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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...

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claude millet
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claude millet
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MessageSujet: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyMar 3 Jan 2012 - 19:24

55 ans après l'éclatante victoire sur le terrorisme, "la Bataille d'Alger" demeure aujourd'hui encore un épisode capital, douloureux et particulièrement controversé de la guerre d'Algérie.

7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... 2012_010
DLP lors du 50e anniversaire de la Bataille d'ALGER

"Massu, je vais vous confier l'ordre dans ce département. Vous aurez tous les pouvoirs. Avec votre division, vous allez reprendre tout en main." Robert Lacoste le lundi 7 janvier 1957

Laisserait-on aujourd'hui Paris quotidiennement atteinte dans sa chair avec une population terrorisée, des attentats meurtriers et aveugles, des atrocités, des dizaines de morts sans réagir?....

Le général (2S) Christian Piquemal nous fait part de sa vision des choses dans le N°199 de la revue "Debout les Paras"

10 pages de témoignages et de photos de ceux qui ont pris des risques pour que cesse la terreur

La Vraie Bataille d'Alger en 1957
par le Général Jacques Massu
Edition du Rocher (Jean-Paul Bertrand).


Au cours d'une existence de soldat, fertile en événements les plus divers, j'ai été plusieurs fois placé par la Providence, ou le Destin, dans l'obligation d'effectuer rapidement des choix importants, dont les conséquences débordaient le domaine militaire pour déboucher sur la politique qui ne m'a jamais inspiré aucun goût.

C'est le récit de l'un de ces choix, celui qui me fut proposé en 1957 et m'amena à livrer la « Bataille d'Alger », qui fait l'objet de cet ouvrage.

Que désigne-t-on exactement par Bataille d'Alger ?

C'est l'affrontement qui opposa la 10° division parachutiste et les troupes de secteur à l'organisation F.L.N. d'Alger, au cours de l'année 1957.

Cette définition me paraît pompeuse, mais elle a été employée par notre adversaire, Yacef Saadi, dans son livre Souvenirs de la Bataille d'Alger, publié chez Julliard en 1962.

Dans mon esprit, cette bataille évoque l'ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menées par les Forces de l'Ordre pour enrayer le terrorisme et rétablir la confiance sur toute l'étendue de l'agglomération algéroise.

La phase « utile» s'est déroulée en deux temps, de janvier à mars et de juin à octobre 1957.
Tout ce qui se passa en Mitidja et dans les contreforts de l'Atlas qui bordent cette plaine eut une telle résonance que le département d'Alger en entier fut concerné par cette « Bataille ».

Pourquoi ai-je écrit cet ouvrage ?


Un ensemble de circonstances m'y a entraîné.
Circonstances prévues, telles que les loisirs de la « retraite »; circonstances fortuites :

- la projection privée qui me fut faite en juin 1970 du film
de Pontecorvo-Yacef Saadi, sur la Bataille d'Alger,

- la lecture d'œuvres très variées en leurs genres sur
les années que j'ai vécues en Algérie,

- la rédaction d'un article qui me fut demandé sur certain
combat de cette époque,

- ma citation par le commandant Faulques dans son
procès contre l'Express en mars 1970.

Ces condiments ont excité l'état de « rumination » dans lequel je vivais depuis dix ans, nourri de tout ce qui se rapportait à l'Algérie. Ils ont provoqué chez moi la conscience d'un devoir, celui de mieux faire connaître, dans son contexte ingrat, mais aussi dans ses résultats :


la tâche demandée à la 10 division parachutiste et accomplie par elle en 1957.


Je préviens donc le lecteur qu'il ne trouvera pas, dans les pages qui suivent, une nouvelle histoire plus ou moins romancée de la Bataille d'Alger. D'ailleurs, j'ai parfaitement conscience qu'il attend autre chose de moi. Il veut aujourd'hui des réponses à toutes les questions, certaines douloureuses, qui hantent encore son esprit.

Alger le 28 Janvier 1957

Il veut connaître la vérité, savoir ce qui s'est passé et pourquoi cela s'est ainsi passé.

Qu'il s'agisse :

- De la torture, des assassinats de Français,
- des bombes, des ratonnades,
- de l'action clandestine sous tous ses aspects,
- de la riposte militaire et des menées anti-terroristes.

L'arrangement n'étant pas dans ma nature, j'ai visé de mon mieux l'honnêteté de la présentation :


C'est pourquoi j'ai accepté de répondre à toutes les questions, à toutes celles, m'a précisé mon éditeur, que souhaiterait vous poser chaque Français, d'où qu'il vienne, qui se trouverait en face de vous.

Cette façon de procéder entraîne la franchise et parfois même une certaine brutalité, elle ne permet ni les précautions de style, ni les échappatoires, ni les complaisances habituelles à bien des Mémoires.

Elle m'a donc paru répondre mieux qu'aucune autre à la curiosité légitime que treize années passées n'ont pas émoussée.

Eviterai-je la controverse ?

Je le souhaite vivement, car si certaines brûlures ne sont pas encore cicatrisées, c'est surtout à leurs victimes que je pense en livrant ce témoignage.

Jacques Massu

La Vraie Bataille d'Alger en 1957


« Massu!, je vais vous confier l'ordre dans ce département.
Vous aurez tous les pouvoirs.
Avec votre division, vous allez reprendre tout en main. »

Voilà ce que me dit le ministre-résidant Lacoste en cet après-midi gris du lundi 7 janvier 1957, fête de sainte Mélanie
Disciple de saint Augustin, évêque d'Hippone, près de Bône, où il vécut de 391 à 430; il était né à Souk-Abnu en 354.
Je l'invoque aussitôt, en inscrivant sur mon agenda :

« Priez pour le nouveau commandant militaire du département d'Alger. »

Je remonte directement à mon domicile d'Hydra.

Il faut que je réfléchisse et que j'assimile ces mots, leur sens exact et tout ce qu'ils vont représenter pour moi et pour ma 10° division parachutiste, avant d'instruire mon état-major, mes collaborateurs les plus directs, tous ceux qui vont partager avec moi cette nouvelle responsabilité... et quelle responsabilité !

Pour en mesurer l'étendue, il est indispensable de décrire la situation à cette date.


En ces premiers jours de 1957, une bataille politique concernant l’Algérie se prépare outre-Atlantique.

C'est pourquoi mon premier souci, compte tenu des renseignements obtenus sur la recrudescence d'attentats annoncés avant et pendant ce débat à l'O.N.U., est de faire éclater la fourmilière terroriste en m'attaquant à son principal repaire :

la Casbah (74000 habitants dont 62000 musulmans).



Les paras dans la casbah

Dès la nuit du 7 au 8 janvier, j'inaugure mes nouvelles fonctions en ordonnant, dès trois heures du matin, une opération de contrôle de la partie nord-ouest de la Casbah :
énorme perquisition à laquelle participent les moyens disponibles, avec le concours d'assistantes sociales appelées à aider les services de sécurité dans les maisons où se trouvent des femmes musulmanes.

Nous n'avons que peu de renseignements, mais nos méthodes comprennent un bouclage absolu et
le travail d'équipes spéciales.

La police recommence à se sentir concernée : un début de liaison avec elle s'instaure.
Projecteurs, torches, échelles et matériel divers sont mis en œuvre.

L'opération ne prend fin que le 8 vers midi, après avoir permis d'appréhender trois cents suspects parmi lesquels on a retenu :
cinq tueurs du F.L.N. recherchés par la police.

On a saisi une trentaine de fusils et des pistolets.

On a surpris la réunion d'une quarantaine de jeunes gens venus de plusieurs régions d'Algérie.

Pour contrarier la fuite des fourmis terroristes et les piéger, je fais isoler les quartiers arabes (barbelés et patrouilles) et appliquer un nouveau plan de circulation.
La très grande majorité des rues seront à sens unique.
Des voitures radio seront placées à tous les carrefours.

Il s'agit aussi de recenser les musulmans travaillant dans les quartiers européens et sur le port, de les munir d'un laissez-passer permanent mais révocable, pour leur permettre de se rendre à leurs lieux de travail.

Pendant ce temps, dans la région algéroise, est capturé le chef communiste des groupes d'action des « Combattants de la libération », l'instituteur Abd el Kader Guerroudj, dit « Lucien ».


Mais le premier grand objectif concret que m'avait donné le gouvernement était de faire échouer la grève insurrectionnelle prévue par le F.L.N. pour le 28 janvier.

L'ordre de grève avait été lancé en français, en arabe et en berbère par les speakers de « Radio Aurès », poste clandestin du F.L.N.

Des tracts, souvent manuscrits, l'avaient diffusé.

Voici le texte de l'un d'entre eux, orné d'un cachet bleu de l' « Armée de Libération Nationale» :

« Cher Frère, au nom de Dieu et de l'Algérie,
tu es invité à participer à la grève générale de huit jours, qui doit commencer le lundi 28 janvier 1957.
Ceci afin d'apporter ton appui à la discussion de l'affaire algérienne à l'O.N.U. »

Je m'emploie donc à contrer cette grève aux diverses étapes de son déroulement :
préparation, déclenchement, exécution, conséquences.

En ce qui concerne la préparation, le 21 janvier étant un lundi,

je décide dès le vendredi de faire procéder au maximum d'arrestations possibles.
L'idéal était, bien entendu, d'appréhender tous ceux qui étaient à même de lancer les ordre de grève, puis de les diffuser.
Cet idéal n'était pas aussi utopique qu'on peut le penser.

Certes, les chefs suprêmes du F.L.N., le comité de coordination et d'exécution (C.C.E.), étaient hors de portée des autorités.

Mais dans les rangs des subalternes beaucoup ne se cachaient pas, considérant que les forces de l'ordre françaises, à peu près impuissantes devant les terroristes, étaient encore plus inopérantes vis-à-vis des « politiques ».

Le week-end précédant le 28 janvier est donc employé à appréhender tous ceux qui, d'après les renseignements, encore bien fragmentaires, en notre possession, sont à même de jouer un rôle, plus ou moins important, dans le déclenchement, puis le déroulement de la grève :

munis des listes d'adresses par quartiers, rues, numéros d'immeubles, qui leur ont été distribuées en fonction de leur implantation dans Alger, les quatre régiments paras lancent simultanément et de nuit autant d'équipes que de portes à faire ouvrir, pour embarquer en camions les 800 à 1 200 individus signalés.

Il ne suffisait pas d'appréhender : il fallait « mettre à l'ombre ».


Le lieu choisi pour l'internement des suspects fut une cour entourée de petits bâtiments, dépendant de l'école des transmissions militaires de Ben-Aknoun, dans la banlieue d'Alger.

Le week-end est bien employé. Plusieurs centaines de suspects sont rassemblés à Ben-Aknoun lorsque se lève l'aube du 28 janvier.

Il faut souligner que l'opération dite « opération champagne » avait été faite de manière à entraîner le minimum de suites fâcheuses.

La préfecture d'Alger et, en conséquence, les services de police avaient été « mis dans le coup » de la préparation.

Un commissaire de police, M. Ceccaldi Raynaud, fut même placé à la direction du camp d'internement improvisé.

Ce n'était pas une sinécure, car il se trouvait en butte aux protestations d'innocence et aux réclamations simultanées d'un grand nombre d'individus arrachés à leurs foyers et mis brusquent en situation de promiscuité qui les encourageait, surtout hors de la vue des paras, à relever la tête.

J'avais également associé à mon action la population européenne.

En effet, les trois attentats qui l'avaient endeuillée, samedi soir précédent, avaient avivé un peu plus une exaspération dont je redoutais les effets :

Vers 17 h 30, trois bombes à retardement avaient explosé presque simultanément dans un rayon de cent mètres, à la brasserie « Otomatic », à la « Cafétéria », toutes deux rue Michelet, et à la brasserie « le Coq Hardi », rue Charles-Péguy :
Quatre femmes européennes tuées, une fut si déchiquetée qu'on ne put l'identifier immédiatement
Deux jeunes filles furent gravement blessées, une cinquantaine de personnes, dont vingt femmes atteintes et plusieurs mutilées.

Je fis alors publier le communiqué suivant :

« En cas d'attentat, il faut à tout prix éviter les attroupements et les embouteillages, afin, d'une part, de permettre l'évacuation rapide des victimes et, d'autre part, de ne pas présenter aux assassins une cible de choix. Il est donc essentiel de ne pas se précipiter vers les lieux des attentats par simple curiosité et encore moins par vil désir de vengeance. »

En même temps, je faisais lâcher par hélicoptère au-dessus des terrasses de la Casbah des tracts incitant les musulmans à se rendre à leur travail, dans l'espoir de diminuer le nombre oisifs et des promeneurs, qui deviennent trop souvent des cibles en cas d'attentat.

Les arrestations n'eurent manifestement aucun effet sur le lement lui-même :

les ordres étaient partis, quelques centaines d'arrestations dans toute l'agglomération algéroise n'y changeaient rien. Mais elles influencèrent le zèle des exécutants -

Les Algérois commençaient à se dire : « on n'avait jamais vu ça. ».

A suivre .......

Le Général Massu avec Max Lejeune en Mars 1957


Le vainqueur de la bataille d'Alger présente au secrétaire d' Etat des forces armées(terre) l'un des fusils pris par les parachutistes dans un arsenal clandestin constitué par le FLN au coeur de la casbah

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyMar 3 Jan 2012 - 20:23

FRANCE 2.fr

FICHE PROGRAMME:

LA BATAILLE D'ALGER – Histoire
Date : 11/01/2007

Horaire : 22H55
Durée : 60 mns
Origine : Fra. (2006)Stéréo.
Réalisation : Yves Boisset.
Que reste-t-il aujourd'hui de la bataille d'Alger dans la mémoire collective? Sans doute le souvenir d'une victoire militaire à peu près totale des paras de Massu et des «bérets rouges» de Bigeard sur le FLN. Mais aussi le souvenir d'une immense défaite politique et morale qui devait sceller le sort de l'Algérie française. Une défaite de l'honneur et de l'éthique qui révéla au grand jour la pratique de la torture par l'armée française. Une défaite stratégique, enfin, qui servit de ferment à la mobilisation du peuple algérien contre «l'occupant français». Près d'un demi-siècle plus tard, les plaies restent ouvertes.


Une réaction en son temps de notre camarade JP Rondeau

A dégueuler! Une télévision nationale française avec la complicité de "notre" Président et de "notre" Gouvernement (tous ministres, candidats ou pas, confondus) va cracher, encore une fois, sur la France et son Armée et mépriser, comme aucune autre Patrie au Monde ne le fait, ses enfants victimes du terrorisme. Un tissu de mensonges, dès sa présentation, puisque le peuple musulman d'Algérie, comme celui européen et juif, allait démontrer, après la Bataille d’Alger, le 13 mai 1958, son attachement à la France et son amour des Paras. Ce ne fut donc certainement pas la Bataille d'Alger qui motiva la minorité de musulmans qui voulaient l'Indépendance (il y avait plus de musulmans dans l'Armée française et les Harkis que dans le FLN). Les poseuses de bombes seront interviewées. Elles sont vivantes (et enseignent parfois en France quand elles ne sont pas parlementaires exploitant et torturant le Peuple algérien)! Mais leurs victimes? Voici la réponse d'une amie, une de leur victime qui a eu la chance de survivre, cette fillette martyre dont l'image a fait le tour du Monde (voir pièce jointe "Nicole" en haut à droite). Oui, les plaies restent ouvertes. Car nous sommes la seule Communauté et les seules familles de victimes de guerres, cataclysmes ou de choix de l'État ou des collectivités, d'erreurs de l'Administration dont les victimes sont méprisées -pas de cellule psychologique pour les familles de victimes et de disparus, pas le droit de faire leurs deuils, pas de loi protégeant les insultes, interdictions de Monuments et de célébrations par le Ministre de l'intérieur-. Que vont faire toutes ces bonnes consciences et associations morales qui s'élèvent contre les terroristes en Israël, en Irak ou de l'ETA, des tours de NY aussi? Que va faire Madame Françoise RUDETZKI de SOS Attentats? Que vont faire les associations patriotiques, anciens combattants et amicales régimentaires? Nous ne prétendons ni ne souhaitons interdire, mais si l’on invite des terroristes étrangers à parler sur nos télévisions, que l’on permette au moins à leurs victimes françaises de témoigner et qu’on laisse au moins autant de place aux images et conséquences des attentats qu’à la recherche des poseurs de bombes.

Jean-Pierre RONDEAU

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyMar 3 Jan 2012 - 20:46

J'ai trouvé ceci sur le net:

SERVICES SPECIAUX
Posted on 3 janvier 2012

FNAC propose un article utile : Services spéciaux. Je vous mets les caractéristiques :

Rentrée universitaire De 1955 à 1957, la République française a dépêché en Algérie l’un de ses meilleurs agents secrets, Paul Aussaresses. Même si son nom est encore inconnu du grand public, dans les cercles très fermés des services spéciaux, cet ancien parachutiste de la France libre, baroudeur de la guerre d’Indochine et fondateur du 11e Choc (le bras armé du Sdece),était déjà considéré comme une légende vivante.
Mais, sans l’avoir aucunement cherché, ce héros de roman se trouva entraîné dans une mission qui allait s’avérer la plus difficile de toutes. L’objectif ? Lutter par tous les moyens contre la rébellion, et le terrorisme érigé en système par le FLN. Paul Aussaresses avait fait le voeu de silence qui s’impose aux hommes de l’ombre et ses secrets auraient pu disparaître avec lui.
Ce qu’il a fait en Algérie, peu de gens le savaient. Pourtant, il a décidé de raconter, avec une franchise impressionnante, comment il a accompli sa mission au cours de deux épisodes décisifs dont il fut, dans l’ombre, l’un des acteurs essentiels : l’affaire de Philippeville en 1955 et la » bataille d’Alger » en 1957. Sans fausse honte et sans complaisance, Paul Aussaresses ose dire une vérité souvent difficile, parle de la torture et des exécutions sommaires. Un témoignage essentiel, des révélations capitales.
Paul Aussaresses Histoire et Géographie
FNAC vous propose de commander ce produit dans d’excellentes modalités.
Au prix attractif de 16.14 €, ça semble rester une belle affaire à saisir sans hésiter.


Je n’utiliserais pas ce mot violent qu'est "la torture" et qui prête à de violentes polémiques de nos ennemis...je préfère "le questionnement par force" utilisé par le général MASSU. EEA

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyMer 4 Jan 2012 - 12:28

Il est bon de faire un petit rappel de temps en temps.
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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyJeu 5 Jan 2012 - 14:23

PERIPETIES JUDICIAIRES 2 mars 2007

CINQUANTE ANS APRES LE DEBUT DE LA BATAILLE D’ALGER.

Au cours du congrès de Toulon de mai 2005, je me suis adressé aux membres de l’U.N.C. en leur disant que depuis cinq ans je me battais devant l’opinion et devant la justice pour me défendre et pour défendre la mémoire du capitaine GRAZIANI mort pour la France en janvier 1959. En 2005, ce combat n’était pas terminé. Il l’est désormais. Je dois donc aux membres de l’U.N.C. un compte rendu complétant celui paru dans la voix du Combattant de juillet- août 2005. Je rappelle qu’une première phase judiciaire était intervenue à la suite d’un débat télévisé organisé le 6 mars 2002 par Franz olivier GIESBERT à la fin de la projection de « l’ennemi intime » de Patrick ROTMAN. Lors de ce débat j’avais traité l’ex brigadier Henri POUILLOT de menteur et (ou) de criminel et affirmé que madame Ouiza IGHILAHRIZ, ex membre d’un groupe terroriste, avait publié un livre comportant de nombreuses contre vérités, affabulations et invraisemblances. Tous deux s’estimant diffamés m’ont poursuivi. J’ai indiqué en mai 2005 que le volet parisien de l’affaire parisien de l’affaire Pouillot était clos et que la Cour d’Appel de Paris, infirmant, en partie, le jugement de première instance, m’avait condamné à lui verser cinq cents euros pour avoir commis une « imprudence dans l’expression ». La cour indique cependant dans les attendus de l’arrêt que « les explications du général SCHMITT qui affirme avoir acquis, à la certitude qu’Henri POUILLOT ne disait pas la vérité sont tout à fait crédibles ». En première instance, le Tribunal correctionnel de Paris avait déjà précisé que, s’agissant de Monsieur POUILLOT, l’emploi du mot criminel n’était pas démesuré. Mme BEAUGE et Mr BERNARD, journalistes du Monde écriront néanmoins dans l’édition du 19 mars 2005, vous noterez la date, que j’avais été condamné pour avoir traité Mr POUILLOT de menteur et de criminel. Les attendus des documents judiciaires ne doivent pas faire partie de leurs lectures. De mon côté, avec le concours du Ministère de la Défense, j’ai poursuivi pour diffamation Mr POUILLOT devant le Tribunal correctionnel de Marseille qui l’a condamné à me verser 1500 euros et à payer 500 euros d’amende, jugement confirmé par un arrêt de la cour d’Appel d’Aix en Provence. Les 1500 euros ont été virés à l’entraide parachutiste. L’affaire est terminée.

Beaucoup plus important, était le procès qui m’opposait à Mme IGHILAHRIZ. Je rappelle que Mme IGHILAHRIZ dans un entretien
avec Florence BEAUGE paru dans le Monde en juin 2000 et dans un livre publié un an après, prétend qu’après son arrestation à Chebli, le 29 septembre 1957, elle a été torturée par le capitaine GRAZIANI durant pratiquement tout l’automne et après trois semaines en présence soit du Général MASSU soit du Colonel BIGEARD. Malgré l’avis du Ministère public qui estimait que mon livre « Alger été 1957 une victoire sur le terrorisme » constituait une enquête sérieuse voire minutieuse et tout en écrivant dans les attendus du jugement que je pouvais « mettre en doute » les déclarations de mon adversaire, le Tribunal correctionnel de Paris m’a refusé le bénéfice de la bonne foi et m’a condamné à verser un euro de dommage et intérêts à mon adversaire. J’ai fait appel de ce jugement, j’ai retrouvé Mme IGHILAHRIZ le 8 septembre 2005 devant la Cour d’Appel de Paris qui prononça le 3 novembre 2005. Un arrêt où l’on peut lire : « Considérant qu’il est compréhensible que les auteurs de la guerre d’Algérie, de l’un et de l’autre camp, quel qu’ait été ensuite leur parcours personnel, s’expriment avec virulence, soit pour accuser, soit pour défendre l’honneur de compagnons d’armes ; que pour l’ensemble de ces motifs ; la Cour, infirmant le jugement déféré, accordera à Maurice SCHMITT le bénéfice de la bonne foi ». « Dit que le prévenu n’a pas commis de faute fondée sur le délit de diffamation publique envers un particulier ».
Mme IGHILAHRIZ s’est pourvue en cassation. Son pourvoi a été rejeté le 9 janvier 2007.

Mme BEAUGE s’était engagée à fond aux côtés de la partie civile. Le jour même du procès en appel sortait sous sa signature « Algérie une guerre sans gloire » dont le Nouvel Observateur publiait à la même date plusieurs pages centrées sur le récit d’un ancien du 3ème R.P.C. Raymond CLOAREC, particulièrement diffamatoires pour ce régiment et donc pour son Chef, à l’époque le lieutenant-Colonel BIGEARD. A le lire, Clo-Clo, comme elle l’appelle, a tout vécu des évènements de l’année 1957. Il a cependant oublié de dire à Mme BEAUGE que cette même année, il avait passé plusieurs mois hors du régiment (voir mon droit de réponse au Nouvel Observateur daté du 12 septembre et publié dans la Voix du Combattant de novembre 2005). Mme BEAUGE s’est intéressée à Clo-Clo après avoir reçu de sa part, une lettre dont j’ai la copie. Elle ne pouvait en faire état car sur certains points importants ce document contredit le récit de Mme IGHILAHRIZ. Mais comme il prétendait avoir participé à la modeste affaire de Chebli, Mme BEAUGE vit en lui un témoin susceptible d’accréditer la thèse d’une participation du 3ème R.P.C à cette affaire. Ce qui aurait expliqué l’intérêt porté par BIGEARD à Mme IGHILAHRIZ. Pour le coup de main de Chebli, le lecteur pourra se reporter au récit de l’Adjudant-Chef WALLISCH du 1er R.E.P. dans la Voix du Combattant d’avril 2006. Il y a, lui, participé et a transporté Mme IGHILAHRIZ à l’hôpital dans sa voiture. Faute de pouvoir utiliser la lettre de Clo-Clo, Mme BEAUGE lui demanda une attestation pour la produire en justice. Dans ce document Mr CLOAREC prétend que je lui aurais demandé d’écrire que le 3ème R.P.C. avait quitté l’Algérois pour le Sahara dès la fin du séjour à Alger. C’est absurde, Mme BEAUGE, qui, dit-elle, a lu soigneusement mon livre, a pu constater (page 117) que je relate les activités du 3ème R.P.C. du 5 novembre au 20 octobre dans l’Algérois. Mr CLOAREC a donc rédigé une fausse attestation utilisée en justice par la partie civile à l’instigation de Mme BEAUGE qui la savait ou aurait du la savoir inexacte. Pour ma part, je ne me suis intéressé à Mr CLOAREC et à son passé qu’après avoir constaté qu’il prétendait avoir servi sous mes ordres. Ce que je savais faux. CLOAREC ajoute à l’imitation de Mme IGHILAHRIZ que des parachutistes furent tués à Chebli. C’est tout aussi faux. Les journaux de marches et des opérations attestent que le 1er R.E.P. qui a mené le coup de main n’a eu aucun tué entre le 26 juillet et le 7 décembre de 1957 et que, le 3ème R.P.C. n’a eu aucun tué entre le 23 septembre et le 16 octobre. Le 29 septembre Clo-Clo célébrait la saint Michel à Sidi Ferruch avec ses camarades de la 3ème compagnie du 3ème R.P.C. Plusieurs en témoignent. Au total, Mme BEAUGE n’a pris aucune précaution pour vérifier les déclarations plus que fantaisistes de son ami Clo-Clo qui n’était pas le témoin décisif « tombé du ciel » qu’elle voyait en lui. Pour une journaliste se voulant « d’investigation » elle a manqué de sérieux et de prudence.

Ajoutons enfin que j’ai dédié « Alger été 1957 une victoire sur le terrorisme » à une victime d’un attentat à la bombe que j’ai vu mourir sous mes yeux le 3 juin 1957. Mme BEAUGE dédie le sien à Ali MOULAY l’organisateur de l’attentat à la bombe du casino de la corniche qui fit une centaine de victimes. Les lecteurs apprécieront. Je termine ce récit en renouvelant mes remerciements à tous ceux qui m’ont soutenu dans le cadre du Comité de Défense des Combattants d’Afrique du Nord (C.D.C.A.F.N.) que préside le général GILLIS et tout particulièrement au président Hugues DALLEAU et aux membres de l’U.N.C. Je n’oublie pas pour autant les autres associations ainsi que les nombreux amis, connus ou inconnus, qui m’ont encouragé à titre individuel.
Signé : Général d’Armée Maurice SCHMITT

Document adressé à notre ami Guy MALASSENET par l’auteur avec ce petit mot :
En avant première de la part du Général SCHMITT - A utiliser sans modération.
Guy MALASSENET nous l’a aussitôt retransmis et nous vous l’adressons.

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MessageSujet: Bataille d'Alger   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyJeu 5 Jan 2012 - 19:08

De: Nicole GUIRAUD

Il se trouve que j'ai déjà vu un film, "La Bataille d'Alger" de Gillo Pontecorvo en 1994. Notre impression d'alors: "Le film est professionnellement bien fait, mais idéologiquement pervers". Pervers en ce sens qu'il insiste surtout sur la répression - par l'Armée française - des horribles attentats du FLN, dont les conséquences, elles, ne sont JAMAIS montrées explicitement (aucune image des victimes APRES les attentats, donc pas de sang ni de douleur ni de panique, ni rien de choquant de ce coté-la pour le spectateur non averti .). Bref, des attentats non seulement "aveugles"(?), mais surtout "PROPRES"(!). Ceux qui connaissent la RÉALITÉ sanglante de ces attentats me comprendront facilement .

Nous nous étions dit à l'époque que les responsables du FLN, impuissants a nier la réalité de LEURS propres violences, en étaient réduits a les minimiser, et même à les justifier par "les nécessités et les conditions de la guerre urbaine",bref de les "blanchir", dans tous les sens du terme. Yacef Saadi = "Monsieur Propre" ? "La fin justifie les moyens", n'est ce pas ? Et tant pis pour les victimes civiles innocentes, évidemment ... C'est bien la version des choses des "héros et héroïnes de la Bataille d'Alger" (dixit Zohra Drif: "Nous ne pouvions pas faire autrement"...), version du FLN que les médias français aux ordres relaient sans relâche depuis des décennies - en particulier la 2 qui n'en est pas a son premier coup d'essai sur ce plan-la !

Que "La Bataille d'Alger" soit un film pervers et idéologiquement marqué à gauche (extrême), pro-FLN, donc sans grande valeur sur le plan de l'impartialité historique, comment en douter, surtout quand on sait que c'est l'URSS qui a fourni les chars,...etc pour le tournage ...?!!

Le plus grave dans cette émission du 11 janvier sur la 2 n'est d'ailleurs pas la diffusion de ce film, mais bien plutôt les interviews des poseuses de bombes, dont je n'attends aucune "repentance", au contraire ! Je suis certaine que ces abominables assassins de femmes, enfants et civils vont utiliser l'émission pour diffuser LEUR message, et justifier leurs actes criminels passés, sans aucune possibilité pour leurs victimes de les contredire. Ne sont-ils pas chez eux dans les médias français ?? Ne nous leurrons pas : Ces gens et leurs amis "journalistes" (?) feront tout pour empêcher la Vérité d'émerger. Cette émission n'est qu'une "répétition", l'avant-goût de ce qui nous attend si nous n'intervenons pas MAINTENANT, et TOUS ENSEMBLE :

- Aujourd'hui, la négation des responsabilités du FLN dans les attentats.

- Demain, celle de ses responsabilités dans les horreurs du 5 juillet 62, puis dans les massacres des Harkis,... en passant par les "bavures" du 26 mars par ses "alliés objectifs" de l'Élysée.

- Après-demain, celle de son écrasante responsabilité dans le désastre total de ce que certains ont osé appeler "l'Indépendance" algérienne.

Nicole GUIRAUD

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyVen 6 Jan 2012 - 2:02

ROUGE1 a écrit:
De: Nicole GUIRAUD


Que "La Bataille d'Alger" soit un film pervers et idéologiquement marqué à gauche (extrême), pro-FLN, donc sans grande valeur sur le plan de l'impartialité historique, comment en douter, surtout quand on sait que c'est l'URSS qui a fourni les chars,...etc pour le tournage ...?!!

Le plus grave dans cette émission du 11 janvier sur la 2 n'est d'ailleurs pas la diffusion de ce film, mais bien plutôt les interviews des poseuses de bombes, dont je n'attends aucune "repentance", au contraire ! Je suis certaine que ces abominables assassins de femmes, enfants et civils vont utiliser l'émission pour diffuser LEUR message, et justifier leurs actes criminels passés, sans aucune possibilité pour leurs victimes de les contredire. Ne sont-ils pas chez eux dans les médias français ?? Ne nous leurrons pas : Ces gens et leurs amis "journalistes" (?) feront tout pour empêcher la Vérité d'émerger. Cette émission n'est qu'une "répétition", l'avant-goût de ce qui nous attend si nous n'intervenons pas MAINTENANT, et TOUS ENSEMBLE :

- Aujourd'hui, la négation des responsabilités du FLN dans les attentats.

- Demain, celle de ses responsabilités dans les horreurs du 5 juillet 62, puis dans les massacres des Harkis,... en passant par les "bavures" du 26 mars par ses "alliés objectifs" de l'Élysée.

- Après-demain, celle de son écrasante responsabilité dans le désastre total de ce que certains ont osé appeler "l'Indépendance" algérienne.

Nicole GUIRAUD

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Chère Nicole Guiraud

Étant originaire d'Alger, puis parachutiste de 1957 à 1960, j'ai vécu la Bataille d'Alger, avec les attentats sauvages du FLN. Ma petite voisine de l'époque, Marie 18 ans fut mise en charpie avec bien d'autres victimes innocentes alors qu'elle dancaient avec d'autres jeune de son age au Casino de la corniche. Le FLN tuait des civiles, hommes, femmes et enfants chaques jours dans Alger...Dieu merci ! il fallut l'arrivée des paras pour mettre fin aux massacres perpétrés par ces " pâles assasins " comme disait notre Bigeard. Les Paras devinrent les enfants chérie des Algérois , c'était nos HÉROS ( quel différence avec ces bidasses sales et débraillés qui gueulaient; La quille bordel tout en se terrant dans leurs postes barricadés du bled ). Jamais nos paras ne se sont attaqué aux civiles innocents. Jamais nos paras n'utilisèrent de tels méthodes pour écraser les assasins du FLN, cela même qui s'apprétaient a poser lachement des bombes dans les Bars de jeunes, les cinémas, les arrets d'autobus aux heurs de pointe et même les écoles comme a Hussein Dey...Bombe qui fut désamorcée juste a temps par les paras du 1er RCP . Nos petits paras étaient des enfants de coeur comparés aux égorgeurs du FLN. Si vous aviez vu le charnier de MÉLOUZA ou tout le village, 600 malheureux ( qui avait eu l'audace de hisser un drapeau francait ) fut massacré dans des conditions atroce, vous ne suporterez sans doute pas vous aussi, d'entendre tout ces sale gauchites accuser NOS PARAS de tortionnaires en Algérie.

Jacky Alaux
( Ancien du 14eme RCP, magnifique régiment dissout en 1961 par ce général de pacotille qui, sans le bon vouloir de CHURCHILL ce vrais héro anglais, ne serait même pas citer dans nos livres d'histoire.

Vive les paras, nous étions les meilleurs.

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MessageSujet: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyVen 6 Jan 2012 - 16:58

Salut Jacky ,j'ai eu l'occasion de rencontrer Nicaule GUIRAUD à Perpignan lors de l'inauguration du mur des disparus en Algérie .
Nicole avait 10 ans et se trouvait au Milk-Bar le 30 septembre 1956 lors de l'attentat à la bombe .Grièvement blessée elle a du être amputée du bras gauche .
Lors de la diffusion du documentaire sur France 3 ,le 26 janvier 2008 ,intitulé " les porteuses de feux" ,film d'une part légitimait et glorifiait les poseuses de bombes du FLN des années56/57 ,notamment à Alger ,et d'autre part niait totalement l’existence même des victimes de ces attentats . Et elle a donc porter plainte.
Dans le procès engagé par Nicole GUIRAUD contre le documentaire diffusé sur FR/3 ,Nicole a été condamnée par l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de Paris ,le 19 octobre 2011 ,aux dépens de première instance et d'appel et , comme si cela n'était pas suffisant ,à payer 1000€ à la société France Télévision et 1000€ à la société BFC Production ,auteur du film .
Chercher l'erreur !!! Ou est la justice dans tout cela ?
Source : l'Echo de l'Oranie de janvier 2012
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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyVen 6 Jan 2012 - 21:15

gervez alexis a écrit:
Salut Jacky ,j'ai eu l'occasion de rencontrer Nicole GUIRAUD à Perpignan lors de l'inauguration du mur des disparus en Algérie .
Nicole avait 10 ans et se trouvait au Milk-Bar le 30 septembre 1956 lors de l'attentat à la bombe .Grièvement blessée elle a du être amputée du bras gauche .
Lors de la diffusion du documentaire sur France 3 ,le 26 janvier 2008 ,intitulé " les porteuses de feux" ,film d'une part légitimait et glorifiait les poseuses de bombes du FLN des années56/57 ,notamment à Alger ,et d'autre part niait totalement l'existance même des victimes de ces attentats . Et elle a donc porter plainte.
Dans le procès engagé par Nicole GUIRAUD contre le documentaire diffusé sur FR/3 ,Nicole a été condamnée par l'arrêt rendu par la Cour d'Appel de Paris ,le 19 octobre 2011 ,aux dépens de première instance et d'appel et , comme si cela n'était pas suffisant ,à payer 1000€ à la société France Télévision et 1000€ à la société BFC Production ,auteur du film .
Chercher l'erreur !!! Ou est la justice dans tout cela ?
Source : l'Echo de l'Oranie de janvier 2012
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Il y a de quoi être indigné, Alex

Drôle de pays que cette France... Mais après tout, quant on voit où va ce pays depuis 5o ans, rien d'étonnant ! Pas vrais Alex ???

Jacky Alaux... un autre indigné mais résigné.
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MessageSujet: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptySam 7 Jan 2012 - 17:12

Problème en ce qui me concerne : Je n'arrive pas à me résigner et n'en ai pas l'intention.
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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptySam 7 Jan 2012 - 20:00

Se résigner c'est quelque part une forme de trahison, même si certains trouveront ce qualificatif un peu excessif!
Cependant la trahison a bien existé!
Raison suffisante pour ne pas se résigner ...

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyDim 8 Jan 2012 - 10:51

75 ans, et toujours pas résigné non plus....et trop tard pour le faire !
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MessageSujet: Traitre ?   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyDim 8 Jan 2012 - 17:34

BRENEC a écrit:
Se résigner c'est quelque part une forme de trahison, même si certains trouveront ce qualificatif un peu excessif!
Cependant la trahison a bien existé!
Raison suffisante pour ne pas se résigner ...
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Traitre....Qui doit on qualifier de traitre ?
Si l'on s'adresse a moi... Volontaire paras ( blessé a Souk-Arras ) de 57 à 60 dans un régiment dissout pour avoir respecté la PAROLE DONNÉE puis dans l'OAS ( commando DELTA avec mon camarade Sarlanga du 1er RCP tué dans l'accrochage du Boul. St-Seans a Alger) oui ce terrible mot TRAITRE serait déplacé.. Mais j’espère que ce n'ait pas le cas, car Je peux dire que moi, j'ai été jusqu'au bout de la parole donnée.
Quant a être Résigné ...Oui, je l'ai été seulement en 1962, quand je fut obligé de quitter dans des conditions terribles mon Algérie pour me réfugier au Canada dont l’accueil fut CHALEUREUX, ce qui ne fut pas le cas a Marseille et en France où je fus traqué par les sbires a ce vrais traitre que fut de gaulle. Tout ca, après que le peuple français a 90% ait dit OUI par référendum a la politique d'abandon de nos départements français d'Algérie et ce, malgré la victoire des paras sur le terrain...C'est ca, messieurs de la trahison ! En Abandonnant ses enfants, La France a trahi. Et pourtant, je n'oublierais jamais le sacrifice de mes camarades parachutistes mort pour une cause trahie . Je pense en particulier a ceux de ma section que j'ai cottoyé , des frères de combat comme : Fraiser, Journaux, Lenoir, Lancheron et d'autres dont j'ai hélas oublier le nom.

En effet Camarades parachutistes...Ne vous trompez pas de traitres.

(juste une question)
A propos de traitres sévissant encore en France, n'y a t-il pas un moyen autre que les môts pour s'en débarrasser?

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyDim 8 Jan 2012 - 19:07

Hum...
Mon cher frère d'Armes, avant de t'emporter et d'avoir une réaction que je qualifierais d'épidermique, il faut lire et, surtout, de ne pas interpréter selon l'humeur du moment...
Je n'ai absolument RIEN à l'encontre du grand 14!!!
Je fais également partie d'une famille qui a beaucoup (trop!) donné de WWI à 63...
Bref, pour être précis, ce sujet traite de l'Algérie et, effectivement des conditions de départ d'un pays vendu (ou donné sans contrepartie y compris le Sahara qui ne faisait l'objet d'aucune doléance particulière)...
Là est la trahison et ses terribles conséquences humaines. (Je ne parle pas des porteurs de valises).
D'ailleurs tu cites CDG c'est tu as bien compris le sens de mon message!
Beaucoup trop en sont morts de cette trahison, d'autres par respect à la parole donnée l'ont payé très cher... (Chateau-Jobert, Degueldre ou Hélie Denoix de Saint Marc, par exemple).

Pour moi, ce sujet est clos!
Je reste cependant indigné mais sûrement pas résigné face au pays que nous allons laisser à nos enfants ou petits enfants...

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MessageSujet: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyDim 8 Jan 2012 - 19:11

Walter mon Ami,Jacky est aussi mon Ami ,je connais son "parcours" ,et je te rassure,le mot traitre ne s'applique pas à lui,mais alors pas du tout et j'espère que vous ferez tous les deux preuve de bon sens et que l'Esprit Para l'emportera car vous êtes tous les deux mes Amis.
______________________
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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyDim 8 Jan 2012 - 23:55

[quote="BRENEC"]Hum...
Mon cher frère d'Armes, avant de t'emporter et d'avoir une réaction que je qualifierais d'épidermique, il faut lire et, surtout, de ne pas interpréter selon l'humeur du moment...
Je n'ai absolument RIEN à l'encontre du grand 14!!!
Je fais également partie d'une famille qui a beaucoup (trop!) donné de WWI à 63...
Bref, pour être précis, ce sujet traite de l'Algérie et, effectivement des conditions de départ d'un pays vendu (ou donné sans contrepartie y compris le Sahara qui ne faisait l'objet d'aucune doléance particulière)...
Là est la trahison et ses terribles conséquences humaines. (Je ne parle pas des porteurs de valises).
D'ailleurs tu cites CDG c'est tu as bien compris le sens de mon message!
Beaucoup trop en sont morts de cette trahison, d'autres par respect à la parole donnée l'ont payé très cher... (Chateau-Jobert, Degueldre ou Hélie Denoix de Saint Marc, par exemple).

Pour moi, ce sujet est clos!
Je reste cependant indigné mais sûrement pas résigné face au pays que nous allons laisser à nos enfants ou petits enfants...[/quote---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Tout compte fait, Brenec... Tu viens de parler comme un vrais para et je comprend ton inquiétude pour tes petits enfants.

Jacky Alaux

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MessageSujet: Re: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyLun 9 Jan 2012 - 1:20

[quote="gervez alexis"]Walter mon Ami,Jacky est aussi mon Ami ,je connais son "parcours" ,et je te rassure,le mot traitre ne s'applique pas à lui,mais alors pas du tout et j'espère que vous ferez tous les deux preuve de bon sens et que l'Esprit Para l'emportera car vous êtes tous les deux mes Amis.
______________________
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________________________________________________________________

Mon cher Alex...Tu es un modérateur que j'apprécie beaucoup.

Garde toi en forme..

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MessageSujet: 7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger...   7 janvier 1957 commença la bataille d'Alger... EmptyLun 9 Jan 2012 - 17:03

Comme vous êtes tous les deux mes potes,je suis heureux de constater que tout est rentrer dans l'ordre,d'autant que je me sentais un peu concerné compte tenu que c'est moi qui avais diisqu'en ce quimeconcerne iln'était pas question pour moi de me "résigner" . ,je ne baisserais jamais les bras,même si je dois être le dernier des mohicans ,ça va faire rire Jacky,car nous Pieds-Noirs sommes une Race en voie de disparition et pour ma part je me battrais jusqu'à mon dernier souffle car j'applique la devise du Roi JEAN ( De Lattre de Tassigny : NE PAS SUBIR.
Paramicalement à vous deux .
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