de conduite à toutes époques :

Pendant que nos adversaires les plus dissimulés pouvaient se frotter les mains, à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts" n'évoqua pas le souvenir d'un épilogue ancien et quelque peu oublié: c'était la plainte du régiment montant vers le ciel.
Du coté égyptien les cadavres s'entassaient à la porte des cimetières musulmans, attendant une inhumation selon le rite musulman.
[...]
Le paysage était grandiose dans sa simplicité. La moindre dune, le moindre relief y prenaient une importance démesurée, telle cette tour fortifiée, en pierre ocre apportée de très loin dans le désert où tout est sable ou salines; tour perdue dans une immense flaque d'eau saumâtre qui, jusqu’à l’horizon probablement, n'était pas plus profonde que le genou. A quoi avait-elle servi avant le millénaire passé? Elle gardait maintenant un désert où les hommes meurent de soif entre deux étendues d'eau.
C'est là que nous retrouvâmes, dans la mer, le parachute d'un disparu. Pour des raisons qui restèrent incompréhensibles,cet homme, le premier à la porte de l'avion, avait sauté au moment où l'appareil arrivait à la verticale de la côte, alors qu'il restait encore quelques minutes de vol en ligne droite avant que l'avion ne vire pour prendre l'axe de la DZ.
Au moment où le largueur se retirait de la porte après avoir observé l'approche de la zone de saut, le jeune parachutiste avait-il cru que le largueur s'effaçait pour lui laisser le passage? Peut-être était-il perturbé par la perspective de son saut, et il arrive alors que le parachutiste soit obsédé par une idée: sauter, sauter vite pour en finir avec la peur.
On a vu son parachute amerrir dans las vagues, à quelques brasses de la rive. Cela s'est passé le 5 dans l'après-midi. Le 6 au matin, après la nuit où Port-Fouad fut occupé, un patrouille avait retrouvé quelques équipements caractéristiques, des étuis de balles, des boîtes de ration vidées. L'homme avait probablement été attaqué par un groupe de ces fuyards harcelés par les Israéliens. La patrouille en avait d'ailleurs pourchassé et abattu quelques-uns et avait ramené une vingtaine de prisonniers.
[...]
Je songeais sur le bateau qui nous ramenait en Algérie, qu'il me serait désormais très difficile de parler de mon 2e RPIMa sans paraître manqué de modestie. Tant pis mes hommes méritaient bien que fasse leur éloge....Nous déplorions onze tués, un disparu, quarante et un blessés. Il était impossible de penser s'en tirer avec des pertes relativement aussi faibles. Ce résultat n'était pas dû au fait que l'ennemi eût été négligeable. Tant s'en faut. Ne serait-ce que par l'importance et la qualité de son armement, par la quantité de mitrailleuses, de mortiers ,de canons anti-chars, de pièces d'artillerie, il aurait pu causer des pertes terribles. Nous aurions pû être écrasé. La cause initiale du succès fut certainement la surprise obtenue par l'ardeur et la rapidité des actions offensives mené sur les objectifs; mais il faut y associer l'efficacité, la vigilance et la précision des appuis aériens demandés et guidé du sol. l'action de l'aviation fut essentielle pour nous éviter un e réaction organisée, car elle nous aurait coûté très cher.
En feuilletant le le compte rendu d'opération du régiment, des chiffres parlaient d’eux-mêmes. Encore avais-je bien prescrit que l'on fasse strictement apparaitre que les matériels pris, les prisonniers capturés, les morts tués seulement au cours de nos divers actions, en excluant scrupuleusement ce qui aurait pu mis au compte de l'aviation, ou de ce que nous avions trouvé après coup dans les casemates, dépôts ou casernes, ou ou les centaines de prisonniers ramassés après la bagarre. ces derniers chiffres étaient à mettre à l'actif de tous ceux qui, de près ou de loin, avaient contribué à l'affaire. Sur les forces ennemis dont nous essuyés les tirs ou qui avaient été accrochées au corps à corps, nous avions fait 203 tués, 158 prisonniers ; nous nous étions emparé de 531 armes dont 47 canons anti-chars, anti-aériens, mitrailleuses ou mortiers.
Nous aurions pu faire état de milliers de prisonniers. Nous aurions pu doubler nos chiffres qu'ils eussent été "vrais" selon une certaine optique puisque, avec les six cents Britanniques, nous avions réellement concrétisé la victoire de Port-Saïd. Il est facile, quand on établit le compte rendu d'une opération, de faire apparaître dans ses résultats tout ce que l'on découvre après la bagarre, et notamment tout ce qui n'est dû qu'au travail des aviateurs. Deux avions d'appui d'infanterie font, en moins de temps, beaucoup plus de dégâts qu'une compagnie entière.
D'autres chiffres avaient aussi leur éloquence : sur les 1.011 parachutes dorsaux que nous avions utilisés, 1.002 avaient été récupérés ; sur 993 ventraux, 980 avaient été ramenés ; et 90% des matériels de largage lourds, rares et onéreux, avaient été sauvés. Ce qui dénote une extraordinaire conscience et une ténacité qui est toute à l'honneur du régiment lorsqu'on sait combien est harassante et sans gloire la corvée de récupération ( surtout lorsqu'elle s'agrémente de reprises inopinées de tirs de l'ennemi).
Je me souvenais du capitaine Vidal poussant le scrupule jusqu'à traverser avec son équipe le dispositif de mines qu'il venait de placer, pour aller récupérer des parachutes aperçus plus loin. Tout cela ne paraît pas grand chose, mais c'est avec de tels hommes que l'on a en main un outils de guerre parfaitement au point ( il est intéressant de souligner à ce sujet que les deux tiers du régiment étaient composées d'appelés du contingent).[...]
En revanche nous avions gravé dans la tête et dans le cœur de nos hommes les raisons les plus hautes de se battre et de vaincre, pour le pays et, dépassant même celui-ci, pour une mission conservatrice, implicitement admise, au regard des valeurs fondamentales de notre civilisation (chrétienne).
A cet égard, dans leur ensemble les cadres du régiment, officiers, sous-officiers, petits gradés, n'étaient probablement pas meilleurs croyants que moi mais tous, me semble-t-il, avaient le respect des raisons les plus élevées qui étaient proposées à leur acceptation. La cohésion spirituelle entre nous tous avait certainement été le facteur essentiel de la solidité du régiment.

Il se peut que dans quelques années, "Port-Saïd" soit un fait historique quasiment oublié et c'est peut-être pour cette raison, précisément, qu'il était utile d'en rappeler le souvenir, car il demeure un exemple prouvant combien, parfois, il suffit de peu de chose pour que les Français reprennent confiance dans le destin de la France. Mais ce "peu de chose", c'est la vigueur morale qu'ils supposent-bien gratuitement- à leurs gouvernants



Dernière édition par Claude Millet le Sam 5 Jan 2013 - 17:51, édité 1 fois
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Pérignon
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MessageSujet: Re: Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa: à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"    Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa:  à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"  EmptySam 5 Jan 2013 - 17:18

Claude Millet a écrit:
J'avais noté ceci dans un ouvrage du colonel Château-Jobert "Feux et lumière sur ma trace",...Il nous laisse sa "trace" qui peut nous servir de référence de conduite à toutes époques :

" ..un exemple prouvant combien, parfois, il suffit de peu de chose pour que les Français reprennent confiance dans le destin de la France. Mais ce "peu de chose", c'est la vigueur morale qu'ils supposent -bien gratuitement- à leurs gouvernants "

A rapprocher de ce que vient d'écrire le Général (2s) François TORRES :

Citation :
"...l'armée, une institution régalienne dont les tenants expriment, par la nature même de leurs missions et la manière dont ils les mènent à bien, une authenticité, un courage, un sens des priorités, une aptitude à prendre des risques et une vision du long terme qui semblent faire défaut à beaucoup de nos hommes politiques, décidément submergés par la dictature des médias, du court terme et des apparences, à quoi s'ajoutent les discours des moralisateurs de salon, maîtres du relativisme et de l'autodénigrement."

http://www.asafrance.fr/actualites/2152--libre-opinion-affaire-mahe-reflexions-personnelles
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dulac
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Claude Millet a écrit:
Merci Decroix d'avoir créé le sujet à nos morts de Suez, il était important de nous le rappeler.
J'avais noté ceci dans un ouvrage du colonel Château-Jobert "Feux et lumière sur ma trace", tu me donnes ainsi une occasion de publier cet extrait. A sa lecture, on peut facilement deviner les valeurs qui ont éclairé la route de ce "grand chef de guerre". Il nous laisse sa "trace" qui peut nous servir de référence de conduite à toutes époques :
Effectivement prenons en de la graine.

_________________

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Kéo
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MessageSujet: Re: Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa: à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"    Expédition SUEZ, hommage à nos morts du 2ème RPIMa:  à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts"  EmptyLun 7 Jan 2013 - 18:35

Bonsoir,
Claude MILLET a écrit:
à Port-Fouad nous enterrions nos morts. Onze cercueils reçurent notre salut en descendant dans leur fosse et, cette fois, la sonnerie"aux morts" n'évoqua pas le souvenir d'un épilogue ancien et quelque peu oublié: c'était la plainte du régiment montant vers le ciel.
J'espère que nos camarades reposent en paix et qu'il ont rejoint notre Archange St Michel
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